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 they ordered me to make mistakes • scarlett

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Scarlett A. Reed
MODO | Magic Mirror, who is the fairest one of all?
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Scarlett A. Reed

Messages : 1143
Date d'inscription : 14/12/2010
Age : 28


It's a kind of magic.
Age du personnage : 17 ans.
Nationalité: Américano-britannique. (MARYSUE)
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they ordered me to make mistakes • scarlett Vide
MessageSujet: they ordered me to make mistakes • scarlett   they ordered me to make mistakes • scarlett Icon_minitimeLun 26 Déc - 1:51

L : On m'a dit que je pouvais prendre, POUSSEZ VOUS.



they ordered me to make mistakes • scarlett Tumblr_lqwvpa3dx81qkxpkho1_r1_500_large
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miss dior chérie
SURNOM, stroke.
ÂGE » dix-sept ans.
ANNÉE » sixième.
ARRIVÉE » cinquième.
CLASSE » vous savez combien j'aime les rouges. (mais c'est libre of course)


did i stole your sense of wonder,
innocence and sight?

Elle ne s'arrête jamais de bouger, Scarlett. Elle est si plaisante à regarder, tandis qu'elle agite une main exprimant tantôt l'excitation et l'exaspération, pour illustrer son récit avec vivacité. Elle a posé la droite sur sa cuisse, son coude gauche sur la table, et entre les doigts volubiles de la main mouvante on peut voir, quand elle s'immobilise par moments, une cigarette dont la cendre est éjectée d'un coup sec de l'ongle. Elle a les jambes croisées et son pied bat une mesure incomprise au rythme de laquelle pianotent ses doigts droits. Elle est agaçante, à ne pas tenir en place, à toujours tromper l'ennui en s'agitant pour un oui ou deux non. Elle se lève pour un rien, se rassoit toutes les deux minutes, regarde par la fenêtre sans attendre personne, va voir à dans la chambre à gauche, va voir dans la chambre à droite, sans raison précise, revient et s'énerve de voir que l'on est resté sans la suivre dans ses pérégrinations miniatures. « Qu'est-ce que tu fais à rester planté là ? » Puis elle se saisit d'un objet au hasard, joue avec sans même prêter attention à ce que c'est, puis le repose, et s'en va butiner ailleurs, se saisir d'un journal dont elle laissera deux pages retomber plus tard. Alors elle change de pièce, ne frappe jamais — peut-être n'a-t-elle jamais frappé à une porte de sa vie — et vient envahir un autre espace vital. Et cela continue pendant des heures, ce petit cirque.

Elle ne s'arrête jamais de parler, Scarlett. C'est par peur du vide, comme elle a peur de l'ennui. J'aime l'écouter, j'aime l'entendre encore me dire qu'untel a fait ceci, qu'un autre a fait cela, que truc est un bon coup, que machine est une connasse, qu'elle veut un nouveau vernis à ongle, que c'est pas possible ce que je porte, que bon, quand est-ce qu'on baise ? qu'il fait moche, que la vie c'est moche, que de toute façon elle n'a jamais compris pourquoi on n'aimait pas les poneys, qu'il faut que je me coupe les ongles parce que c'est deg là, que non c'est pas vrai j'ai pas couché avec l'autre !
Tu ris un peu, tu dis que tu n'es pas méchante, au fond, et c'est vrai. C'est vrai que tu t'en fous de mentir à tout le monde pour qu'on t'aime bien alors que tu te contrefous d'eux, et c'est vrai que tu t'en fous qu'on te prenne pour une pétasse, une paumée, parce que tu t'aimes bien, en réalité. Tu te sens simplement tellement supérieure à tout le monde, du haut de ton arrogance, de ta candeur impudente : comme toutes les filles de ton âge, mais en pire.

Mais je t'aime bien, Scarlett. J'aime bien tes yeux bleus foncés, qui ne se troublent jamais, à peine une fois par an, par mauvais vent. J'aime bien tes cheveux blonds comme de la paille, et puis ton nez trop court et trop taillé. J'aime bien ta voix haute de femme, un peu perchée, si mélodieuse quand tu me noies sous les dires et les faits. J'aime bien quand tu rigoles, comme une gamine au spectacle, à la moindre blague vaseuse du premier type du coin, même si j'ai un peu pitié de toi. J'aime bien tes poignets menus, quand tu tournes sans cesse tes doigts maigrelets autour, afin de vérifier qu'ils n'ont pas enflé pendant la nuit. J'aime bien ton front plissé quand pour me marrer, je te pose une question un peu recherchée, et que tu secoues la tête agacée comme pour chasser un insecte. T'es bête, Scarlett, tu le sais presque mieux que moi. J'aime bien ton air embêté quand t'as encore fait une connerie, ta petite gueule d'amour qui se déconstruit furieusement quand on t'insulte, ta mine défaite quand tu boudes dans ton coin. T'es charmante, presque autant que t'es désespérante.
Oh, et puis ta gueule. Ta gueule, Scarlett.
Et tu es offusquée, tu te lèves, tu cries et tu claques, et tu me fais ta tête dédaigneuse, putain ce qu'est t'es conne, calmes toi un peu, c'est rien ! Mais voilà, tu réagis trop vite, tu sais jamais t'arrêter, pauvre chérie, mon cœur.

Putain, Scarlett, t'es parfaite ; c'est une perfection absolument sans défauts et également totalement dépourvue de qualités. C'en est troublant de chercher en vain cette ultime fadeur, de quêter la perte de saveur dans son regard. Elle est comme transparente, de sa peau pâle à ses yeux délavés, par ses cheveux clairs et fins, et sa silhouette effarante, effrayante. C'est marrant de voir comme elle se diluera, quelques années plus tard, dans la mémoire de tous, comme peu se rappelleront de cette énième fille aux airs d'allumeuse croisée au détour d'un couloir.
Elle est consommatrice du bout de ses ongles bicolores jusqu'à ses cils badigeonnés de noir. Sa pointure c'est 36, comme Cendrillon, et sinon c'est du 32, parce que le 34 est un peu trop grand pour elle. Ses chaussures c'est Jimmy Choo, son sac c'est Marc by Marc Jacobs et sa robe Prada – heureusement que papa paye ! Elle sourit d'un air candide avec son petit nez retroussé et son diastème aux dents du devant. Il y a quelque chose de troublant entre sa maigreur enfantine et son maquillage de femme, ce blond d'ingénue et ce rouge de pute. La journée elle a l'uniforme parfait, les ballerines, la jupe en liberty, les collants qu'il faut, le t-shirt à message qui fait bien, le chignon négligé juste ce qu'il faut, les ballerines collector de chez Repetto achetées à Paris bien évidemment, l'eau de toilette Dior qui sent la fille à plein nez ; la nuit l'accoutrement idéal, la veste pseudo-rock, la mini-robe noire en satin, le soutif en dentelle de couleur qui dépasse, les talons de 15 qui font mal rien qu'à les regarder, et puis les paupières salement poudrées, le teint habilement déguisé, la bouche qui claque comme un coup de feu et le parfum un peu trop fort; qui se répand dans ses cheveux impeccables à l'air sauvage savamment travaillé.
Car elle a l'art et la manière, Scarlett, de tout vernir avec application, comme un coup de baguette de la fée Chanel, de rendre séduisant un bout de tissu contre lequel elle laisse une trace de lèvres d'un rose glacé, de tout changer, de métamorphoser l'ennui du quotidien en une vie parfaite de magazine, policée, pailletée à outrance ; et le moindre détail se retrouve ainsi si indéniablement attirant, de sa délicate montre dorée à son eye-liner glossé. Elle sait qu'il y en a des milliers qui se damneraient pour rentrer dans son 32, et des millions pour seulement pouvoir se payer sa paire de collants à 200 euros. Bien sûr, qu'elle le sait, qu'elle les connaît, les regards avides, les soupirs envieux et les « moi je ne pourrais jamais » lâchés avec regret. C'est son moteur, sa seule force pour avancer, sa fierté devant les vitrines.
Et ouah, ce que c'est joli, tout ce vent coloré.
Mais c'est du vent quand même, Scarlett, tu sais.

Au bout d'un temps, Scarlett, elle a comprit qu'elle n'était malheureusement pas la seule petite fille gâtée de dix-sept ans à arpenter les couloirs d'Aisling. Alors elle a décidé, inconsciemment, d'être la pire ! La plus blonde, la plus mince, la plus riche, la plus conne, la plus triste et la plus détraquée.
Ce serait trop dire que d'appeler Scarlett une garce, une manipulatrice, une hypocrite, car au fond elle est franche, elle ne ment pas sur l'essentiel : qui la prend après tout pour autre chose qu'elle-même ? Scarlett Reed, une fille un peu amusante, un peu chiante, très énervante, assez cinglée quand on y pense. Ce n'est pas un mensonge de temps à autre, un objet sans valeur dérobé au hasard qui y feront quelque chose.

C'est que je la connais, quand elle s'agite dans son bocal, quand elle se secoue et se perd dans tous les coins, en quête avide d'affect, en recherche active de vie, assoiffée, affamée, je sais qu'elle est fausse dans tous les sens, cette pauvre fille ; je sais qu'elle n'est vraie que dénudée et effrayée dans le miroir qui la glace et qui la fige, qui en fait une horreur moderne, une sublime image : la Jeune Fille.
La jeune fille est blonde, la jeune fille n'est pas belle, mais la jeune fille est jolie, de ce charme étrange qu'ont les papillons de nuit débiles et effarés, effarés brûlés dans les lumières électriques des lampes à halogène ; la jeune fille est jeune et sa peau laiteuse est impeccable, prête pour marquer de manière indélébile tous les premiers chagrins et terreurs de son âge ; la jeune fille est une vierge, au sens hautement divin du terme, car sa virginité est un mystère caché dans un coin de son regard, c'est son seul vrai secret, et peu importe en vérité, elle reste la jeune fille. Elle reste déliquescente et adolescente, avec une odeur de dentelle et la fumée des cigarettes fumées en cachette.
Car oui, Scarlett qui fait illusion en flou artistique sous les yeux ébahis des passants, et Scarlett nue et maigre et triste et fade ne sont vraiment la même que sous l'éclairage émouvant des réverbères, sur un trottoir en pleine nuit, quand le cœur gros et le vague à l'âme elle se surprend à pleurer, pour un rien, pour un mot de travers, une lumière dans le noir. Étanchéité de ton sourire dans les eaux du désespoir.

Je sais qu'on pourrait donner bien des noms à tout ça, qu'on pourrait tout coller en petites étiquettes sous des flacons colorés, en lettrines qui diraient hyperactivité, personnalité borderline, dépression, somnambulisme, neurasthénie, anorexie, boulimie, insomnie, kleptomanie, mythomanie, nymphomanie, toxicomanie et peut-être d'autres encore plus jolies, plus jolies encore, mais Scarlett n'est pas folle ; tout du moins pas plus que vous et moi, pas plus que l'alcoolique ou le psychorigide que chacun porte en lui, juste humaine, pathétiquement. Banale à en pleurer.

Scarlett, c'est un château de carte. Frêlement déposé, artistiquement composé. Il y a du vent qui passe entre le papier, il y a des détours qu'empruntent des courants d'air. La structure est bancale depuis la création, elle est née trouée. On a beau la retenir, elle se fait fragile, et il semble qu'une aide extérieure ne ferait qu'aggraver sa chute. Et puis, qu'est-ce qu'on s'en fout. On la lâche, advienne que pourra. Alors elle s'effondre, Scarlett.
Et elle s'efface.


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virgin suicides
DON » la cristallomorphose.
DESCRIPTION » Scarlett peut transformer son corps en cristaux. Cristal pouvant être du sel de mer (ben oui) ou bien une variété de verre très solide, ou encore, le nec plus ultras, gemmes et pierres précieuses. Ça fait très princesse. Elle peut transformer des parties de son corps, (si seulement elle y arrivait, elle pourrait cracher des rubis en transformant sa salive, zats so sexy) ou opérer une transformation totale de tout son organisme : boule à facette style. Dans ce cas là, elle ne peut théoriquement pas manger/boire/etc ni n’en a le besoin vu que ses organes sont également, bah, en pierre(s). Mais dans le même temps, elle aura des difficultés à voir – ses yeux ayant choisi l’option kaléidoscope – et à parler sans que ça résonne bizarrement dans tous les sens – les cordes vocales en verre, tout ça. Les cristaux peuvent être divers et donc de couleurs et transparence différente, ce qui est très pratique pour les assortir à votre tenue du jour (wtf). Stroke aime bien son don, en passant tout à fait outre le côté défensif ou utile qu’il pourrait avoir si elle s’attardait à le travailler, pour la simple raison qu’il est joli et décoratif.
MAITRISE » pas au top, on s’en doute, vu qu’elle ne l’a pas découvert il y a si longtemps ; elle essaye cependant de faire du mieux qu’elle peut pour le maîtriser, dans les limites de sa motivation. Selon son état de santé (qu’elle aie mangé ou pas y joue un grand rôle), le cristal sera plus ou moins solide : dur comme du diamant ou fin comme du verre, ce qui n’est pas pratique car si elle se « casse » il faudra appeler Léandre à la rescousse (c’est un coup à perdre sa main droite parce qu’on a applaudi). Ensuite, elle n’est jamais arrivée à une transformation totale, c’est trop galère, et transformer un membre entier (supposons une main, avec la chair le sang les nerfs et tout ce bordel) lui est extrêmement difficile et l’épuise. Le seul truc qu’elle arrive à faire assez bien, c’est transformer ses ongles : une manucure simple, pas cher et bling bling ; elle arrive en se concentrant à transformer une légère couche supérieure de sa peau afin de briller au soleil COMME LES VAMPIRES DE TWILIGHT ce qui est vous en conviendrez un achèvement en soi. Pour ce qui est du temps de transformation, il varie en fonction de l’importance de la chose transformée et de son état de fatigue (en général pas au top). Quand à la variété du cristal, ce n’est pas très difficile et ne demande pas un énorme effort de concentration, donc elle gère la moitié du temps ; bien sûr, elle se débrouille quand même pour se foirer le reste du temps : « Oh mon dieu, je me suis transformée en saphir alors que je voulais être en topaze », il y en a qui ont de vrais problèmes.

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Les ELEM sont sa classe, elle se sent donc des affinités avec eux, quoi qu’il en soit de leur caractère. Là-bas, tout est beau et tout brille ; elle est en parfaite adéquation avec les grands egos et leur morale générale.
Les SPE l'intriguent pour la plupart, et même si elle les dénigre à tout vent pour la beauté du sport, dans les faits elle les aime bien pour leur côté high, hipster and shit. Même s'il y a quand même de grands autistes dans le tas.
Les PHY sont marrants, leurs fêtes sont sympas, et bien que quelques un soient de vrais cas sociaux, dans l'ensemble c'est des gars biens chez qui aller frapper pour la party hard. Toujours partante pour squatter chez eux même si c'est pour écrire au marqueur rouge « sale phyyy lol ixdéééé » sur une joue innocente à trois heures du matin.
Les PSY la laissent souvent un peu confuse ; car bien qu'elle les apprécie plus ou moins, elle ne sait pas toujours sur quel pied danser. En général pour couper court à ses réflexions internes du style « IS THAT EVEN HAPPENING OR IS IT JUST FANTASY ? » relatives à leurs dons, elle se dit que la vérité c'est que de toute façon ils sont tous emos, et oublie tout à propos de leur supposée hypocrisie.

sometimes i think i was born backwards.
Je ne peux pas me rappeler de tout.
Je sais que l’un des derniers jours de l’été, je me promenais avec ce type, Drew, et qu’il y avait plein de gens dans le jardin. J’avais passé l’après midi enfermée dans la salle de bain du haut à sniffer pour oublier que j’allais rentrer en cours et que mon frère allait au lycée à l’autre bout du monde. Je me souviens qu’en descendant vers six heures Grand-mère m’avait dit : « Tu devrais prendre quelque chose contre ton rhume, Alison, tu as le nez pris. » Grand-mère nous appelle par nos seconds prénoms. Alison, c’est ma tante. Elle faisait de la compétition équestre, puis un jour elle a déménagé pour se lancer dans la photographie, le théâtre, la musique ou le mannequinat et on a plus entendu parler d’elle pendant six ans, jusqu’à ce que son copain – un type au crâne à moitié rasé qui peignait tout le temps des yeux ensanglanté – la retrouve raide dans l’espèce de squat à Brooklyn où elle vivait. Grand-mère m’appelle par le prénom de sa fille morte d’overdose et personne n’y trouve rien à redire. Je suppose que ça dérangerait quelqu’un dans une famille normale, mais il s’agit de la mienne. « Et va te changer, Alison, le violet te donne l’air séropositive. »
Parfois, Grand-mère est la seule fichue personne stable de mon univers et j’ai envie de pleurer sur son épaule en lui racontant tout.
Parfois, c’est juste une vieille bonne femme aigrie et à moitié folle.

Les invités se pressaient tous devant la maison, et les lumières sur le gazon, dans le noir, c’était vraiment joli. Vraiment très joli. Je marchais avec ce type, Drew – je l’ai déjà dit – et j’étais complètement larguée. Il n’était pas particulièrement laid ni particulièrement intelligent ni quoi que ce soit de plus que les autres ; dans l’état où j’étais, il n’était pour ainsi dire rien du tout. Juste une voix qui parlait de je ne sais pas quoi. Deux yeux et une main dans ma jupe. Pas grand chose dont je me rappelle, pour marquer cette soirée mémorable de ma vie. Les lampions dans le noir, la fin de l’été dans les Hamptons, une voix et des mains, c’est tout, je le jure. Mais j’étais vraiment au-delà de tout, parce que la veille jusqu’à tôt dans la matinée, j’avais pris plein de trucs avec la fille des voisins d’enfance, une grosse – au moins du 38 – avec des dents ultra-blanche et des cheveux abominables qui avait un peu de tout. En rentrant, et avant la soirée, j’avais rajouté des calmants et un antidépresseur.
Je comprenais rien à ce qu’il disait mais ça me plaisait. Paradoxalement, je voyais mes mains un peu bizarrement, et j’arrêtais pas de me gratter les ongles, je me sentais comme s’ils avaient durcis, c’était tout drôle. A un moment, Drew s’est arrêté et a regardé : « T’as les ongles qui brillent. » « C’est du vernis », j’ai répondu. C’était bizarre et en même temps la suite l’était encore plus, parce que j’étais vraiment dans le pire des états, et j’avais envie de pleurer parce qu’Alexander s’en allait le lendemain, parce que Papa ne revenait pas avant deux semaines, parce que je ne reverrai sans doute jamais ce type et que je m’en foutais complètement, et parce que je me sentais vraiment seule, malade et que j’avais besoin de crier. On s’est embrassés et je n’ai pas vraiment su si je sentais le goût de sa bouche ou si c’était l’arrière de mon propre crâne. Tout a explosé.
Je sentais mon sang couler un peu partout de ma tête à mes jambes et je voyais les feux d’artifices, pas comme je les avais imaginés, et dans un univers lointain les lumières sur la pelouse. Alors que mes yeux sont devenus de drôle de kaléidoscopes ; et c’est là que je me suis sentie me vider, comme si mon corps n’avait jamais été qu’un mur entre l’univers où j’appartenais depuis toujours.
Ce soir là je suis morte, comme il y a bien des manières de mourir.




J’adore les aéroports. Si je pouvais y rester toute ma vie, ça ne me dérangerait pas. Il y en a qui aiment prendre le train, d’autres qui ont des fantasmes sur les voitures, mais moi rien ne m’emporte plus haut que le passage des portes à tambour. La vie me semble belle quand elle est propre et sécuritaire, quand la nourriture est enfermée dans les petites quantités acceptées en cabine. En y repensant, j’aurai passé une grande partie de mon enfance et de mon adolescence entre Heathrow, JFK, sur les traces de Papa pour le week-end ou quelques semaines. Je crois que c’est quelque chose qui me suivra toute ma vie, comme l’émotion que l’on ressent quand on croit apercevoir sa terre natale. Ou un truc du genre.

J’habite à l’hôtel depuis bientôt huit ans, quand Papa est parti et que Maman est restée. Les hôtels, d’une certaine manière, sont un prolongement naturel des aéroports ; une sorte d’intermède entre l’univers de la prise en charge et du tout-est-sous-contrôle, et le monde non désinfecté au gel antibactérien. Les hôtels, antichambre du réel. S’y installer définitivement, c’est refuser de grandir. Oh, bien sûr, le truc, c’est qu’on ne se dit jamais qu’on y reste pour toujours. On est comme les expats qui un matin se sentent mieux à l’étranger qu’au pays. C’est le problème, avec les hôtels. A force d’y séjourner, on se réveille un beau jour et on découvre que le monde réel vous a expatrié.
En général, je suis à l’hôtel à New-York, où je vais à l’école – où j’allais à l’école avant que tout ce qui est arrivé n’arrive. Je ne fais pas grand chose de mes journées, j’essaye de suivre mes leçons mais en général je n’y comprends rien et je suis trop fatiguée. C’est parce que je ne mange pas assez. Alors je sors avec des copines, je rencontre des garçons et puis voilà. Ne comptez pas sur moi pour pleurer et révéler au monde que les riches ne sont pas heureux – j’ai vu ça dans plein de films, et franchement, de qui on se moque ? Bien sûr que non, pauvres cons. Personne n’est heureux, pas les riches plus que les pauvres ni les minces plus que les gros. Je ne vois pas pourquoi j’en ferais des montagnes pour un truc que tout le monde sait déjà.

J’ai passé quelques mois assez atroces après la fin de l’été. Je comprenais encore moins de choses que l’année dernière, Alexander était dans son école privée, Papa était là deux jours toutes les trois semaines et je m’ennuyais à mourir, plus que jamais. Quand je n’avais rien à faire, j’écrivais des listes de trucs que je mangerais quand je serais morte, ou vieille, mais à choisir je préférerais morte, et ça prenait des pages et des pages. J’étais tout le temps fatiguée, plus que jamais. Quand je dormais à la maison – à la chambre – je m’endormais avec mon crocodile en peluche qui appartenait à Alison. Il s’appelle Mozzie. Il est immonde, abominablement moche, mais il est tout doux et tout usé. J’appelais des services d’aide au toxicomanes en attendant que mon père décroche sur l’autre ligne (il ne décrochait jamais). J’évitais les appels de Maman, j’avais un peu peur qu’elle me donne le cancer du sein par téléphone interposé. Je recevais tout le temps ces lettres bizarres qui ressemblaient à des blagues, sur des écoles underground à New-York qui allaient m’apprendre à contrôler mes cristaux, le parfait programme de secte – je les ai faites bouillir et je me suis fait un thé. J'en ai bu une gorgée et je n’ai rien pu avaler pour deux jours. Je fumais beaucoup et je regardais des émissions terrifiantes à la télé, complètement débiles en elle-même, mais terrifiantes parce qu’ils étaient tous gros. Je m’endormais en pleurant et je rêvais qu’on me faisait bouillir jusqu’à ce que je grossisse.

Le type du 29 août, Drew, Andy, Andrew, bref, il a été vachement réglo avec moi. Il m’a appelée plusieurs fois et on est sortis, en soirée, mais sans aller à des fêtes, juste dans la rue, et c’était vraiment super. J’aime bien ce gars, parce qu’il parle beaucoup, mais pas comme tous ces autres gars qui te parlent d’eux ; lui, c’était un peu comme moi, il n’avait jamais grand chose à dire mais il parlait pour ne pas laisser le silence s’installer. Du coup je pouvais me taire et c'était reposant. On est allé voir plein d’endroits, des ponts et des cul-de-sacs, c’était marrant. Je lui ai présenté mon crocodile en peluche et il a pas rigolé. On a recueilli un chat, et il me l’a laissé. Il est beige avec le bout du museau, des pâtes, des oreilles et de la queue tout noir, et les yeux bleus. Il a voulu qu’on l’appelle Céline, même si c’était un mâle. Je n’ai rien contre. J’adore leurs collections de l’époque Phoebe Philo. Un soir, sur le pont de Triboro, il s’est mis à rigoler et à commencer à me raconter que ses parents étaient morts et qu’il devait quitter le pays, ou rouler jusqu'en Californie et des conneries de ce genre. Je l’ai plus trop revu après ça. Ça m’a fait bizarre, en même temps, que ce type aie des parents, parce que j’avais presque oublié qu’il n’était pas qu’un personnage secondaire de ma vie. De ma vie, ce grand film d’auteur en noir et blanc, sans scénario ni dialogues.




Et si on va encore après, tout a peut-être commencé dans une cave enfumée avec de la sono pourrie, les murs bleus, un canapé défoncé, le 2 janvier qui a suivi. J’étais assise, coincée entre deux types qui voulaient découvrir le territoire inconnu entre mes cuisses. Je regardais mes jambes, parce que je les adore. Elles sont minces. Elles rentrent dans mes jeans. Elles sont comme devraient être toutes les jambes. J’apercevais Alexander à l’autre bout de la salle. Je suis cinglée à propos d’Alexander. Littéralement, je l’adore. Parfois, j’ai l’impression d’être vraiment cinglée. Par exemple, à chaque fois qu’une fille s’approche de lui, je peux devenir hystérique. Ça tient sans doute au fait que petite j’étais vaguement amoureuse de lui – pas grave, mais comprenez moi : c’est mon frère, il est beau, il est marrant, il me laissera jamais tomber. J’étais toujours collée à ses basques, hypra fière devant mes copines et tout. Puis j’ai grandi. J’ai compris que les choses s’en vont, spécialement si elles sont bien. Ça part un jour, et un jour mon frère épousera une grosse idiote qui lui fera des gros enfants qui m’appelleront « Tata » – oh mon dieu, donnez moi mon overdose ou mon cancer avant que cela n’arrive, ne m’en parlez même pas. J’ai envie de vomir.

La musique était vraiment bizarre, j’avais mal au cœur. Après être allée vomir ma demi-chips, on m’a proposé une ligne et comme je suis polie, j’ai accepté.
Souvent, j’ai l’impression d’être deux personnes différentes. Il y a Scarlett, vous voyez (tout le monde connaît quelqu’un comme moi dans son entourage, alors forcément, vous voyez), qui rit doucement, boit du champagne, embrasse un type, titube, finit avec un autre type et se fait ramasser en petits morceaux par son frère à trois heures du matin pour retourner s’ennuyer dans sa grande chambre très chère. Et puis il y a moi, et pour tout vous dire, je ne sais pas quoi dire dessus. Des fois, j’ai envie de mettre à pleurer, comme ça, à cause des reflets dans une vitre ou des trucs dans le genre. C’est bizarre. Parfois, j’ai l’impression qu’on a tué la vraie moi à la naissance, qu’elle a subi un avortement volontaire, et qu’elle reste comme un poids dans mon ventre, comme un sale bébé mort-né. Et peut-être que si j’arrête de manger, peut-être que si je recrache tout ce que j’ai, alors elle partira et je pourrais enfin respirer.

C’était juste une soirée comme une autre avant que je me laisse tomber par terre, et quand j’étais allongée et que les autres criaient que c’était sûrement un coma éthylique, quand je sentais mes entrailles devenir de la pierre, prêtes à exploser en plein de morceaux, quand j’ai senti que j’allais me scinder en un milliard d’éclats de verre, croyez moi, au fond, c’était toujours une soirée comme une autre. Je peux me rappeler qu’Alexander a appellé une ambulance et que la nuit était froide, et qu’à un moment je ne vouais vraiment plus rien que les lumières mélangées dans ma tête, avant que mes yeux ne deviennent deux gros cailloux douloureux au creux de mes orbites. Mais c’est pas grave. C’est arrivé, c’est tout. En y repensant, je me disais juste qu’Alexander n’avait sûrement pas eu le temps de récupérer le numéro de la brune à qui il avait parlé, et que ça, c’était vraiment super.




J’ai vraiment beaucoup aimé l’hôpital. D’une, parce que c’était blanc, de deux, parce que Papa et Alexander étaient tout le temps dans la pièce d’à côté, de trois, parce que j’étais tellement bourrée de drogues que je ne pouvais pas ne pas sourire comme une tarée. Dommage que qu’ils m’aient lâchée au bout de sept jours.
On a eu plein de discussions, pendant cette courte semaine de ma vie où j’avais failli mourir et où soudainement tout le monde s’intéressait à moi. J’étais trop abrutie par les médocs pour faire autre chose qu’approuver quand on m’a raconté que j’avais un super pouvoir, que mon père en avait un aussi et qu’il allait falloir que je quitte mon école. J’ai juste pris ça pour la manière qu’ils avaient de m’annoncer que j’allais chez les fous, jusqu’à ce que je fasse le lien avec les ongles qui brillent et les yeux kaléidoscopes. Je suis une pierre géante. Je suis une pierre géante qui brille. Génial. Papa voulait que j’aille habiter chez Maman, parce que c’était mieux, un habitat stable avant que j’aille chez dans mon école de mutants. J’ai fondu en larmes. Tout mais pas ça. Je suis retournée à Bristol une fois depuis mes neufs ans, c’est assez pour savoir que Maman et sa prothèse mammaire me donnent envie de me jeter du pont.
Parfois je me dis que c’est peut-être une maladie familiale. Prenez Alexander, que tout le monde aime : personne ne sait rien de lui et de ce qu’il pense, et pour le connaître un peu, je me demande s’il n’en sait pas beaucoup plus lui-même. Prenez Papa, qui jette les filles et les chambres, qui continue à voler autour du monde pour vendre de la nicotine et tuer encore plus de gens, toujours le plus vite possible, sans même plus savoir pourquoi il se lève le matin. Prenez Maman, qui vit seule dans la grande maison vide avec des photos de nous encore affichées partout, qui cumule deux emplois, qui grossit et s’enfume et se laisse crever avec son sein en moins dans l’indifférence générale. Et puis moi, sur mon lit d’hôpital tout blanc, parce qu’au fond, tout le monde s’en fout des filles dans mon genre, moi la première.
J’ai juste l’impression d’avancer sur une autoroute dans le noir, abrutie par les phares des voitures et essayant le mieux que je peux de me faire écraser.

Papa a voulu que j’aille à l’école pas loin de chez Maman, et pas loin, dans l’optique d’un type qui prend la voiture pour acheter des timbres, c’était le pays d’à côté. Il ne voulait pas que je reste à New-York, j’avais des mauvaises fréquentations, bref. J’ai accepté. Au fond, je m’en foutais. C’était comme si tout était fini depuis longtemps, et qu’est-ce que j’en ai à foutre, de l’université où j’irais si j’y vais, de ce que je veux faire plus tard, des projets que je pourrais avoir. J’ai toujours été comme ça. Je changerais jamais.
C’est d’un triste.
Avant de retourner dans son pensionnat, Alexander est venue me parler. Papa était allé acheter des clopes hors de l’hôpital. J’avais hâte de recommencer à fumer. Il s’est assis et il a eu son sourire bien connu, et je n’ai rien eu à ajouter. « C’est bien, ici ? », il m’a demandé, un peu pour rigoler, en jouant avec l’accoudoir repositionnable de sa chaise.
« Dément, » j’ai répondu. « Ils m’offrent des repas à toutes les heures de la journée, ils s’énervent même pas si je les prends pas. Ils ont ces petites pilules bleues qui te donnent l’impression que tu vas bien. A pleurer. »
Il a souri. J’ai senti que c’était le moment ou jamais pour rajouter quelque chose. « Je voulais te demander », j’ai dit, « si tu pensais qu’il y avait un sens à la vie ? »
J’ai attendu qu’il éclate de rire. Il a juste regardé la fenêtre d’un air pensif.
« Je ne sais pas, » il a dit au bout d’un moment. « Tu sais, Scar, je pense que c’est surtout une question de choix. Tu sais comment ça commence, tu sais par quoi ça finit. Entre temps, tu décides. »
Ça m’allait. Je me suis appuyée sur mes oreillers. « Je recommence à manger à la rentrée. Pour te faire plaisir. » Il a souri. J’aime mon frère, mais putain, s’il pouvait arrêter de temps à autre et me dire quelque chose, j’apprécierais beaucoup.
Je n’ai plus rien dit. C’est marrant, j’avais l’impression d’avoir eu une réponse, c’était même le cas. Mais je comprenais encore moins de choses qu’avant.




J’ai revu Andy l’été d’après. J’étais sortie de l’hôpital, rentrée à Aisling et tout et tout. J’avais rencontré des gens, on avait fait des trucs. C’était deux jours avant le 1er aout, et j’avais encore seize ans. Il m’a laissé un message au beau milieu de la nuit, qui disait en substance : « Je suis à New-York, si tu veux on peut se voir. Tu sais, je déteste la pluie. Embrasse Mozzie de ma part. » Comme il était deux heures du matin et que personne n’était là, je l’ai rappelé et je suis sortie en chemise de nuit blanche.
On est allés à McDonalds. Il m’a raconté des histoires d’alligators et de forêt amazonienne. C’était chouette. A un moment, je l’ai regardé, et j’ai failli lui dire quelque chose. Au fond, j’avais l’impression que c’était un peu de sa faute, tout ça, l’hôpital et tout, mes mois de dépression d’avant ; j’avais le confus sentiment que tout cela ne serait pas arrivé s’il n’avait pas en premier lieu brisé le secret de mon corps. Mais je n’ai rien dit. Il ressemblait un peu à Alexander, en fait, quelque chose dans l’expression et dans les traits. Peut-être que mes amours de petite fille contrariée avaient joués en sa faveur. Il m’a regardé le regarder, et il a souri. J’ai souri.
J’ai compris, à ce moment, qu’il ne serait jamais un amoureux, ni un frère, ni même un amant à nouveau ou ce qu’on peut appeler un ami. Il était juste là, de passage de ma vie comme moi dans la sienne. Mais il avait quelque chose de moi pour toujours, et moi quelque chose de lui. Ça ne m’a pas fait ressentir quelque chose de spécial. C’était juste comme ça. Autour de nous, des gens ont commencé à arriver, à remplir le vide entre nous. Alors on est sortis.
On a marché un peu. « Tu sais, après-demain, c’est mon anniversaire. Je vais avoir dix-sept ans. » « Ça, c’est cool, dis moi. Qu’est-ce que tu demandes ? »
Je me suis appuyée à un mur. J’ai regardé trois taxis passer. Je portais sa veste sur ma chemise de nuit. J’ai commencé : « Oh, tu sais, la paix dans le monde, tout ça. Six chatons albinos. La fin du malheur. Ne plus jamais avoir faim. Dormir, dormir, dormir. »
« Moi, je demande un alligator en peluche. »
J’ai ouvert la bouche, puis j’ai ri. On s’est assis par terre. C’était sale et dégueulasse. Ça m’a beaucoup plu. « Je retourne en Irlande dans un mois. C’est une école pour les cinglés dans mon genre. »
« Ils sont tous blonds et ils font tous du 32 ? », il a demandé d’un air ingénu. Il me faisait rire. Putain, je riais vraiment pour rien. J’avais soudain très très chaud et il a commencé à pleuvoir, alors il m’a ramenée à l’hôtel. Il est monté une minute, j’ai fumé une clope, puis il est reparti. Je l’ai jamais revu depuis. Il est passé quelques jours plus tard quand j’étais pas là. Alexander a récupéré mon cadeau d’anniversaire ; c’était un carton avec un chat blanc et un mot disant « il s’appelle Hemingway ». C’est une femelle. Je l’appelle Hemie, elle s’entend assez bien avec Céline.
C'est horrible. Je suis une fille blonde qui aime bien les chatons.




Maintenant je me tais. Je vous en dis pas plus. Je me rappelle de pas grand chose, et plus je les raconte, moins je suis sûre qu’elles se sont réellement produites. Peut-être que j’ai rêvé des tas de trucs. Des trucs que j’ai cru voir se produire dans ma vie. des trucs que j’ai cru faire. Des trucs qu’on m’a faits. Ce ne serait pas génial ? J’adore me dire que quatre-vingt-dix pour cent de tout ça n’est qu’un rêve.




citation italique de J. McInerney.


ÂGE » INFINI
SEXE » ...charmant.
AVATAR » Terumi — Inazuma Eleven, et les blondes randoms passant par là.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? » cé mon destain
PENSEZ-VOUS DEMANDER UN PARRAIN/UNE MARRAINE ? » owiiiii owiii il me ferait des cupcakes aussi ? non ? ah.
AUTRE CHOSE ? » Scarlett 1.0 n'était pas assez Mary-Sue, que voulez vous. (et si vous avez bien retiendu la leçon, c'est mon DESTIN)
et oui, c'est scarlett qui a mangé charlotte.
lula
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.



Dernière édition par Scarlett A. Reed le Ven 13 Jan - 21:08, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: they ordered me to make mistakes • scarlett   they ordered me to make mistakes • scarlett Icon_minitimeLun 26 Déc - 11:57

... Alors déjà.

I DIDN'T EAT FOR THREE DAYS SO I COULD BE LOVELY HIII c'est Cassie hiiii. Du coup, pour la peine j'ai envie de dire un "Woah" de circonstance en lisant cette refonte. C'est juste superbement mené ♥ Et puis en lisant ça je me rappelle pourquoi Leif la kiffe tant.
BON. Puisque refonte et que plus contrôle de la colle, je te propose... la cristallomorphose ou contrôle des cristaux je sais pas j'hésite, un truc avec les cristaux, c'est toi qui vois. Puis sinon (edit ; un jour j'arrêterai de confondre deux dons.)

Enjoy !
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MessageSujet: Re: they ordered me to make mistakes • scarlett   they ordered me to make mistakes • scarlett Icon_minitimeJeu 29 Déc - 19:24

Gniiihiiih oui les cristaux c'est parfait, c'est joli ça brille c'est Swarovski c'est bling bling.
Juste pour faire comme la méchante dans X-Men je prends la CRISTALLOMORPHOSE ♥
Huuuhuuu merciiii ;; Scar elle fait un bisou à Leif.

Je me mets sérieusement à l'histoire. (que j'essaie de finir vite, mais ne soyons pas trop optimistes)
MERCI BEAUCOUP. DIEU VOUS GARDE.
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MessageSujet: Re: they ordered me to make mistakes • scarlett   they ordered me to make mistakes • scarlett Icon_minitimeVen 13 Jan - 21:11

Je déclare cette fiche terminée sinon je mettrais des années à l'écrire.
( I'M NOT A MODEL I SWEAR. ) ( bonjour chez vous. )
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MessageSujet: Re: they ordered me to make mistakes • scarlett   they ordered me to make mistakes • scarlett Icon_minitimeLun 16 Jan - 22:38

J'aimerais bien pouvoir dire un truc plein de philosophie ou au moins à la hauteur de cette fiche, ne serait-ce que la moitié, mais tu mets la barre un peu haute.
Merci pour ce moment plein de parfaitittude, je sais pas où est la Mary-Sue dedans, elle doit être bien cachée derrière Scar qui est pourtant bien maigre.

Si on bougeait cette fiche d'ici ♥ ?
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MessageSujet: Re: they ordered me to make mistakes • scarlett   they ordered me to make mistakes • scarlett Icon_minitime

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