Wherefore art thou Romeo? - Ruby Montaigue

Messages : 73 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 30

Oh, please, don't tell me to love another one

Mom, Dad, this is my family-rival-boyfriend.

• Surnom : Roméo. Svarowski.
• Age : 17
• Année : Sixième année
• Année d'arrivée : Sixième année, de même
• Classe : Elem, s'il vous plaît. Psy, sinon, mais pas Phy ni Spe ; ;

Nous on fait l’amour, on vit la vie

Jour après jour, nuit après nuit.

- Allez Roméo, fais pas ta pute !
- J’t’ai déjà dit que mon prénom c’était Ruby.

Ruby est un spécimen plutôt vindicatif d’une taille raisonnable, d’un poids convenable et d’une verve personnelle suffisante pour te faire fermer ta gueule si tu daignes essayer de la faire chier. Sous son air de jeune fille très bien élevée et propre sur elle, en dessous de toute la garde-robe datant d’un couvent pastoral pas si contemporain que ça (merci, ma tante, je ne pouvais pas rêver mieux.), et derrière l’éducation stricte catholique qu’on lui attribue brûle le feu de la révolte semi-permanente contre le monde et son autorité. Ego personnel ? Problème d’insoumission ? Bipolarité ? Rien de tout ça. Prédestination familiale.
Ruby aurait pu être une gentille petite fille sage –aurait pu, oui, c’était un peu la prédestination de sa lignée. Elle l’a été. Il paraît que quand on est fille de pasteur, on apprend à être courtoise et polie, à faire sa prière tous les soirs et à sourire aimablement aux gens qui vous dérangent ou vous insultent pour leur faire comprendre que les portes du Paradis seront refermées pour eux s’ils continuent sur cette voie mauvaise.

BBBBB

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Pas à revenir les voir en bande ou pourrir leurs soirées en débauchant leurs mecs, non. Mais on dit dans la rue que la fille des Montaigue a le sacré caractère des pairs de sa famille, et qu’au nom du Père, du Fils et du St-Esprit, elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds ou faire prendre des vessies pour des lanternes. Amen.

- Le prochain qui insulte Jude j’lui éclate la gueule façon sacré.

Cela ne l’empêche pas le moins du monde d’être courtoise et d’avoir des bonnes manières, je vous assure ~~(sauf quand tu t’approches de Ju avec des mauvaises intentions.)~~
Ruby est d’un trop bon naturel, totalement extravertie, franche et vindicative sur les bords, et assume toujours d’afficher le fond de sa pensée avec un sourire de petite sainte même si elle casse tous tes rêves en deux phrases. Bon, pas tous, il faut un peu de pitié catholique de temps à autre pour son prochain, mais seulement de temps à autre pour faire plaisir à Papa.
Mademoiselle est la jeune dernière de la lignée des Montaigue, et pour cette bonne et unique raison est vouée à être une fervente croyante, juste après haïr en permanence et pour toute sa longue vie aisée la famille Capulet. L’un dans l’autre. Sa « communauté » comme les nomment les gens autour possède une partie de la ville quand les autres ont mainmise sur celle d’en face ; il faut savoir se défendre par les mots ou par la force pour affirmer la supériorité de son peuple, et chaque enfant né avec une cuillère en argent dans la bouche par là-bas sait reconnaître et détester son prochain rival avant de savoir marcher. Ruby ne dérogeait pas à la règle, il y a quelques années. Maniant toujours les mots comme des armes à leur encontre (quand le couteau papillon n’était pas encore assez convaincant, bien sûr), cette verve générale lui vient de ce temps-là, et les écoles et pensions successives l’ont adoucie par leur distance raisonnablement éloignée de sa ville. Enfin, la présence de Juliette l'a toujours raisonnablement assagie et empêchée de prendre part à la guerre de religion qui les entoure depuis leur enfance.
Si les années de petite école l’ont socialisée avant n’importe quel autre enfant, ennemi ou non, le collège l’a façonnée à se surpasser et à être toujours meilleure que les autres pour s’imposer et réussir mieux qu’un Capulet dans la vie. Et bien sûre, lui a distillé patiemment dans la tête qu’elle en es persuadée et ne peut avoir que le meilleur du meilleur. De quoi vous façonner une jeunesse dorée imbue d’elle-même, prête à mépriser le premier paysan/quidam rival pour une raison inconnue (si ce n’est qu’il n’est pas de la même confession que vous.) pour une broutille. Alors, des fois, ce mépris revient, et Ruby prend les gens de haut leur fait comprendre que comparée à elle, ils ne sont ni seront jamais rien, même en traînant deux vies avec elle ou en portant un nom de famille similaire au sien.
Mais heureusement, avant de sombrer dans la voie royale de ces individus méprisables, en changeant de conquêtes tous les quatre matins, elle a croisé le chemin de Jude Capulet et ne l’a jamais quitté. Déserté un monde d'héritages non désiré, de bandes et de débauche dans ce monde rouge pour voir qu'aimer, c'est ce qu'il y a de plus beau.

« Bénédiction des Dieux »

On peut faire pire comme malédiction ?.

• Don :

Contrôle des cristaux.

• En détail : "Selon l'Union internationale de cristallographie, tout solide dont le diffractogramme est essentiellement discret est un cristal. Sur la base d'une propriété structurelle essentielle, cette définition englobe les cristaux classiques mais aussi les quasi-cristaux."
Quelle est la différence entre, vous voyez, ces petites particules qui ressemblent à du verre coloré très onéreux et qui font rêver n'importe quel quidam, ou cette poudre blanche et douce qui fait saliver vos palais devant les plus beaux des desserts (oubliez la cocaïne deux minutes, les gars.)? Le sucre se compose de milliers de petits cristaux de saccaharose, tandis que les gemmes vont font briller d'envie par leurs agglomérats aux couleurs chatoyantes. Des milliers de particules réfléchissantes aux propriétés plus ou moins géniales que mademoiselle Montaigue s'efforce d'apprendre à comprendre et à maîtriser, ou à produire et manipuler en plus ou moins grande quantité.

• Maitrise :

Son Don s'est déclaré assez tard, elle n'en maîtrise pas toutes les facettes et reste bloquée sur les mêmes procédés: en premier lieux, sucre et sel sont les plus simples à maîtriser et à générer en quantité suffisante, leur manipulation est la première qu'elle manipule habilement, et du fait de son contrôle, arrive même à augmenter ou faire diminuer au travers d'un corps en se concentrant bien. Déjà entendu parlé de cholestérol ou d'hypoglycémie? En second temps, elle ne porte pas son prénom pour rien cette jeune Ruby, et elle essaie de faire honneur à cette dénomination en poussant plus loin la maîtrise et la génération des pierres précieuses. Si le procédé paraît simple dans les faits, il est autrement plus ardu, sans source première (un bijou ou une pierre nue par exemple), il est est extrêmement difficile de produire en un claquement de doigts un diamant brut. Mais pas d'amplifier ce petit sapphir sur ta bague et lui faire prendre des proportions de rêve, monnayant une concentration ou une forte émotion poussées. Comprenez que vous n'allez pas lui extorquer des richesses, enfin, ça, c'est ce qu'elle vous fait croire pendant qu'elle s'entraîne en vous faisant seulement miroiter des paillettes d'émeraude par exemple. Un correct 65%, elle reste assez persévérante, et avec Juliette à ses côtés pour amplifier le tout..

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• Elle & les ELEM : Sa classe, techniquement les gens avec lesquels elle se doit de partager le plus d'atomes crochus -ils restent des gens comme elle, de son milieu et de ses ambitions, mais étant tout aussi inflammables. Tension continue, des amis, des rivalités, un camp à défendre mais une prudence à garder. Ceux qui n'ont pas peur d'afficher leurs opinions.
• Elle & les SPE : Jude est le seul à y retenir, et malheureusement encore, il est dans le camp de ses ennemis.
• Elle et les PHY : Une bande un peu remuante, des rustres, quelque fois pas mal funs mais tout de même un peu trop bruyants. Au moins, ils savent s'amuser, mais restent quand même de la plèbe et de la cour des miracles. Neutralité passagère, sauf quand ils s'associent aux Spe.
• Elle et les PSY : Des connaissances, quelques amis, la classe la plus proche de la sienne au final, même s'ils sont un peu trop calmes sur les bords.

Let's forget this everlasting family vow. I love you, only you, for ever you.

I’m sick of this Shakespeare tragedy

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La chapelle est magnifique : de la nef au chœur, tout est rutilant, brillant, propre, sacré. Ton regard se perd dans les yeux des statues, les icônes aimantent tes yeux, et en remontant entre les centaines de chaises tournées vers l’autel, tu lèves le menton si haut pour admirer la coupole que tu pourrais presque en tomber à la renverse. Ton univers est vaste, ta famille est grande, ta culture est des plus magnifiques. D’un geste, tu brises le silence religieux régnant dans l’immense bâtisse en appuyant timidement sur une des touches de l’orge fantastique, sur la pointe des pieds, instrument qui envoie un son résonnant aussi haut que les prières des fidèles lors de la messe. Tu descends d’ici et de ce monde, et chaque dimanche ta voix s’élève avec celles des autres choristes pour louer le Seigneur et amener la bénédiction sur votre Eglise et celle de Ses enfants. Petite Ruby, tu es si minuscule dans cet endroit, si jeune comparée à l’histoire qui va t’arriver et à la passion qui va t’éloigner de ces murs pour le meilleur comme pour le pire. La détermination et la rébellion seront tes armes, la confiance ta destinée. Le silence liturgique t’enveloppe comme une couverture chaude, pas encore comme la chape plombée de ton héritage, profites-en.

Tu es la plus jeune, la petite dernière de ta famille, mais si tu comptes toutes ses familles de ta communauté, tu as plus de frères, de sœurs et de parents que n’importe qui d’autre. Les Montaigue sont chef de file de tous ces gens, guident la spiritualité des fidèles, et ton père est un homme plus que respectable que tu sais gentil et méritant une fois sa chasuble rangée et ses sacrements accomplis. Ta mère l’épaule, et vous formez une famille parfaite, croyante, heureuse et unie. Ils placent de grands espoirs en toi, tu ne dois surtout pas les décevoir, mais pourquoi le voudrais-tu ? Tu es la fille du pasteur, bien élevée, bien née et sage, qui ne fait pas de vagues, qui ne se mêle pas aux autres enfants à problèmes, comme ceux d’en face, et qui parle doucement. Posément, pour faire comprendre à tes semblables de ne pas te chercher des noises, et que tu ne leur répondras pas si c’est le cas.
Sauf ce jour-là, à l’école. Papa, Maman, tous les autres parents, tous le répètent comme un refrain que leurs enfants se doivent presque d’apprendre comme leurs comptines préférés, « on ne se mélange pas avec ces païens », comprendre de ne pas s’approcher et de fréquenter les Capulet. Communauté semblable, mais aux mœurs si dissolues et à la croyance hérétique, ils ne sont pas du même monde, ignorez-les. Pourquoi s’en prendre à eux, ils sont humains, gentils, pareils que nous, pense la petite brune. Pourquoi leur faire peur, comme ce qu’essayent de faire deux de ses amis bleus ? Ce jour-là, tu t’es levée, Ruby, et tu as pris la défense d’un opprimé, comme dit dans ton livre illustré. Prit le parti d’un Capulet et de ses petites camarades, et mit en déroute Mark et Dylan, que tu connais bien, qui essayaient une fois de plus de l’embêter. De cet acte de rébellion, le premier, incongru, on te dénoncera sûrement, mais tu t’en fiches d’avoir frappé un camarade dans le tord. Au brun comme toi, tu lui as rendu la balle et offert un sourire interdit pour eux, un sourire des plus lumineux. Pourquoi n’aurais-tu pas le doit d’adresser la parole à Jude Capulet ? Il ne t’as rien fait de mal..

« Mais il est juif. »

Et tu es chrétienne, Ruby, voilà tout le problème. Oh, tu ne peux pas t’opposer à des années de haine entre vos deux familles, te dit la nourrice si douce, qui n’hésite pas à travailler pour les deux camps sans sourciller, et qui te raconte des belles histoires à te rappeler celle de ta propre guerre de famille. Un monde te sépare des enfants comme Jude, mais pourquoi devait-tu y adhérer ? Ses parents font la même chose que les tiens, après tout, et leur synagogue est sûrement aussi belle que votre église, même si tu es défendue d’en approcher sous n’importe quel prétexte. Rosie, ta nourrice, ta seule confidente, ne sera bientôt plus la bienvenue, on n’aime pas la voir se débaucher pour garder aussi les enfants Capulet, et tu la vois partir à regret quand tu entres au collège. Tes pleurs n’y ont rien fait, c’est intraitable et conscient que ton père l’as mise dehors. Après ça, tu décides de tarir, d’être forte. Forte et rebelle comme Rosie, comme elle t’a enseigné qu’on ne doit pas toujours se plier aux règles pour vivre comme on veut. Au collège, on te respecte, non seulement parce que tu es « la fille du pasteur » que tous voient le jour du Seigneur avec leur parents pour venir écouter ta voix, mais parce que tu apprends à te défendre et à prendre cette confiance naturelle par les mots, qui recouvre peu à peu la petite fille sage et réservée que tu étais. Personne ne te cherche des noises, mais ce n’est pas le cas de Jude que tu vois tous les jours se faire bousculer ou pousser sans ménagement. Tu voudrais le protéger, comme quand vous étiez plus jeunes, mais c’est à toi qu’ils s’en prendraient, et tes parents pourraient le savoir et te blâmer. TU revois Rosie en cachette, « par hasard », et lui parle de ton malheur, et de celui que tu vois. De transmettre à Jude qu’elle est là, malgré la haine, et qu’il ne doit pas baisser la tête, qu’il ne doit pas lâcher prise.

Tout est découvert. Le subterfuge est éventé, tu as été dénoncée, ton attitude a été reportée et tes parents sont furieux. Où est passée la sage Ruby, celle qui avait pour elle l’héritage de sa famille et qui entretenait comme tous les autres enfants la haine cordiale ? Que ne se mêlait pas aux dissidents, aux impies ? Ton courage t’a trahie, et à chercher Jude, à vouloir tenter de le voir, inquiète de ses absences, prête à dénoncer tes camarades, te voilà honteuse et punie. Condamnée à ne plus le voir, le sachant partir loin de tout, loin de toi. Tu commençais à douloureusement t’y attacher, on te le retire de force, on te remet dans ta case, en t’apprenant à rester chez les Montaigue, seulement chez eux. Ta voix se brise, et tu ne l’élèves plus avec la même vigueur vers Dieu, tes pensées et tes notes sont tournées vers Jude, seulement Jude. Seulement lui. Ilte manque cruellement, Ruby.

Le plus dur reste à faire, et pour ne pas dépérir, tu cherches par tous les moyens à savoir, à le rejoindre, à le retrouver qu’importe la manière. Aux yeux de tous, tu te remets sur le droit chemin, tu reprends ta vie normale et méritante, mais à l’intérieur le feu qui brûle va tout dévaster. Du jour au lendemain, te voilà enchaînant les bêtises, les dissipations, les actes de rébellion. Oh, bien sûr, rien de grave, assez pour que cela remonte aux oreilles de tes parents, mais tu es jeune, disent les professeurs, c’est normal. Rosie, ta douce Rosie est la clef de ton salut, et avec elle tu fomentes le coup final et décisif, rien de bien méchant, mais assez pour choquer et te permettre d’arriver à tes fins ; tous connaissent la brune Ruby, jolie, la voilà qui revient avec une chevelure couleur d’azur, si peu naturelle et aux dires de ta mère choquée et scandalisé, hérétique. Rock’n’roll ? Tu ris sous cape à l’entente de ce terme. Tu ne t’éloignes pas de Dieu par une teinture, voyons, mais ta mère y voit là l’influence mauvaise de tes camarades. Aussi mauvaise que ce couteau qu'elle a retrouvé dans ta chambre, horrifiée, mettant cela sur le compte de ces voyous Capulets que tu fréquente. Six mois t’ont changée, dit-elle, mieux vaut t’éloigner et de remettre en selle dans la bonne voie. Tu appuies ses dires, feignant l’oppression de camarades et des ennemis, et te voilà en route vers ton but. La pension, il n’y a que ça pour te permettre de revenir sage et fervente.

Te voilà déterminée, à quelques centaines de kilomètres de ton foyer, les recommandations parentales dans ta tête essayant de prendre le pas sur ton envie dévorante de revoir celui pour lequel tu as fait tout ça. Que peut-il t’arriver, ici, filles et garçons sont séparés en dehors des cours, l’uniforme est de rigueur, pas de doute possible, tu reviendras pieuse et croyante, pas d’inquiétudes. Tes lettres rassurent les parents restés au pays. A l’instant où tu passes l’orée de la classe, tu ne vois que lui, quand tu te présentes, ta voix chante vers lui pour lui signifier vos retrouvailles. Ton nom de famille est connu ici, mais tu t’en fiches, rien ne peut s’opposer à vous permettre de couler des jours plus cléments et doux hors du cocon familial et de la pression sacrée. Votre Dieu n’est-il pas le même, après tout.. ? Quinze ans et rien à l’horizon pour gâcher vos vies enfin réunies, Dieu que cette période vous est faste et révérée. Le monde pourrait finir autour de vous que rien ne vous atteindrait.

Même l’incident qui vous frappe de plein fouet ne peut pas briser cette confiance et ces jours heureux. Frappés du sort ou d’une quelconque malédiction ? Qu’importe, vous êtes toujours ensemble, tout reste inébranlable, et même si ce jour là a été radieux et a brillé de milles feux scintillants et précieux sans discontinuer, ce n’est qu’un coup du sort et rien d’autre. Une bénédiction ? Une lettre est arrivée chez toi, mais rien ne te mets au courant. Personne ne veut te le dire, de là-bas. Personne ne doit savoir à part vous, personne ne sait ici de toute manière.

Les vacances arrivent, il vous faut rentrer et vous séparer un temps pour réendosser vos rôles usés et disgracieux, oubliez ces regards tendres et ces étreintes délicieuses pour un temps, la chose est trop risquée et vous avez promis à tout le monde. Parents, autres parents, frères, sœurs, communauté, dieux respectifs. Tant de monde à satisfaire qui ne veulent surtout pas vous voir ensemble, et seule la Fatalité semble pouvoir être capable de vous séparer une fois de plus. Un rencontre fortuite, une découverte, une dénonciation inquisitrice, un accident. Un seul accident qui fait tout basculer, ta vie, la sienne, une autre, votre amour. Vos vies. Tout se brise dans un éclat résonnant.

Le Hasard ne frappe jamais seul. Tu es souillée, disgraciée, Ruby. Hérétique, dans la bouche de ton père, salie dans les mots de ta mère. Toi qui t’était jurée de ne pas reverser des larmes, les voilà de retour sans discontinuer, brillantes, scintillantes de par cette malédiction qui te poursuit et fait ta mère te regarder comme un monstre impie. Tu es sûre d’avoir vu dans son regard l’idée d’exorcisme tourner et trouver preneur, tu as peur, et dans une dernière chance inespérée tu arrives à joindre l’élu de ton cœur. Tes pleurs entrecoupent les mauvaises nouvelles, pour ce que tu as fait, ce que vous avez fait, caché, pour toutes ces raisons, l’accident et pour tes parents qui vont prévenir les siens, Jude, je pars, je m’en vais loin de toi. Loin de tout, loin de toi. Je t’aime, Jude, ne me laisses pas partir, ne les laisse pas nous séparer, ne m’oublies pas.

L’Angleterre t’accueille en escale, ta destination est irlandaise, tes parents se sont débarrassés de toi pour que tu retrouves le chemin de la spiritualité seule, la bénédiction entachée de larmes de ta mère est ton seul bagage. Tout te manque, tu n’as plus de repères. Relèves la tête, Ruby, sois forte. Forte comme avant, forte pour vous deux.

Aisling est ta nouvelle chance. Tu as un Don, Ruby, Jude aussi. Cela doit vous réunir, non ?

"Roméo aime Juliette"

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**MODO |** I wrote this for you.

heyyyyyyyyy ! ♥♥♥

Je sais pas pourquoi, mais je lui vois bien la métalumorphose. Ou sinon, la haine en psy ( tu prends une personne A, une personne B, t'actives ton don, hop, elles se détestent. ) ? /o/

Messages : 73 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 30

Métalumorphose, comme métamorphose en métal? e_e *ultra sceptique et pas du tout inspirée* Pour la haine, tout le monde autour d'elle lui enseigne depuis qu'elle fait trois pommes de haut, donc j'pense pas qu'elle a besoin d'attiser XD *sceptique à fond*

**MODO |** I wrote this for you.

Le contrôle des cristaux, alors ? :3

Messages : 73 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 30

Je prends o/

Messages : 31 Date d'inscription : 23/01/2012 Age : 31

Hello ! Des nouvelles par ici ? ♥

Messages : 95 Date d'inscription : 23/11/2011 Age : 32

Je-je-je me dépêche, je finis l'histoire oAo;

Messages : 73 Date d'inscription : 08/01/2012 Age : 30

Double post maléfique pour dire que j'ai enfin fini, et milles excuses pour mon retard honteux <_>

**MODO |** I wrote this for you.

Je valide, mademoiselle, courez donc rejoindre votre Jules.
( j'aime. )