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 J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine

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Santana V. Richard
J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Rangpsy
Santana V. Richard

Messages : 45
Date d'inscription : 31/12/2011


It's a kind of magic.
Age du personnage : 20
Nationalité: anglaise
Relationship:

J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Vide
MessageSujet: J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine   J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Icon_minitimeSam 31 Déc - 18:47

Santana Violine Richard


.
tournent les violons
J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Icon_v10
✂ Surnom : On la surnomme souvent Violin, comme le violon en anglais, voilà. Sauf qu'elle joue de l'alto mais bon, elle ne se vexe pas, ce n'est pas de votre faute si vous ne faites pas la différence. Vous pouvez l'appeler par son deuxième prénom aussi, ça ne la dérange pas.
✂ Age : 20 ans
✂ Année : Neuvième
✂ Année d'arrivée : Sixième, elle a découvert son don un peu tard
✂ Classe : Aucune idée, je vous laisse choisir (juste pas PSY svp je tiens à ma réputation de boulet merci)
J'veux des violons dans ma vie


.
et des décors en cartons aussi
Santana, c’est cette fille, grande et élancée, qui traverse les couloirs à longues enjambées, le dos droit et le regard assuré. Elle a toujours l’air absorbée dans ses révisions ou à travailler le violon.

Alto, alto, marmonne-t-elle avant de replonger dans son étude.

On vous dira qu’elle n'est pas très drôle, qu'elle a l’air hautain, qu’elle ne parle pas à n’importe qui, et surtout pas pour ne rien dire, et qu’elle ne sait rien faire d’autre que travailler. C’est vrai qu’elle a l’air un peu trop sérieuse, à squatter la bibliothèque à chaque pause de midi, mais quand on travaille un instrument à côté, il faut savoir s’organiser et faire des sacrifices. Si ses notes sont en majorité très bonnes, Violin rencontre de gros problèmes avec son don. C’est bien simple, elle n’a jamais passé son examen de fin d’études en EPS. Elle a demandé une dérogation à Aliénor pour passer directement en huitième puis en neuvième année, sachant parfaitement qu’elle n’avait pas le niveau nécessaire pour quitter l’école. Elle ne le regrette pas, mais elle aimerait bien en finir cette fois-ci, c’est pourquoi elle se donne à fond. Le reste, ça va. En raison de la vie itinérante de ses parents, elle a été déscolarisée jusqu’à ses seize ans. Elle s’en est toujours bien sortie, mais pour son don c’est autre chose. En même temps, le découvrir à dix-sept ans n’aide pas forcément.

Je n’ai pas le temps pour ça, désolée.

Santana n’est pas asociale, loin de là. Elle adore les fêtes et la musique, mais elle culpabilise rapidement si elle n’a pas respecté son quota de révisions pour la journée. Loin de se plaindre, elle se contente de remballer toute proposition festive avec fermeté, peut-être un peu trop, m’enfin c’est pour son bien, elle se remerciera plus tard. Elle n’est pas du genre à juger les gens, aussi la fêtardise et le m’enfoutisme des Physiques et des Spéciaux ne lui fait ni chaud ni froid, cependant elle déteste qu’on lui force la main, et il lui arrive de se montrer un peu trop sèche parfois. Elle est la première à regretter et à essayer de se rattraper.

Je viendrai la prochaine fois, c’est promis.

Malgré elle, les promesses qu’on ne sait pas tenir sont devenues sa spécialité.

En même temps, vous faites la fiesta toutes les semaines, et les examens sont dans un mois…

Elle lève à peine les yeux au ciel, de toute façon vous avez compris ce qu’elle en pense. Santana n’est pas vraiment démonstrative. Ce n’est pas pour autant qu’on doit la traiter de snob, comme c’est le cas parfois.

Je n’ai rien à voir avec les snobinards qui peuplent les rangs des Elémentaires. Est-ce que McQueen écoute du jazz ? J’en doute. Et Eastwood, il a l’intégrale de Bob Marley ou de Rihanna sur son mp3 ? Sûrement pas, déclare-t-elle avant de tourner calmement une page d’un concerto pour alto de Schubert. Ahem.

Santana peut paraître froide ou hautaine aux premiers abords, mais il est dans sa nature de se montrer distante avec les étrangers. Elle met beaucoup de temps à se rapprocher des autres mais, une fois qu’elle vous connaît, elle est adorable. Son côté « grande sœur » reprend le dessus, d’ailleurs elle est contente d’être à Aisling, où il y a tant d’élèves d’âges différents. Elle ne supporterait pas d’évoluer dans un milieu exclusivement composé d’adultes. Elle adore les enfants, ça lui rappelle son frère et sa sœur, elle aime passer du temps avec eux, jouer ou simplement discuter… même si elle n’est pas du genre tata gâteau. Même quand elle est à l’aise, elle s’agite rarement, par contre il lui arrive de sourire, rassurez-vous… C’est quand même avec les jeunes qu’elle se sent le plus en confiance, elle a moins l’impression d’être entourés d’hypocrites. Dans l’ensemble, on peut dire que c’est quelqu’un de calme, de posé et de patient, et de compréhensif tant qu’on ne s’attaque pas à ses principes – et le planning des révisions en est un. Elle est assez facile à vivre pour peu que l’on prenne la peine de la connaître, et gentille, sans tomber dans la niaiserie, d’ailleurs elle déteste les bonnes poires. C’est plus fort qu’elle, il faut qu’elle leur remette les pendules à l’heure. Qu’elle leur apprenne la vie, parce que c’est pas tout rose, eh oui. Malgré son âme d'artiste, Violin est très terre-à-terre. Mais c’est pour votre bien, vous la remercierez plus tard.

Entrer dans un orchestre ? Mmh, c’est très joli de vivre de sa passion, mais ce n’est pas pour moi.

Voyager ne l’intéresse plus, elle rêve de se poser quelque part et d’y rester jusqu’à la fin de ses jours. Elle se voit bien dans une petite maison de campagne, loin des agitations de la ville… mais pas trop quand même. Avec un chat et peut-être des enfants, si le futur père n’a rien contre les familles nombreuses… Ce qui est sûr, c’est qu’elle enseignera la musique, de préférences à des enfants, pour combiner ses deux passions.
Tu m'touches, j'te bouffe.


.
✎ Don : Identification Rythmique
✎ En détail : Si toi aussi, tu rêves d’anticiper les blagues de tes petits camarades en te retournant systématiquement avant qu’ils te surprennent d’un « BOUH ! » criard, de leur jeter un « je savais que c’était toi » d’un air parfaitement confiant et pas le moins du monde surpris, et de les faire mourir de jalousie tellement t'as trop la classe, alors l’Identification Rythmique est faite pour toi. Ce n’est pas le don qui sauvera le monde, mais ça confère une certaine classe, de reconnaître n’importe qui aux rythmes qu’il produit, de la respiration stressée en passant par le battement de son cœur – ce dernier s’avérant moins utile sachant qu’on l’entend rarement sans savoir à qui il appartient. Mais bon, c’est toujours sympathoche d’entendre battre la mesure autour de soi. Santana, elle n’a pas besoin de métronome.
Bien sûr, une bonne maîtrise évite les confusions, et une bonne oreille permet d'identifier des rythmes plus discrets.
(À ne pas confondre avec l’ouïe sur-développée, bien sûr.)
✎ Maitrise : Qui a dit « ce don est fait pour toi » ? Pas elle, en tout cas. On aurait pu croire qu’elle le maîtriserait en un claquement de doigt, parce que musicienne oblige, elle a l’oreille musicale, mais non. Rien à voir. Oreille musicale ne signifie pas oreille absolue, et ça c’était déjà la grande frustration de Violin avant de se découvrir un don. Alors se rendre compte qu’on est incapable de discerner les pas d’un prof de ceux d’un élève à la bibliothèque, ça la fout mal. Non que Santana soit du genre à ouvrir un livre random pour faire semblant de bosser quand elle est fatiguée, hein. 4/10
J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine 393s10
✎ Elle & les ELEM : Les plus hautains, mais Santana est bien placée pour savoir que ce n'est parfois qu'une façade et elle soutient ceux qui tentent de se débarrasser de leur mauvaise réputation. Elle respecte également ceux qui travaillent beaucoup leur don car pour beaucoup, il est puissant et dangereux. Ça ne l'empêche pas d'avoir un peu de mal avec certains.
✎ Elle & les SPE : Les glandouilleurs de service, ceux avec des dons bizarres. Santana ne les côtoie pas tellement mais ils semblent être les plus facile à vivre, et eux au moins, ils ne se préoccupent pas de cette histoire de guerre inter-classe. Elle se demande bien ce qu'ils font de leurs journées, à force de sécher les cours...
✎ Elle et les PHY : Les bons vivants. Elle avait souvent entendu parler de leurs fêtes avant de s'y retrouver invitée, et évidemment, elle n'a pas été "déçue". Elle ne se préoccupe pas trop de la petite guerre entre sa classe et la leur, tant qu'ils n'insistent pas pour qu'elle viennent s'amuser alors qu'elle a encore une compo d'histoire à finir pour demain...!
✎ Elle et les PSY : Elle est plutôt contente de sa classe, car ils sont calmes ; eux au moins, ils comprennent qu'elle veuille travailler et ils respectent sa tranquillité ! Par contre, elle n'aime pas trop le stéréotype qu'on en fait (petits, bruns, menteurs...) et elle n'apprécierait pas qu'on lui colle cette étiquette.

J'ai beau dire que j'adore


.
je maudis tes histoires père castor

J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Bann_s13

« J’aime pas les gens assis sur les bancs
J’aime pas les vieux qui r’gardent passer le temps
»


Santana Violine Richard a eu une vie passablement mouvementée. Son père, musicien dans un grand orchestre classique, voyageait beaucoup ça et là pour des représentations, emmenant toute sa petite famille derrière lui. En dix-sept ans de vie, Violine a visité et vécu dans une dizaine de pays, ne s’installant réellement qu’à Londres il y a de cela quatre ans. Aujourd’hui à Aisling, elle est contente de pouvoir souffler un peu, même si elle ne compte pas passer sa vie entre ces murs. Son don, découvert sur le tard, lui pose pas mal de problèmes, et elle ne tient pas à rempiler pour une dixième année. Si tant est que ça soit possible. Ne lui faites jamais remarquer que son « Identification Rythmique » n’a rien d’impressionnant, de difficile ou de dangereux ; elle travaille son don comme le ferait une Élémentaire. Parfois, elle se dit qu’elle était bien plus heureuse sans don. Après tout, elle a vécu dix-sept ans en se sentant parfaitement normale. Où est le problème ? Est-ce qu’on ne pourrait pas faire si de rien n’était ? Est-ce qu’on ne pourrait pas faire comme avant ?

Indiana. Indiana, tu sors.
– Deux secondes !

Santana tapota contre la porte de la salle de bains. Sa petite sœur Dakota et elle – les jumeaux avaient des prénoms originaux eux aussi – attendaient depuis dix bonnes minutes dans le couloir exigu du van.

Ça fait une heure que tu es là-dedans, tes deux secondes…
– … tu peux te les mettre où je pense ! cria Dakota, moins diplomate que son aînée.
… sont passées. Parle pas comme ça, Dakota.
– Wesh c’est bon là tu m’a saoulée ! réplique Indiana alias I-Diddy, son nom de scène.

Il aimait bien faire des concerts de rap au coin du feu. Les chants et la guitare, c’est pour les scouts.

Toi non plus, tu parles pas comme ça.
– Sa mère Didi, tu pues ! T'as mis trois litres de parfum ?
– Wesh c’est bon là moi au moins je sais me faire beau sale cheum.
– Ta gueule espèce de kaillera à deux balles !
– Oh vazy comment tu m’parles toi j’suis pas une kaillera oké !
– On s’engueule pas à l’intérieur de la maison ! hurla leur mère depuis l’avant du van.
– C’est pas une maison d’abord. C'est un van.
– Ouais c’est bon là, t’as vu comment tu nous parles ?
– Je suis ta mère je te parle comme je veux, vas donc hurler dehors avec ta sœur, fils indigne !
– Mais il pleut !
– Justement ! L’orage couvrira tes gros mots !
– Oh ça va maman j’ai plus dix ans quoi tu peux pas me punir comme ça c’est trop injuste quoi !
– C’est vrai, tu n’as plus dix ans. TU EN AS ONZE ET TU FAIS CE QUE JE DIS !

Leur père passa la tête par la porte de la seule pièce que l’on pouvait considérer comme une chambre, clarinette à la main :

– Dites, c’est possible de répéter sans tout ce vacarme à côté ?
– Va dire ça à ton fils et à ta fille cadette ! Moi je me mêle plus de vos affaires ah la la c’est n’importe quoi N’IMPORTE QUOI c’est toujours moi qui fais tout dans cette maison !
– VAN ! hurlèrent en cœur les jumeaux.
– Maison ou van c’est du pareil au même dans cette famille on respecte le silence et le travail d’autrui ! PENSEZ À VOTRE PÈRE ET ARRÊTEZ DE CRIER !
– Euh, ouais. Pensez à votre père, répéta l’intéressé, peu convaincu.

Santana soupira. Vivre à cinq dans un van, aussi confortable soit-il, n’était pas de tout repos. On partageait tout, on n’avait que peu d’intimité et on n’avait droit au calme que durant la nuit, et encore c’était relatif : leurs parents ronflaient et Dakota parlait en dormant. Santana se disait souvent que la vie sur les routes était déjà bien animée sans que l’on ait besoin d’en rajouter une couche. Elle rêvait de se poser quelque part, tranquille, enfin. Dans un endroit où elle n’entendrait pas sa mère râler, son père répéter – aussi doué soit-il – son frère et sa sœur s’enguirlander et… et n’importe qui aller au toilettes durant la nuit, sachant que son lit était collé à la mince cloison. Ouais, en fait elle ne demandait rien de plus qu’un vrai mur entre sa famille et elle.

« Tu trouves pas ça déprimant ? »

Dakota passait des heures au téléphone, à discuter avec ses amies. Santana préférait le net et les réseaux sociaux. La connexion ne fonctionnait pas forcément, mais elle n’y allait qu’épisodiquement, pour donner des nouvelles, signaler qu’elle était vivante. Le gros désavantage de leur mode de vie, c’était ça. S’arrêter quelque part, rencontrer des gens, mais ne pas avoir le temps de les connaître car vous êtes déjà reparti. Ou pire, s’attacher en sachant que ça implique une relation longue-distance. Au fil du temps, on appelle moins souvent, puis on oublie, on se contente d’envoyer une carte pour les fêtes, puis on s’oublie, et même les meilleurs amis disparaissent. Santana en savait quelque chose. Quand elle avait sept ans, ses parents s’étaient ré-installés pendant six mois à Montréal, sa ville natale. Elle était allée à l’école pour la première fois de sa vie, elle y avait rencontré une petite fille de son âge, Marie, et elles avaient sympathisé. La langue les avaient rapproché, car en dehors du français Santana ne parlait que l’anglais, mais très mal à cette époque. Marie et elle faisaient tout ensemble, jamais Santana n’avait eu une amie pareille, et c’était réciproque. La séparation fut déchirante, mais elles se jurèrent une amitié éternelle, une amitié qui traverserait le temps et les océans. Elles s’appelèrent souvent, s’écrivirent parfois et, l’année suivante, Santana lui envoya un colis de Madrid. Elle reçut une réponse enjouée, et puis plus rien pendant un an. Une carte postale de New York, ensuite. Et rien. Il serait hypocrite de dire que Santana pleura toutes les larmes de son corps, qu’elle fit tout pour contacter son amie ou qu’elle se traîna sur le sol pour forcer ses parents à rentrer « à la maison ». Premièrement, les crises n’étaient pas son genre. Ensuite, elle n’avait pas fourni autant d’efforts que cela pour garder contact. Disons, autant que Marie. Des lettres ça et là. Quelques appels, mais c’était tout. Finalement, elle n’en pleura pas car ce n’était pas une perte soudaine. C’était venu progressivement. Elle en garda une pointe de regret et de tristesse, et peut-être de la méfiance aussi, lorsqu’elle rencontrait quelqu’un de nouveau. De la méfiance oui, mais pas forcément pour les autres.

– Je m’appelle Kate. T’es du coin ?

Santana haussa les épaules.

Pas vraiment.
– Bah écoutes, t’as qu’à venir à la fête chez Manu ce soir, je te présenterai des potes !

Nouvel haussement d’épaules. Auquel elle ajouta un sourire timide pour ne pas paraître froide.

Super, merci.

On lui avait parlé de Bristol et elle avait vu tous les épisodes de Skins, mais on avait oublié de mentionner les fêtes des jeunes hipsters de la banlieue londonienne. C’était un beau mélange, à vrai dire. Des rastas, des kikoos, des weshs, des skateurs et d’autres styles auquel elle était incapable de donner un nom. Elle ne suivait pas trop les tendances, ça changeait toujours d’un endroit à l’autre.

Manu. T’es Français ?
– Ouais. Mon vrai nom, c’est Emmanuel.
Non ?
– Si.

– Ça fait plaisir de parler à une Française.
Je ne suis pas Française.
– Ah.

Santana se fit servir ce qui ressemblait à de la sangria, sauf qu’on avait oublié d’y mettre des fruits. Enfin, le tout en avait la couleur et était servi dans un grand saladier.

Emmanuel ?
– Ouais ?
Elle est chouette ta fête.

Ils parlaient sur le ton de la conversation. Santana avait un nouveau verre à la main mais préférait ne pas y toucher. Elle se contenta de sourire poliment. Manu se retourna. Une dizaine des jeunes présents était soit saoule, soit endormie, soit les deux, dans le salon. Il devait en rester cinq ou six quelque part entre la cuisine, les toilettes, la chambre et le balcon, et Santana ne voulait pas savoir ce qu’ils y faisaient. Les seules personnes encore à peu près sobres n’osaient s’asseoir sur les canapés maculés d’une substance douteuse, ce qui expliquait les trois ou quatre personnes couchées à même le sol. Elles échangeaient « le calumet de la paix » avait dit Ryan, le rasta-hippie-hipster de la bande.

– Je sais pas où tu as appris le français, mais dans ma langue "chouette" ça veut pas dire ça, répondit l’hôte de tout ce bazar sur le même ton.

Il avait l’air de la jauger. Santana se demanda si elle était forcée de tirer sur le calumet de la paix en prononçant des phrases emplies d’amour mais dénuées de sens pour se faire accepter.

– Tu viens d’où si t’es pas Française ?
Je sais pas, devine ? Tu sais Emmanuel, il existe des tas d’autres pays où on parle la langue de Molière.
– Je sais pas, t’as pas tellement d’accent. J’ai toujours été nul en géo et j’aime pas les devinettes.
J’ai toujours été nulle en bédos et j’aime pas la fumette. On sort ?

Emmanuel sourit pour la première fois.

– Appelle-moi Manu.

« T’es perdue ? »

Santana aimait bien Emmanuel. Pas parce qu’il parlait français, mais parce qu’il avait l’air cool sans vraiment l’être. Il regardait d’un air détaché ses amis mettre le bazar dans sa piaule et il ne disait rien, il haussait les épaules et faisait un geste vague, du genre « bah, on verra bien ». Le lendemain, son trois-pièce avait l’air d’avoir survécu à Tchernobyl, et Manu souriait en disant « ouais, on a survécu à Tchernobyl », et ça ne faisait rire que lui. On aurait pu croire qu’il prenait quelque substance illicite pour avoir l’air aussi détaché, mais non, Santana l’aurait deviné et elle était formelle : l’attitude cool et calme, c’était naturel. À côté de ça, il travaillait – dans un bar minable, mais il travaillait – il avait un salaire (minable), une situation fixe et des meubles ikéa. Les autres trouvaient ça un peu naze mais Santana aimait bien son allure de grand-frère protecteur. Il avait toujours l’air de savoir ce qu’il faisait, même quand… mais quand il n’en avait pas l’air. Parfois, elle avait des doutes. Elle se demandait s’il ne se foutait pas un peu de sa gueule, avec ses plans foireux à deux balles. Il avait vingt-deux ans, au fait. Et depuis qu’il était né il était, selon ses propres dires, doué pour s’attirer des emmerdes tout seul. Du coup, il en attirait aussi sur les autres. Ça faisait rire Santana, un peu bêtement peut-être, mais elle le trouvait marrant. Même si, fidèle à son caractère et peu sûre de son avenir à Londres, elle préférait hausser les sourcils quand Manu rajoutait un énième PV dans sa boîte à gants qui devenait trop petite et qu’il souriait en disant « ouais, la boite à gants devient trop petite », et en apparence ça ne faisait rire que lui.

– J’ai jamais compris ton délire avec la musique.

Avec ça, ils n’avaient pas beaucoup de points communs. Le français peut-être, et Manu faisait un effort pour parler poliment quand il discutait avec elle. En anglais, c’était des « fuck off » et des « sonovabiiitch » partout.

J’ai jamais compris ton délire avec la mécanique.

Le rêve de Manu, c’était d’ouvrir un garage. Santana levait les yeux au ciel, c’était un truc de mec ça, mais bon. Si Manu voulait, rien ne lui interdisait d’y croire. Peut-être qu’un jour, quand il aurait fini de rembourser son prêt, et quand il aurait remplacé la chaudière, et la douche qui fuyait… D’ici là, Santana sentait qu’elle serait loin, mais elle n’imaginait pas que ce serait à cause d’Aisling. Et surtout, elle n’imaginait pas qu’elle quitterait Emmanuel. Tu es bête, elle se disait. Tu es trop bête. Manu n’avait rien pour lui, il n’était pas très intelligent et même pas spécialement beau et c’était exactement le genre de types que ses parents exécraient, ceux que son frère aurait pointé dans la rue en disant « wesh regarde meuf, un clodo ! »… enfin non, peut-être pas à ce point, mais quand même. Il ne se lavait pas tous les jours. Parce que la douche fuyait, c’était chiant. Ses fringues faisaient un peu hippie, aussi. Il lui manquait juste une vieille guitare et un chien sale à l’air triste, et il pouvait faire la manche au bord de la Manche. Mais non. Manu, il travaillait, il cherchait même un second petit boulot, et il avait des rêves pleins la tête. C’était le rêve de son papa en fait, mais il n’avait jamais pu le réaliser, alors Manu voulait le faire pour lui, c’était con on aurait dit la séquence émotion d’un film à deux balles, mais Santana avait été touchée. C’était con, hein. Elle se demandait si elle n’était pas en train de tomber amoureuse de lui, alors qu’il n’y avait pas de quoi. Mais comme elle n’avait jamais été amoureuse de sa vie et qu’elle avait toujours attiré les losers, elle s’accordait le bénéfice du doute. Et si, et si…

Et si j’avais un don. Et si je devais partir pour une école en Irlande. Si j’avais un don, dis. Si je partais pas pour accompagner mon père, si je partais juste pour moi, pour une fois. Si je partais tout court. Tu dirais quoi ?

Manu, il avait dit un seul mot. Il aurait pu dire n’importe quoi « Reste » … « Non » … « Je t’aime » … ouais ça faisait plus d’un mot mais elle lui en aurait pas voulu pour ça. Même si elle ne savait pas ce qu’elle aurait répondu. Elle avait stressé, hein. Comme jamais dans sa vie. Comme jamais avant une audition. Mais ça servait à rien, Manu n’était pas un mec compliqué. Santana aimait bien ça, chez lui. C’était pas un mec compliqué. Il se contentait d’un seul mot. Elle avait dit « je pars en Irlande », il avait dit « cool ». Il avait dit « cool ». IL AVAIT DIT « COOL » PUTAIN. Santana avait l’impression d’être dans la tête de ses frangins tellement il y avait de gros mots qui sortaient à la minute. Juste dans sa tête hein, parce que Santana n’est pas comme ça. À la limite, elle aurait dit « merde ». Enfin, si elle avait pu parler. Elle resta là, plantée devant lui, avec son journal sur les motos ou elle-ne-savait-quoi, son journal froissé qu’il avait acheté deux centimes et qu’il avait relu deux fois déjà, son jean troué, son t-shirt crasseux, ses mains en pas meilleur état, sa tignasse qui n’avait pas vu de peigne depuis sa création et son regard de gentil gars un peu paumé, mais content. Tiens, il souriait. Il croyait que ça lui faisait plaisir ? *Merde.*

T’es qu’un con.

« Le prince charmant aussi. »

La vie mouvementée de Santana Violine Richard prit fin une fois arrivée à Aisling. C’est drôle à dire, mais c’était sa première « vraie » école depuis des lustres, sa première école « normale », j’ai envie de dire… Elle appréhendait pas mal le changement, sachant qu’elle n’avait plus posé son derrière sur un banc d’école depuis des lustres, ni traversé un réfectoire bondé depuis des lustres, ni cohabité avec des jeunes de son âge depuis des lustres, en fait elle n’avait cohabité avec personne en dehors de sa famille depuis… depuis toujours. Cela ne faisait qu’un an qu’ils étaient installé à Londres, raison pour laquelle la lettre était venue d’Aisling et pas d’autre part au moment où elle avait découvert son « don ». Un don de malade, soi-dit en passant. Santana en tout cas, s’en rendait malade. Parfois, elle le maitrisait très bien, mais il suffisait qu’elle se retrouve en présence de plus d’une personne pour que ça foire. C’était frustrant. Très. Le professeur lui disait que ça s’arrangerait quand elle aurait développé son oreille, mais merde, elle faisait de la musique depuis ses quatre ans, elle était censée savoir se servir de son oreille ! Mais comme disait son père, l’oreille absolue, on l’a ou on ne l’a pas. Santana ne l’avait pas.

Le premier jour avait surpassé ses espérances. Elle appréhendait la rentrée, débarquer dans une classe qu’elle ne connaissait pas mais dont les élèves se connaissaient depuis leurs douze ans, se présenter, vous savez le fameux moment où on se lève et on va devant le tableau pour dire son nom son âge son rêve le métier de ses parents le pourquoi du comment de notre arrivée et, pourquoi pas, son don. C’est comme ça qu’elle se l’imaginait, en tout cas. Et en fait pas du tout. Premier jour, on lui demande si elle veut un philtre de traduction, elle dit non. On lui dit qu’elle sera dans la classe des Psychiques, elle dit d’accord. On lui donne les noms des représentants « en cas de problèmes, de question ou pour n’importe quoi » … – l’oreiller aux abonnés absents dans sa chambre, ça faisait partie des « n’importe quoi ? » – on lui montre sa classe, le prof lui dit d’aller s’asseoir là où il y a de la place, et basta. Ah si. Un élève se penche derrière elle et lui tapote l’épaule. Il lui demande si elle connaît le menu de ce midi.
À la cantine, une bataille de nourriture. Dans les couloirs, deux wesh qui s’accostent à coups de « wesh poto bien ou bien ? » – normal, sauf que le plus jeune et un petit gros qui se trimballe avec une fée, et l’autre un grand black aux allures de gangsta – une affiche annonce une « tournée de poker sur le bateau pirate », elle se demande si ce n’est pas plutôt un tournoi, ou si c’est un code, mais elle n’ose poser la question. Les PHY ont une jungle, les ELEM un château dans le parc et on lui déconseille fortement de traverser le labyrinthe car certains n’en seraient pas revenus vivants. Le soir, des cris hystériques montent d’une chambre, bataille de polochons. D’un autre côté, on a monté le son et le dernier 50 Cent résonne tandis que d’autres poussent des insultes barbares. Santana se sent comme à la maison.

Parfois, elle se dit qu’elle était bien plus heureuse sans son don. Elle l’a découvert de façon totalement aléatoire, du reste. La montre de Manu faisait son petit « tic-tac » habituel, trop fort, celui qui l'empêchait de dormir quand il oubliait d'enlever sa montre, ce tic-tac qu’elle aurait pu reconnaître entre mille, même si elle ne savait pas pourquoi. Elle avait su que c’était lui derrière la porte du van, le van où elle venait encore pour être seule et répéter, alors qu’elle avait une vraie chambre à elle maintenant, une chambre avec des vrais murs, le van où personne ne venait la déranger en dehors de son père, mais elle avait su que c’était Manu, alors qu’il n’était jamais venu, alors qu’il n’était pas censé être là. Sur le moment ça lui semblait normal, en recevant sa lettre elle avait trouvé ça plus prosaïque, nettement moins romantique, comme si elle était un détecteur à rythme, une espèce de machine, et pas juste une fille amoureuse. Peut-être. Enfin plus maintenant, donc on oublie la découverte du don et on se concentre sur la maîtrise. Comme ça, elle pourrait quitter Aisling, et faire comme si rien ne s’était jamais passé.

Elle s’arrête en plein milieu du couloir pour éviter deux élèves qui se courent après en se lançant des bombes à eau, le traverse et entre dans la classe où tout le monde est déjà sagement assis en attendant le professeur. Elle jette un coup d’œil à l’extérieur où le sol est devenu dangereusement glissant et sourit brièvement. Un jour, quand elle aura quitté Aisling, elle saura maîtriser son don. Elle saura se comporter comme une personne parfaitement normale, et elle saura si c’était ce qu’elle voulait ou non.
Cher Père Noël


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cette année, j'aimerais des sous pour m'acheter une vie
J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Iconroux
✔ Age : L'âge du capitaine
✔ Sexe : Yé souis oune banane.
✔ Avatar : Originaux de Shilin sur Zerochan et Charlie Bowater sur Deviantart.
✔ Comment avez-vous connu le forum ? Ici Kyle, bonjour j'ai (encore) craqué, pardon pardon blâmez ma psy mais je rêvais d'une fille :3 Je joue rarement des filles, et j'ai trop galéré pour celle-là, sentez-vous puissants *baf*
✔ Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Non mais j'ai des cookies.
✔ Autre chose ? Pardon pour la citation random, je me suis refait l'intégrale (yvain ❤). Et BONNE ANNÉE 8D (j'suis en avance, j'avais pas la patience d'attendre minuit orz)


Dernière édition par Santana V. Richard le Dim 8 Jan - 23:09, édité 16 fois
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Scarlett A. Reed
MODO | Magic Mirror, who is the fairest one of all?
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Scarlett A. Reed

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It's a kind of magic.
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J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Vide
MessageSujet: Re: J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine   J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Icon_minitimeDim 1 Jan - 13:52

REBIENVENUE, BONNE ANNÉE ET COTILLONS. (tu as droit à l’accueil des grands jours)

J'aime bien Santana gnaaaah la comparaison est un peu facile mais elle me fait penser à Jal gniiih, et puis big up Yvain ça fait du bien dès le matin (rime triple). Sans transition les dons (rime double).

T'es sûre pas de PSY D8 ? sûre ? y a aurait eu des trucs qui lui seraient allé, genre l'identification rythmique que je te propose quand même au cas où. Mais d'un autre côté comme je te comprends et qu'il faut lutter contre cette secte, je te propose la réparation ou bien la disparition ; parce que je sais pas j'ai un feeling. (quoi)
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Santana V. Richard
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Santana V. Richard

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MessageSujet: Re: J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine   J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Icon_minitimeDim 1 Jan - 22:19

L'accueil des grands jours, trop la classe. Merci ♥️

En fait j'avais dit pas Psy par principe, mais là tu me prends par les sentiments ;; Ça lui irait trop bien. Je retrouve pas la description dans le sujet des propositions de dons, mais ça consiste à reconnaître une personne à ses pas, c'est ça ? Est-ce que ça peut faire autre chose aussi ? (Genre la reconnaître à la voix ou reconnaître une musique aux premières notes /OREILLEMUSICALEULTIME/ ou je sais pas. Reconnaître quelqu'un à n'importe quel son produit par la personne ? x3) Je demande ça parce que ça n'a pas l'air super difficile à maîtrise et à la base, j'aurais aimé que Santana ait de gros problèmes avec son don. (Pour ça disparition ou réparation collerait mieux, ouais.) Mais bon au pire je change ça. J'aimerais juste être sûre de la description du don s'il te plaît :3

Jaaaaal ♥ j'avais même pas fait le lien, alors que j'hésitais à lui faire jouer de la clarinette xDD Le pouvoir de l'inconscient. je vais lui faire un frangin rappeur, tiens.

EDIT : En fait la personne qui avait proposé le don m'a expliqué le fonctionnement merci Petra ♥ donc c'est tout bon, et je prends IDENTIFICATION RYTHMIQUE je suis une PSY yeah Cool *file continuer sa fiche*
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Santana V. Richard
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DOUBLE-POST DU MAAAAAAL

Fiche terminée ! o/ Je bloque sur le secret mais tant pis, j'imagine que ce n'est pas trop grave si je l'envoie un peu plus tard.. .____.
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Pavel Němec
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MessageSujet: Re: J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine   J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Icon_minitimeLun 9 Jan - 19:16

Le titre me tue, l'histoire me tue, j'adhère. Je valide, bienvenue dans le dark side. ( mais on a des cookies )
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Santana V. Richard
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MessageSujet: Re: J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine   J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Icon_minitimeMar 10 Jan - 15:27

Merci Lucan ♥.
J'accepte pour les cookies *A* /poutre/ et les icons. Les icons psy sont trop koules -w-
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MessageSujet: Re: J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine   J’estime ne pas avoir à subir les fantasmes carriéristes d’une entité générationnelle réactionnaire et oppressive ▬ violine Icon_minitime

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