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 Papiers froissés.

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Camélia Walter
MODO | I SHIP US SO HARD
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Camélia Walter

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Papiers froissés. Vide
MessageSujet: Papiers froissés.   Papiers froissés. Icon_minitimeLun 6 Aoû - 4:17

Papiers froissés. 294976large

    Il n'y avait plus de Roi....

    Dans tes poches, il y avait quelques regrets Camélia, des sentiments de vie malmené, des instants d'amour mal assumés. Seulement elles sont trouées, tes poches. Camélia, regarde, partout, t'en a semé. Tu repends cette douleur qu'égoïstement, tu penses être la seule a posséder. T'es contagieuse, avec ces sourires qui clament la démesure. Oh Camélia, tu étais bien plus dangereuse comme cela. Avec tes regards qui osent défier le monde mais qui n'assument pas ce maudit reflet. Rocket jouait de ses poings, mais toi, c'était des coup de poignards a chaque semblant de sincérité. Tu détruits tout en un claquement de doigt, t'as pas peur Camélia. T'as pas peur d'eux. T'as peur que de toi. Alors ça te fais rien, de bousillé les couples, d'embrasser des lèvres que t'aurais jamais du toucher. Ca te fait rien, de rire en leur noms, de trinquer a leur santé. Ca te fait rien Camélia de parler d'amour quand t'es pas concerné. T'était là, aussi toxique que possible. Et on haïssait ce sourire, on haïssait ce bonheur chimérique balancé au visage, on haïssait cette souffrance séductrice symbole a part entier de ton existence qui pourri.

    Dans tes poches, il y a quelques papier, quelques fragments d'amour qu'on a trop vite froissés. Dans tes poches trouées tu enfermes les silences qui se veulent certitudes, mais eut aussi, ils vont se faire la mal. Un jour ou l'autre. Qu'est ce que tu ferras Camélia. Tu vas courir après l'évidence ? Non, non , tu n'es pas comme ça. T'es bien plus lâche, n'est ce pas? Tu griffonnes des paroles en l'air, des lettres de travers, tu argumentes d'un cœur et tu fais sécher les pleurs. C'est rien, c'est faux, t'as pas craqué. Pas du tout. Allez, reprend la ou tu en étais. Trouve le lui, et son regard ailleurs. Capture le au creux de tes bras, harponne le de quelque syllabe murmuré tout bas. Tu lui as envoyé un retrouve moi, a tracés la voix sensuelle. William. Retrouve moi. William. Je t'aime. William ce n'est que toi et moi. La bas, la bas, dans tes bras. Il fallait être fou au moins autant que toi pour accepté l'invitation, pour se jeter ainsi dans la gueule du loup. Tu avais de jolie yeux. Peut être que ça y avait joué, un peu. Tu vas venir William ? Dis lui oui. William, dis lui. Dis lui qu'elle se voile la face. William, dis lui, dis lui que tu ne l'aime pas. William dit lui tout ce qu'il formule déjà. William, parle lui d'amour. William hausse le ton. William, soupire les regrets de ta présence. William, vient la retrouver, elle t'attend, non, enfaite, elle ne t'attend pas. Camélia ne pense pas que tu vas venir. Mais viens William, tout prés d'elle. Laisse la effleuré ces rêves que tu ne perçoit pas. William, elle a des je t'aime qui glissent sur le bord de ses lèvres. William laisse la s'écorcher le cœur. Ecoute la, joue ce rôle qui ne te correspond pas.

    Elles sont trouée par l'amour ces putains de poches, elles sont souillé de douleur, recousue par la haine. T'en éparpilles sur chaque carreau, noir, blanc, tu t'en fout. Tu te fout de tout. Et tu danserais presque d'une casses a une autres, et tu es la tremblante, clandestine au milieu de cette bataille qui n'a encore prit place. Tu pourrais prononcer la formule, commencer la partie. Mais tu n'as pas besoin de pions pour jouer ici, tu joues sans t'arrêter. Tu as déjà placé tes marques sur l'échiquier. Noir. Blanc. Blanc. Noir. Noir. Noir. Noir. Noir. Tombes. Sautes d'une cases a une autre. Souris. Il est arrivé. Tu es bête William. Blanc. Blanc. Blanc. Innocent. Noir. Camélia, ton roi est déjà tombé. Qu'est ce que tu es Camélia, parmi ces êtres dépourvu de couleur. Et lui ?

    " William, quel est ta place sur le plateau. Dis moi. Parle moi. Raconte moi."

    Tu arrêtes ta courses sur la place réservé a la reine.

    " Nous jouons déjà n'est ce pas? A quel point es tu a moi..."

    Tu le désignes du doigt, proclame propriété. Il n'est pas a toi William. Bien sur que tu le sais. Mais tu te demande encore si quelqu'un a déjà placé un collier a ce chien égaré.

    ... Il n'y avait jamais eu de Reine.



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William L. Fitzgerald
Papiers froissés. Rangspepa
William L. Fitzgerald

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Papiers froissés. Vide
MessageSujet: Re: Papiers froissés.   Papiers froissés. Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 13:11

Spoiler:

Papiers froissés. 809892tumblrm8bce00K2z1rd7xjgo1500

prends moi dans tes bras

Ça t'a pris un peu de court tout ça. Tu te sens encore étranger entre ces murs blancs, derrière cette chaise de bureau, dans ce lit du dortoir, sur un banc à la récré, un cahier sous le bras, un bic entre les doigts. Ça te donne mal au cœur. Tu n'es pas chez toi ici. Tu aimerais bien te tirer. T'as rien à faire ici Willy. C'est pas ton monde, c'est pas ta vie. Tu es ce gosse en haillons qui court dans les hautbois, le bambin qui n'a rien. Ta misère te manque, t'as besoin des odeurs de terreaux au bord d'un ruisseau. T'as besoin de la rosée, les petites gouttes glacées qui, chaque matin, pendaient à tes cils. Tu t'es fait arracher les ailes. T'as des menottes aux poignets dans cette cage dorée. Alors Aisling t’écœure un peu.

Et il y a April. Vous retrouver avait été la frayeur que tu n'avais jamais pu t'avouer. Elle avait eu ce joli sourire pourtant, t'y avais presque cru un instant. Mais il n'y aura jamais rien. T'as tout gâché, tu le sais bien. Et puis, qu'est-ce qu'une fille comme elle irait faire avec un garçon comme toi. Tu l'as déjà eue une fois, ça ne se reproduira pas.

Puis, il y avait eu Camélia. Camélia et ses petits papiers. Camélia et ses regards passionnés. T'avais frissonné. T'étais grisé. T'avais pas l'habitude, Willy. Personne ne te remarque jamais. Elle t'a demandé de la rejoindre. Comme si tu pouvais refuser. Alors t'as couru dans les couloirs, dérapé sur les parquets, dévalé les escaliers pour la retrouver. T'es un peu bête William, mais t'as pas vraiment pu résister. T'as vite réalisé que tu n'en avais même pas envie. Tu lui aurais cédé tout ce qu'elle voulait. Parce que Camélia elle t'écrit de l'espoir, elle t'injecte des étincelles, te souffle un peu de rêve plein les prunelles. Cette fille, il n'y a personne comme elle. Elle est un peu magique.

Finalement, t'arrives enfin, le souffle un peu court d'avoir trop cavalé. Quand tu la vois, tu te sens revivre un peu. C'est comme si, par sa simple présence, elle rallumait la flamme hésitante qui couvait au fond de toi.

Tu lui adresses un sourire coquin, l’œil luisant. T'as chaud d'un coup. Elle est un peu divine quand même cette fille. Il y a un petit truc dans ses yeux, quelque chose dans ses sourires, ça t'agite les sens, ça te bouleverse le cœur. Elle te fait tourner la tête. Tu as chaud tout à coup. Tu penses à April soudain, tu as comme un coup de regret, la culpabilité qui t'agresse, avant de l'effacer aussitôt. C'est fini ce temps-là. Tu ne fais rien de mal, tu penses. Tu sais bien qu'elle ne pense plus à toi. Ce n'est pas comme si elle voulait de Vous. C'est fini ce temps-là. Ça fait longtemps que t'as fini d'espérer.

William, quel est ta place sur le plateau. Dis moi. Parle moi. Raconte moi

Tu éclates d'un petit rire. Tu lui jettes un regard complice. La réponse te vient d'un coup, tu n'as même pas à réfléchir.

Tu me poses vraiment la question ?

Tu attends une demi-seconde, comme pour placer un suspense qui n'a pas lieu d'être. Vous savez tous deux quelle évidente réponse te pend aux lèvres.

Oh ma reine, je serai ton roi.

Ajoutes-tu, avec une petite révérence. Puis tu redresses la tête.

Dans une pirouette, elle s'arrête. Sur son trône sans couleur, belle et gracile, elle rayonne. Tu sens ta gorge se nouer. Ici, maintenant, tout semble si simple, si facile. T'as juste quelques pas à esquisser, quelques dalles à traverser. Tu pourrais la rejoindre. Elle est là, à une dizaine de pas. Tu la regardes, le vert de tes yeux glisse sur le vert de ses cheveux. T'as le cœur qui tonne, et doucement tu sens le coin de tes lèvres qui frissonne. Si elle est la reine, tu aimerais bien être son roi. Mais tu sais bien qu'elle n'est pas à toi Camélia. Elle n'est à personne. Tu sais bien que l'amour n'est qu'un joli mensonge. C'est le beau songe que tu avais offert sans le vouloir vraiment à une blonde à l'orée de la forêt. Tu n'y as jamais cru, pas même avec June, pas même avec April. L'amour c'est la mort de la liberté, un vieux rêve en papier mâché. Tu regardes Camélia. Elle est belle, tu te dis. Tu te sens frémir. Tu voudrais bien la laisser s'écorcher le coeur, tu lui offrirais bien le tien si tu pouvais.

Nous jouons déjà n'est ce pas? A quel point es tu a moi...

Alors t'avances d'un pas. Puis un second, un troisième. Tu n'es plus qu'à un carré blanc d'elle. Tu penches la tête sur le côté, lui offres un demi-sourire.
T'aimerais être son roi, son fou, son cavalier, n'importe quoi, mais Will, mon pauvre chéri, tu sais bien que tu n'es qu'un petit pion toi. Un petit pion qui ne vaudra jamais rien.

Autant que tu le voudras.

Tu réponds dans un souffle. Tes mots sonnent comme une promesse. Tes yeux brillent. Si tu tends la main, tu pourrais la toucher. T'aimerais bien, mais tu n'oses pas. Pas encore. Bientôt.

Ton petit chien te regarde Camélia. Ce petit chiot qui a fugué. Ce gamin qui attend tes bras, une étreinte, un baiser.


et soupire-moi des je t'aime tout bas.
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Papiers froissés.

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