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 Alexie • Aux anges de mes nuits.

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AuteurMessage
▬▬▬▬▬▬▬
Alexie S. Decker
Alexie • Aux anges de mes nuits. Rangspepa
Alexie S. Decker

Messages : 31
Date d'inscription : 23/01/2012
Age : 31


It's a kind of magic.
Age du personnage : 18 ans.
Nationalité: Allemande.
Relationship:

Alexie • Aux anges de mes nuits. Vide
MessageSujet: Alexie • Aux anges de mes nuits.   Alexie • Aux anges de mes nuits. Icon_minitimeLun 23 Jan - 22:59

POUSSEZ VOUS.

Je serai le Napalm.

.
Alexie • Aux anges de mes nuits. Nh210
✂ Surnom : Lucy, qui correspond au réseau d'espionnage anti-allemand durant la Seconde Guerre mondiale.
✂ Age : 18 ans.
✂ Année : Septième année.
✂ Année d'arrivée : Sixième année.
✂ Classe : SPE
Qui s'accroche à la peau.

.

Alexie • Aux anges de mes nuits. Sans_t13

Seule au bord du ravin, tu me dis
"On y va ?"

TOI CONTRE MOI,
MOI CONTRE TOI.


C’est l’obsession sans concessions. L’obsession sans passion. Comme une pulsion, comme une maladie qui ronge, qui bouge, qui brise, jusqu’à ne laisser qu’un seul nom, qu’une seule image, qu’une seule odeur. Tu aimes ça, Alexie. Ça te convient. Tu en as besoin. Comme on a besoin d’air pour respirer ou d’eau pour vivre, tu as cette envie incontrôlable, cette faim insatiable. Il te faut quelqu’un à observer, quelqu’un à chercher du regard. Sinon tu sombres. Sinon tu t’étioles. Sinon tu t’enfonces dans les abîmes léthargiques d’une chose bien trop futile pour être saisie. Poupée de chiffons aux fils désordonnés. Tu as besoin d’observer, de te cacher, de guetter. Tu as besoin de noter tout ce que tu apprends. Tu as besoin de ces certitudes fugaces pour te construire une image, pour avoir l’impression d’exister. Tu as besoin de te sentir importante pour quelqu’un, même si tout s’arrête au stade de pensée, au bord de l’imaginaire. Tu es la faim qui a soif. Le cerveau qui dérange. Le cœur qui s’emballe. Tu es cette manie de toujours chercher du regard, de te concentrer sur cette unique personne, de tout vouloir savoir.
Tu t’imagines le moindre de vos mouvements. Tu calcules votre avenir comme s’il était déjà tout tracé. Tu te renommes Destin pour un temps. Tu sais à quelle heure, quelle minute, quelle seconde et quel jour sera votre premier baiser, votre première nuit, son premier sourire, sa première caresse. Tu l’as écrit. Ça se réalisera. Tu feras tout pour. C’est ta vie qui se joue à chaque instant. C’est ton souffle que tu poses, c’est ton tout que tu délaisses, dans cet unique pari contre la vie.
Parce que, sans ça, tu n’es rien. Sans ça, tu n’es qu’une marionnette laissée à l’abandon.
Et ça te fait peur. Et tu as peur, tu as peur, tu as peur. Tu te fais terreur. C’est ce sentiment qui serpente en toi, distillant son poison malhabile. Ce sont ces murmures qui te chuchotent que tu te retrouveras sans lui. Alors tu secoues la tête. Alors tu relèves le menton. Et tu regardes ton obsession. Tu hantes ses pas. Tu es toujours derrière. A regarder. Tu guettes son arrivée. Tu dresses son planning journalier. Tu te jettes sur les magazines féminins pour y remplir tous les tests qui te confortent dans ton idée. Tu es faite pour lui. Tu dois tout savoir. Tu dois tout connaître. Deviner ses pensées, trahir ses faux-semblants, te jouer du faux pour toucher du doigt le vrai. Et si quelque chose t’échappe, c’est ton toi qui s’effondre.

Et puis l’obsession s’en va. Moments éphémères. Tu as déjà jeté ton dévolu sur quelqu’un d’autre. C’est le même cycle infernal qui recommence. Tu ne peux pas exister sans ça. Aujourd’hui, tu ne peux plus subsister sans Athos.

Pourtant, t’es une fille comme les autres. Rien d’important, rien de plus, rien de moins. Tu ressembles à toutes ces nanas lambda qui se pressent aux portiques des grands magasins. T’as la même tête que tous ceux qui peuplent la planète et t’affiches tout le panel d’expressions offert à l’être humain : sourire, pleurs, cris, colère, haine, déception, mélancolie. Tu pourrais en inventer d’autres si on t’en laissait l’occasion.
Quand il ne s’agit pas de ton obsession, tu ne fais plus attention. Quand tu marches, les rues se succèdent, jusqu’à ce que tu te rendes compte que tu t’es perdue. Tu es conne, Alexie. Ça te désespère. Ça te plaît. C’est ce sentiment lancinant qui te dévore. Tu aimerais tout contrôler dans les moindres détails, être tout ce que l’on veut que tu sois : être la meilleure confidente, la meilleure amie, la meilleure fille. Tout. Tout plutôt que l’abandon. Tout plutôt que le délaissement. Mais t’y arrives pas. Tu es juste toi. Toi et la flopée d’injures qui sortent de ta bouche parfois. Toi qui crache la vérité toute crue, la vérité toute nue, sans décors suborneurs autour, sans pastiches ni artifices. Toi qui réconforte. Toi qui pleure lorsque tu estimes que rien ne va plus.
Tu aurais aimé être parfaite, mais ils t’ont dit que la perfection n’existait pas. Que ce n’était qu’une illusion. Alors tu essaies de te contenter de ce que tu es. De ce statut de stalkeuse. De ce titre pervers. Parce que, après tout, tu t’en fous. Tant qu’Athos est là, tout ira bien. C’est ta drogue, ton manque, ta souffrance à toi. Rien qu’à toi.

Et il te suffit d’un coup d’œil vers lui pour savoir que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, pour connaître l’avenir dans ses moindres détails. T’es montée dans le bus de tes psychoses patibulaires et tu n’en es plus jamais redescendue. T’as payé le chauffeur pour un aller simple vers ton bonheur
A chacun de tes pas.

.
♠ ♥ ♣ ♦

✎ Don : Échange.
✎ En détail : T'étais bien tranquille, à boire ton café, à discuter avec ton pote en face de toi. Tu jettes un coup d'œil à l'heure. Tu relèves les yeux. T'es dans la rue. Le café est en face de toi et y'a une nana étrange à ta place. Wtf.
Alexie peut échanger, physiquement, sa place avec quelqu'un d'autre. On dit que c'est classe. Sauf quand elle ne maîtrise pas le truc et qu'une fille lambda la remplace dans sa discussion avec Athos et qu'elle se retrouve paumée au milieu de la foule.
Avec un haut niveau de maîtrise, elle pourrait même échanger deux personnes entre elles (mais Alexie n'est pas une très bonne élève, c'est bien connu).
✎ Maitrise : Elle est capable de s'échanger avec des personnes qu'elle peut voir. Impossible d'atterrir dans un arbre à la place de Pourpre si elle se trouve dans le cachot (et c'est bien dommage). Un jour, peut-être qu'elle y arrivera. Aussi, elle ne peut utiliser son don que sur elle-même (t'as cru que c'était superwoman ?).
✎ Lui & les ELEM : Des sympathiques, des mauvais, des perdants, des rigolos (et Mary).
✎ Lui & les SPE : Athos, Adriel, James. Ça se résume à ces trois noms pour l'instant. Elle est sans opinions sur les autres (et puis elle est trop occupée à courir après Athos).
✎ Lui et les PHY : Elle est proche de Camélia et Pourpre. Autant dire que c'est la classe rassemblant le plus de joyeux lurons. Elle n'hésite pas à rester avec eux autant que possible.
✎ Lui et les PSY : Pour l'instant, ils se résument à un seul nom : Leif. Et Leif est une tepu.
Je serai avec toi.

.


Alexie • Aux anges de mes nuits. Sans_t14

Tu croyais
Pouvoir t'en sortir,

EN ME QUITTANT SUR L'AIR
DU GRAND AMOUR QUI DOIT MOURIR.

« Quant à moi, maintenant, j'ai fermé mon âme. Je ne dis plus à personne ce que je crois, ce que je pense et ce que j'aime. Me sachant condamné à l'horrible solitude, je regarde les choses, sans jamais émettre mon avis. Que m'importent les opinions, les querelles, les plaisirs, les croyances ! Ne pouvant rien partager avec personne, je me suis désintéressé de tout. Ma pensée, invisible, demeure inexplorée. J'ai des phrases banales pour répondre aux interrogations de chaque jour, et un sourire qui dit : "Oui", quand je ne veux même pas prendre la peine de parler.
Me comprends-tu ? »



« Once you ruled my mind. »



▬ Tu as déjà regretté d’avoir épousé Papa ?
▬ Pourquoi je le regretterais ?
▬ Parce qu’il n’est jamais là !
▬ Mais Papa a beaucoup de travail, tu sais ? C’est grâce à lui qu’on a une vie aussi confortable.

Mais la demoiselle s’en fiche. Elle, elle voudrait que son père soit là. C’est un souhait égoïste. Un souhait de gamine. L’univers entier ne devrait tourner qu’autour d’elle, pense-t-elle naïvement. Elle aimerait que tout soit parfait. Qu’il n’y ait jamais de disputes. Jamais de problèmes. Que Maman soit toujours heureuse avec Papa et que Papa arrête de passer toutes ses nuits enfermé dans son bureau. Parce que Papa est une princesse. Une princesse prisonnière, tout là-haut, dans sa jolie cage dorée, qui attend qu’on la délivre. Mais elle est trop jeune. Elle ne peut pas aider Papa. Comme elle ne peut pas faire revenir le sourire de Maman. Parce que Maman aussi, elle se sent seule. Il y a Alexie. Mais ce n’est pas assez. Ce n’est pas la famille dont elle avait rêvé. La vie qu’elle espérait.
Au final, rien ne sera jamais comme elles le voulaient. Alexie pleure son Papa trop absent et Maman redoute la fin de son mariage. Pourtant la fin n’arrive jamais. Parce que Papa aime beaucoup trop Maman et Alexie.

▬ Alexie ! Il fait quoi ton Papa ?
▬ Il attend que son prince charmant vienne le délivrer.
▬ Pour de vrai ?
▬ Oui ! Et son prince charmant c’est Maman. Mais Maman elle n’ose pas y aller.
▬ Pourtant elle devrait. Il ne faut jamais laisser les princesses seules dans leur château. Elles finissent par mourir d’ennui.

Alors elle a peur. Peur que Papa ne revienne jamais. Peur que Papa ne soit plus là. Peur que le bureau et les dossiers ne l’aient englouti. Mais il revient toujours, quand bien même ce soit dur, quand bien même il ait encore beaucoup de travail, il finit toujours par rentrer.
Le démon de l’ennui ne l’a pas encore avalé.


« I thought you'd always be there. »



▬ Qu’est-ce qui te fait croire que tu sais ce qu’il y a de mieux pour elle ? Tu n’es jamais là !
▬ Je travaille, moi.
▬ Parce que moi je ne fais rien ? Qui élève ta fille ?
▬ Ma fille ? C’est la tienne aussi !

Ça crie, ça crie, ça crie. Ça crie dans ta tête. Ça crie dans ton corps. Ça hurle dans chacun de tes organes. Ça crisse dans chacune de tes cellules. Tu te sens au milieu d’un immense tout qui se craquèle. Au milieu d’un tout qui se casse la gueule, d’un nous qui s’effondre. Ils hurlent toute la journée, à se balancer des insanités, à s’évider l’âme sur l’autre. Et toi tu te sens bien petite face à cette ancienne entité qui se déchire. Tu sais que la fissure ne se refermera jamais. Tu l’entends avaler toute votre vie, se repaître de tous ces souvenirs, de tous vos moments. Elle ricane. Elle murmure. Elle pousse le vice, spectatrice de ces phrases qui se malmènent. T’as tes mains sur les oreilles. T’espères que tout va s’arrêter. Mais leurs regards lancent ce que même les vocables ne peuvent expliquer.
Et le mot famille n’est plus qu’un rêve, un murmure qu’on ose à peine prononcer, un songe qu’un simple souffle pourrait effacer. Ils maintiennent l’illusion pour toi. Pour te faire plaisir. Pour te laisser croire encore un peu que rien n’a changé. Mais tu le sens. Tu le ressens. Ça vibre, ça écartèle, ça te fait mal. La fin t’obsède. Tu redoutes le point final que tu vois se profiler.
Pour combien de temps encore le monde allait-il tourner à contre temps ? Pour combien de temps les aiguilles remonteraient la pente raide des heures pour s’attacher à lui faire revivre encore et encore les mêmes moments ? Les mêmes instants. Si similaires aux anciens, et pourtant annonciateurs des nouveaux.

T’as peur, Alexie. Dans ton minuscule corps, tu trembles. T’as les dents qui claquent. La sueur qui colle tes cheveux à ton visage. L’échine pliée. Tu entends ces attaches qui les retenaient ensemble se rompre. C’est l’union qui se démantèle. C’est le mariage qui se noie. C’est toi perdue dans tout ça. Toi l’impuissante.

▬ Dis, Maman.
▬ Pas maintenant.

Tu es encore loin de cette vague gigantesque qui va tout raser sur son passage. Tu te maintiens au bord de la dévastation, au bord de ce chaos qui t’attire. Tu y crois encore. Tu t’accroches aux dernières fondations. Tu recules jusqu’à ce que ton dos touche le fond. Jusqu’à ce que tu ne puisses plus faire marche arrière. Et tu la vois qui arrive, qui s’enfonce, qui balaye tout sur son passage. Juste avant la haine. Juste avant les coups.

C’est cette main qui se lève. Cette main qui frappe. C’est elle qui détruisit ta réalité.

C’est de ta faute, Alexie. Tu t’accuses. Tu t’en veux désespérément. C’est le dégoût qui s’insinue en toi. Ta faute. Ta faute à toi. Ta faute entière. T’as pas su être parfaite. T’as pas su être l’engrenage du mot famille. T’as pas su le faire tourner dans le bon sens. C’est ton erreur. Comme une gangrène t’as tout pourri. Tout corrompu. Famille est devenue malsaine. C’est toi. Toi, toi, toi, et encore toi.

▬ C’est fini.

Vertige, chute. Point final.



« And I'll always hold on to your face. »



▬ Papa, je…
▬ Attends un peu, Alexie.
▬ Mais je.
▬ J’ai du travail.

C’est toujours la même rengaine. Toujours la même excuse, inlassablement répétée. Il tourne en boucle, disque rayé sur partition déchirée. Tu tords tes mains dans tous les sens, comme si ce simple geste pouvait balayer l’ignorance. Comme s’il pouvait éponger l’absence. Mais tu ne dis rien. Tu te tais. Parce que tu sais que ta mère ne voudra pas de toi. Parce que tu sais qu’il n’y a plus que lui. Plus que lui et toi. Plus que toi et lui. C’est ton nouveau nous. Un nous rétrécit. Un nous avec je et il. Un nous dépourvu d’elle.
Tu vis quasiment toute seule dans cette grande maison qu’il déserte au maximum. Chaque pièce te renvoie un souvenir différent, reflet brisé d’un présent que tu as détruit toute seule. Tu t’es toi-même condamnée au poids des regrets. A l’incertitude des sentiments. Tu as constamment peur. Peur qu’il ne t’abandonne définitivement. Peur qu’il ne te délaisse. Peur qu’il s’en aille sans toi. Peur qu’un jour il ne revienne pas.
Alors tu restes muette face à la disette des sentiments, face à la pénurie même des faux-semblants. Même quand il n’est pas là. Tu tentes de plaire. Tu tentes encore d’être parfaite. Quand bien même ils t’aient annoncé que la perfection n’existait pas, tu la crois atteignable, tangible. Tu es prête à tout pour te faire pardonner. Ne serait-ce qu’un peu. Et tant pis si c’est trop demandé. Tu es l’acharnement et l’envie. L’amertume et l’oubli. Tu te calques sur l’image que tu as de la fille parfaite. Tu essayes de correspondre au moindre de ses désirs, à chacune de ses attentes, à l'affût de félicitations pour récompense, de la déclaration de sa fierté de t’avoir pour fille.
Mais félicitations et sourires ne viennent pas. Il a trop de travail. Il ne peut pas. Il n’a pas le temps. Il a une réunion importante. Un voyage d’affaires. Et toi tu restes avec tes pourquoi ?, avec tes comment ?. C’est ton cœur qui se serre. Ce sont tes poumons qui hurlent leur agonie. Tu donnerais tout pour lui plaire. Ne m’abandonne pas.

Et puis elle arriva. A peine trois ans plus tard. Avec ses longs cheveux noirs et son petit sourire parfait. Avec ses grands yeux innocents et ses mains de porcelaine. Elle ressemblait à une poupée. Ce genre de poupées qui nargue les enfants derrière les vitrines des magasins. T’aurais aimé que ce ne soit qu’une lubie. Une passade. Quelque chose pour tromper l’ennui et l’acrimonie de votre réalité. T’aurais aimé qu’elle ne soit là que pour chasser les déceptions, que pour essuyer vos désenchantements.
Mais t’avais tort. Elle a eu la bague au doigt avant même que tu n’aies eu le temps de reprendre ton souffle. Comme si rien n’avait jamais compté. Comme si l’ancienne elle n’avait jamais existé. Tu regardes et écoutes cette annonce avec dégoût. Cet anneau te révulse, te donne la nausée. Tu voudrais fuir au loin. Mais c'est la peur te rattrape au grand galop. Tes jambes ne bougent pas. Tu retiens les larmes qui menacent de déborder. Tu retiens ton cœur qui ne demande qu’à éclater. Tu tentes d’oublier. De te convaincre que c’est mieux pour lui. Que c’est son souhait.
Rends-le moi tu penses tout bas. Félicitations tu dis tout haut.

Tu te forces. A chaque nouveau jour. A chaque nouvelle heure. Tu regardes de loin la vie qui est en train de se dérouler sous tes yeux, comme un mauvais film. Tu as l’impression de ne plus être vraiment là. Il se détache.
T’es déjà trop loin de lui.
Ta main se referme sur du vide lorsqu’elle essaye de le saisir.

Reviens.


« But everything changes in time. »



▬ Alexie, je suis enceinte !
▬ C’est merveilleux, non ? Tu vas avoir une petite sœur.
▬ C’est magique.
▬ On l’appellera Svenja.
▬ Le rayon de soleil qui va illuminer nos vies.

T’as la tête qui tourne. Le cerveau qui déraille. Tu t’es trompée de gare. Le train est parti dans la mauvaise direction. C’est une mauvaise blague, pas vrai ? Une blague dont lui seul a le secret. Juste une blague. Pour lui faire peur. Pour resserrer l’étau qui écrase déjà ses poumons.
Mais tu regardes ce ventre qu’elle tient amoureusement. Tu scrutes ces yeux remplis d’envie et de projets. Et tu sais que c’est vrai. Comme ça. Sans un mot. Ce n’est pas un mensonge. Ce n’est pas un simple fantasme. C’est la réalité. Ta réalité. Cette chose immonde que tu dois accepter. Tu sais déjà que tu n’as plus ta place. On te l’a volée. On t’a pris la seule chose qu’il te restait. T’as le sourire trempé de pleurs qu’ils ne voient pas quand tu les félicites, quand tu leurs dis que c’est une bonne nouvelle. Tu crèves d’envie de hurler. De déverser tous ces sentiments qui se bousculent, qui chahutent, qui se mélangent, melting-pot de dégoût, d’horreur et de colère.

Ton esprit se fracasse contre un rocher que tu ne parviens pas à briser. Que tu ne parviens plus à détruire. C’est fini. Il n’y a plus rien. Plus de famille. Plus de nous. Plus de il. Plus de je. T’as tout cassé. T’es vraiment conne, Alexie.
Elle te sourit comme si c’était le plus beau jour de sa vie. Elle a sa main posée sur son épaule. Elle le regarde comme son trésor, couvant le fruit de leur union. Lâche-le. T’aimerais lui cracher au visage. Lui dire qu’il est à toi. A toi. A toi. A toi. Que toi tu n’as rien d’autre. Que tu n’as rien de plus. Que c’était ta seule possession. Ta seule chose à toi. T’en as besoin. Sentiment viscéral qui frémit en toi. Trouve-toi quelqu'un d'autre, il est déjà pris. T’as besoin de lui. De quelqu’un comme lui. De quelqu’un de la même importance.
Tu te serais jetée à ses pieds. Tu l’aurais supplié de ne pas te laisser derrière. Tu aurais imploré, juré, pleuré, crié, encore et encore. Mais tu te tais. Ce droit ne t’appartient plus. Tu l’as perdu. Comme tout le reste.

Et t’aimerais être à sa place. T’aimerais la remplacer. Être vous deux. Vous deux pour lui. Toi pour lui. Lui pour toi. Tu poses ta main sur son épaule parce qu’il est là. A côté de toi. Pendant qu’il te dévisage, pendant que ses lèvres bégaient des mots que tu n’entends pas.
T’as pas vraiment compris. Eux non plus. Mais tu t’en fous. Ça n’a pas d’importance. Il est à côté de toi et elle en face. T’aurais aimé qu’elle tourne le dos. Là. Tout de suite. Que la porte se referme. Comme l’ancienne elle. Que ça claque et ne revienne jamais.

Parce que, aujourd’hui, tu t’appelles Alexie, Svenja, Decker. Et, en cet instant détruit, un nouvel être qui porte ton nom te perfore le cœur.


Alexie • Aux anges de mes nuits. Sans_t16

Non, je t'embrasse,
Et ça passe.

TU VOIS BIEN,
ON SE DÉBARRASSE PAS D'MOI COMME ÇA.


« There was a game we used to play »



Son corps bascule en avant. Elle jette un sourire. Un regard. C’est elle. Elle, au creux de tes pensées. Elle, despote de tes souvenirs. Elle s’appelle Morgane. Elle est belle. Elle a de longs cheveux noirs. De grands yeux tristes. Et hier, elle t’a offert son premier sourire. Parce que c’était écrit. Parce que tu l’avais écrit. Pas vrai, Alexie ? C’est le destin. C’est ton destin. Celui que tu as soigneusement rédigé dans un carnet avant de le cadenasser. C’est toute ta vie résumée sur quelques pages. Toute ton âme jetée sur le papier.
Tu as besoin d’elle. C’est ton oxygène, ton sang, ton énergie. Sans elle, tu n’es rien. Sans elle, tu n’es qu’une carcasse de peur. Alors tu l’observes. Alors tu la guettes dans les couloirs d’Aurore. Alors tu te caches, tu trompes, tu récoltes, tu sèmes. Tu veux tout savoir. Ses habitudes, ce qu’elle aime, ce qu’elle déteste, ses humeurs quand elle se réveille le matin. Tu dois connaître toute sa journée. Du moment où elle ouvre les yeux à celui où elle les referme, tu es là. Ombre malhabile. Sentiments froissés. Ça te ronge. Ça te dévore de l’intérieur. Ça grignote des morceaux de ton estomac. Ça corrode des bouts de ton âme. Ça te murmure des mots qui font mal, des mots amers et sucrés, des mots doux et acides. Regarde-moi.

Hier t’as parcouru tous les magazines qui te tombaient sous la main. T’as coché toutes les cases de tous les tests. T’as rajouté Morgane à chaque phrase. T’as triché, t’as falsifié, t’as manipulé. T’as tout brouillé, tout embrouillé, tout emmêlé, tout démêlé. Tout pour arriver au bon résultat. A celui qui t’annonçait que oui, tu étais là. Que c’était toi. Que c’était toi et elle. C’était bon. Toujours. La réponse sera perpétuellement la même parce que tu ne peux pas en accepter une autre. Tu ne veux pas en accepter une autre. Parce que t’as toujours peur. Parce qu’il t’a lâchée dans cette école après la réception d’une simple lettre. Parce qu’il s’est débarrassé de toi comme on jette un objet trop encombrant. T'as fini à la poubelle, au milieu de toutes ses réminiscences. T’étais ce vieux jouet cassé dont on se déleste. Cette peluche encombrante perforée par les mites. Ce vêtement abîmé dont on ne veut plus.
Et, malgré tout, t’avais encore cette image rémanente qui te brûlait la rétine. Celle qui te montrait nous. Celle qui te rappelait comment c’était. Celle qui te disait qu’il y avait eu quelque chose avant ce rien. C’est elle qui te poussait. Elle qui te faisait croire que, sans ça, tu ne pouvais pas exister. Que ta survie dépendait des autres. Il te fallait quelqu’un. Quelqu’un comme lui. Tu voulais une personne pour toi. Une personne rien qu’à toi. Qui te dirait que t’étais la seule, qu’on ne t’abandonnerait pas une nouvelle fois. C’était tout con. C’était tout bête.
Alors c’est pour ça que tu souris. Pour ça que ça te plaît. C’est ta convenance à toi. Tes règles. Ton mode de vie. Tu t’en accommodes. Tu t’en satisfais. C’est vers ton bonheur que tu te diriges, pas après pas, jour après jour, étape après étape.

Je te tiendrai la main. A quinze heures et vingt-cinq minutes, j’aurai mes doigts contre les tiens. T’auras ce contact inapproprié, reflet de cette pensée qui t’obsède littéralement. Tu feras tout pour. Tes yeux basculent vers la grosse horloge qui orne le couloir. Il est quinze heures vingt-quatre. Reste une minute. Une seule. Une toute petite. Ça doit se passer comme prévu. Ça ne peut que se passer comme prévu.
Tu transpires. Tu t’essouffles. T’as la sueur qui rend ta peau moite alors tu l’essuies avec un mouchoir. Tout doit être parfait. Vite vite. Un frisson remonte le long de ta colonne vertébrale.

Elle est là. C’est elle. Tu la regardes s’avancer dans le couloir. Tu la dévores. Dans ta tête, son prénom résonne dans un écho infernal. Les aiguilles de l’horloge égrènent chaque seconde à un rythme affolant. Moins vite. Quelque chose va t’aider. C’est toujours comme ça. Ta tête bourdonne au rythme des pensées qui se bousculent. C’est la cacophonie. Les autres élèves te bousculent, se pressent de rejoindre leur salle de classe. Toi tu t’en fous. Tu ne vois qu’elle. Tes cours c’est Morgane. Ta respiration c’est Morgane. Ton cœur qui pompe ton sang avec acharnement c’est Morgane. Tout est elle.
Tu la suis. Comme un chien. Comme un caniche abandonné par son maître. Tu files chacun de ses pas. T’échanges ta place avec quelqu’un d’autre si jamais tu la perds. Derrière toi, les cris de protestation de ceux que tu as perturbés ne t’atteignent pas. Tu n’entends que le tic tac monstrueux de l’horloge qui s’apprêtent à annoncer la nouvelle minute. Non. Pas encore. Tu te sens mal. Tu ne veux pas. Pas encore. Pas cette fois. Ton obsession se glisse dans la foule. Tu la perds et tu la retrouves. C’est un va et vient incessant, rythmé par les secondes et ce désir toujours plus grand qui gonfle, qui gonfle, qui gonfle. T’es au bord de l’explosion. Au bord du supplice.

Et puis le destin.

Un élève balançant sa peau de banane au milieu des gens. Ton obsession qui marche dessus. Ton obsession qui glisse. Morgane qui tombe, qui lâche un cri, mélange de douleur et de surprise. Tu te précipites à son secours. Tu lui tends la main.

▬ Rien de cassé ?

Elle s’en empare.
Et ce sont tes muscles qui se détendent. Ton sourire qui se fait moins forcé. Ça y est. C’est bon. Chacune de tes cellules reprend sa fonction. Ta peur s’évanouit. C’est le soulagement. T’as envie de pleurer de joie. De hurler ta victoire. Le destin est avec toi. Parce que tu l’as écrit.

▬ Non, ça va, je te remercie.

C’est moi qui te remercie. Merci d’être là. Merci d’être toi, t’aimerais lui dire. Mais tu te tais. Tu te contentes de continuer à sourire.
C’est toi. Juste toi. Toi et moi.

Premier baiser. A dix heures du matin. T’as réussi. Ses lèvres se sont posées sur les tiennes. T’étais loin, encore. T’as vu un élève la bousculer alors qu’elle discutait avec l’une de ses amies. T’as échangé. Comme d’habitude. Elle est tombée droit sur tes lèvres. Droit sur ton destin. Et t’as le cœur qui bat à la chamade. Ça tambourine dans ta cage thoracique. Plus fort, plus fort, plus fort. T’as peur que tout n’explose. Alors tu t’éloignes un peu. Alors, à ton tour, tu t’effondres sur quelqu’un. Sur quelqu’un qui te rattrape aussi. Il a les yeux verts. Tu te noies dedans. Tu coules. Ton cœur se remet à battre. Morgane ne t’intéresse plus. C’est lui. Tu le sais. Tu le sens. Juste lui. Tu t’excuses avant de déguerpir.

Athos Duroy. Et c’est ta peur qui se réveille, qui se secoue, qui s’ébroue. Ne me laisse pas.


« Let it never be said that I'd be unstable »



Athos Duroy, 18 ans, 185 centimètres, de signe astrologique lion, chiffre préféré : deux. Aliment préféré : la tarte aux fraises. Parfum de glace préféré : vanille. Boisson préférée : café au lait. Matière préférée : français. Préfère la plage à la piscine, les chats aux chiens. A le mal de mer. Se douche tous les jours aux environs de dix heures et a souvent du mal à s’endormir. Semble faire très attention à ses cheveux et a une passion incompréhensible pour le piano malgré le fait qu’il ne sache pas en jouer.

Tu refermes ton carnet. Morgane a fui tes pensées. Maintenant c’est Athos qui prend toute la place. C’est Athos qui s’impose. Athos qui grossit. Cinq lettres qui se mêlent à chacune de tes actions, qui s’y fondent, qui brillent, qui se gravent sur chacun de tes organes. C’est ton cœur qui bat à toute vitesse alors que tu le suis désespérément à travers les couloirs, alors que tu le poursuis. Tu te fais ombre. Tu te caches dans la masse. Tu coules au milieu des gens.
T’as toujours cet effroi ancré à toi, comme un boulet, qui tente de te tirer vers le bas. Mais tu t’accroches à lui. Tu te suspends à ses pieds, tu maintiens ta tête hors de l’eau. Parce que lui ne t’abandonnera pas. Lui sera là pour toi. Tu le sais. Tu le sens. Et c’est ce sentiment qui te pousse, qui t’exalte, qui fait bondir ton corps vers lui, qui l’élance. Jamais trop près. Jamais trop loin. Tu connais son planning. Tu sais comment rester dans son sillage. Tu sais comment être toujours là.

Dix-huit heures et cinquante-trois minutes. Un regard. Juste un, lancé au hasard, qui se pose sur moi avant de glisser vers un ailleurs incertain.
C’est à nouveau la course contre la montre. C’est toi qui bouge. Toi qui ondule parmi les gens. Toi qui attends avec impatience le destin. Ce destin qui toque sans cesse à ta porte. C’est qui ? tu réponds à chaque fois. C’est le destin. te souffle-t-il. Ça fait longtemps que je t’attendais.
Tu jettes un coup d’œil à l’heure. Dix-huit heures et quarante-neuf minutes. Cinquante. Ton souffle devient erratique. Tes mains se crispent alors que tu attends. Tu attends désespérément. Il est juste là. Avec deux personnes que tu connais bien. Ils s’appellent Porthos et Aramis. Comme les trois mousquetaires. Et des trois, c’est lui qui est toujours là. Toujours à résoudre les problèmes. Et moi ? voudrais-tu lui hurler. Et moi, tu ne me regardes pas ?

Cinquante et une.
Tu aimerais agiter les bras, courir dans tous les sens, sauter, hurler, t’agiter. Tout pour qu’il te remarque. Tout pour qu’il tourne la tête. Tout pour qu’il te regarde. Mais tu restes immobile. On ne force pas le destin. C’est lui vient à toi. Tu sais qu’il fera ce qu’il faut. Tu sais que si tu essayes d’agir par toi-même, l’image se brisera. Ton carnet se fissurera. Et il ne reviendra jamais.
Tu te tais. Tu tentes d’être patiente, de dominer toutes ces idées qui se pressent dans ta tête, de maîtriser tous ces mots qui voudraient jaillir en torrent dévastateur. T’es déjà allée lui parler. Une fois, deux, ou peut-être trois ? Qu’importe. Mais ça ne t’a pas suffi. Destin en voulait plus. Alexie en voulait plus.

Cinquante-deux.
Tu arrêtes de respirer. Chacun de tes muscles se tend. Sous ta peau, des milliers de signaux électriques font charnière entre cerveau et mouvements, douleur et contentement. Parce que t’as les ongles enfoncés dans ta peau. Profondément. T’as les dents qui se plantent dans ta chair. T’as tes os qui se compressent, qui se contractent. Cette fois-ci, tu ne vas pas exploser. Ce ne sera pas une multitude d’éclats. Tu ne vas pas t’éparpiller. Non. Aujourd’hui, Alexie, aujourd’hui tu imploses. Chacune de tes cellules se rassemblent. Fusion plutôt que fission. Tes yeux sautent d’Athos à l’horloge. De l’horloge à Athos.
Ton cœur bat fort. Très fort. Trop fort. Tu retiens les larmes qui te montent aux yeux, tu retiens ces cascades d’eau qui menacent de se déverser. T’as peur. T’as peur, peur, peur. T’as tout le temps peur. Constamment. A chaque instant. Et cette peur t’épuise. Elle te pompe toute ton énergie. Elle te bouffe toute ta vie. Respire. Tu ne peux pas.
Vite.

Cinquante-trois.
Il tourne la tête. Tes yeux se fichent dans les siens. A peine une seconde. Peut-être moins. Mais c’est déjà assez. C’est tout ce que tu voulais. Tu te retires. Tu tournes le dos. La première étape est passée et tu manques de t’effondrer sur le sol.
Il sera là.

Caprice, surgissant derrière elle, rejoignit les autres. Les mousquetaires étaient au complet. C’était elle qu’il regardait. Mais toi, toi tu ne le sais pas.


« Living not for reality »



Tu le détestes. Tu le hais. Il t’a changée d’école, sous prétexte qu’ils déménageaient. Tu te retrouves à Aisling. Loin de tout. Loin d’Aurore. Loin d’Athos. Il te déplace pour t’abandonner encore. C’est le temps qui se fige.

Ton cœur craque. Il se tord. Il répare ses plaies dans les bras d’Adriel Stratford. Comme des milliers d’autres. Ton corps oublie la douleur le temps d’une nuit. Il se perd. C’est lui en toi, ou toi en lui. C’est sa peau contre la tienne. Ce sont ses doigts parcourant ton corps. Ses lèvres te caressant.
T’as ses yeux comme un gouffre, t’as cette obsession qui souffre. T’oublies pas. T’oublies pas Athos. Alors tu t’enfonces plus bas, plus profond. T’en demandes toujours plus. Tu es avec Adriel. Tu es au milieu de lui. Dans ses bras toutes les nuits. Il te garde quelques mois avant de te jeter, comme bon nombre avant toi. Tu l’insultes. T’es juste toi. T’avais besoin d’Athos. T’avais besoin d’Adriel. Quand ils ne sont pas là, c’est l’angoisse qui t’étrangle, qui serre ton cou entre ses longs doigts.
T’es plus rien. T’as James, t’as Camélia, t’as Pourpre, mais ça ne suffit pas.

Et puis, au détour d’un couloir, à peine un an plus tard, tu le revois. Athos. Il est là. T’as l’impression que c’est pour toi. Il ne t’a pas abandonnée. Il est revenu te chercher. Pour moi. Alexie la désespérée. Alexie la condamnée. Rien que pour moi. Ta marche jusqu’à l’échafaud s’arrête. C’est ton toi qui se réchauffe.
Tu vas pouvoir continuer. Avec Adriel à tes côtés. Parce qu’il est revenu aussi. Parce qu’il est là. Parce qu’il t’entoure, te protège. Le cauchemar est fini. L’anxiété se rendort. Athos est là. Tout ira bien. Tout sera pour le mieux. L’horloge se remet en route.
Juste pour moi.


Eden.

.
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Dernière édition par Alexie S. Decker le Mer 25 Jan - 19:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Alexie • Aux anges de mes nuits.   Alexie • Aux anges de mes nuits. Icon_minitimeLun 23 Jan - 23:18

Tu crois encore que je vais te dire bonjour ou quoi ?

... Sinon. Ne. Ne me tue pas mais. ... ELLE EST PAS PHY TA NANA/out. Le plus approchant étant évidemment SPE, alors moi je te propose l'échange, mais sinon ben. En soi. le don de parasite est méchant, mais correspond et est PHY 8D ? c'est plus le don en soi que la classe mais ne chipotons pas.
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MessageSujet: Re: Alexie • Aux anges de mes nuits.   Alexie • Aux anges de mes nuits. Icon_minitimeMer 25 Jan - 19:28

    Hop hop hop.

    Allez, échange.
    Je vais jarter parasite de toutes les listes, je suis trop bonne.

    Edit : Et j'ai fini ! (ça c'est de la vitesse, yeah). C'est moche, mais sinon j'y passais 4 mois.


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MessageSujet: Re: Alexie • Aux anges de mes nuits.   Alexie • Aux anges de mes nuits. Icon_minitimeMer 25 Jan - 22:42

... Daw. Je. Adriel lâche la, je veux lui faire un câlin.
J'ai vraiment hâte de voir Alexie a l'action, pour l'heure je valide ♥ Merci encore pour cette superbe fiche.
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MessageSujet: Re: Alexie • Aux anges de mes nuits.   Alexie • Aux anges de mes nuits. Icon_minitime

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