Until the sun is up • Bal du nouvel an.

Invité

viens petite fille dans mon comic strip, viens faire des bull's, viens faire des whip !

des clip !, crap !, des bang !, des vlop ! et des zip ! sheba ! pow ! blop ! wiz !
n'aies pas peur bébé agrippe toi - chrack ! - je suis là - crash ! - pour te protéger - tchlak !

Petit bruit de papier entre ses doigts tandis qu'elle tourne la page, allongée sur son lit, jambes se balançant en l'air. Elle n'attend rien, Amande, les yeux perdus dans des caractères à l'encre noire, sur une page jaunie, rien sinon que le temps passe, qu'il file pour une fois. Sa robe est prête, pliée dans un coin de son bureau bien rangé. Juste un petit bout d'étoffe, légèrement colorée, aussi discrète que la fillette, approuvée par le grand frère qui a semblé prendre à coeur cette histoire de bal lorsqu'Amande lui en a fait part. Et qui l'a prévenue qu'il faudrait filer directement le voir si son cavalier ne se comportait pas correctement ; sauf, bien sûr, s'il était sur scène à ce moment là : on ne touche pas à la musique. La petite psychique ne s'en faisait pas. Nikolaï serait lui-même, et il n'avait pas l'habitude d'être le genre de personne dérangeante aux yeux de la gamine. Elle tourna nerveusement la page.

Ne pas se rendre au bal ne l'aurait pas dérangée, cependant, y aller ne la gênait pas plus que ça ; qui plus est, elle n'avait pas osé décliner l'invitation. Avant de rejoindre le garçon, elle sourit à la glace qui lui renvoyait son reflet comme elle l'était : une fillette un peu contente tout de même, parce qu'il y aurait tous ces gens bien habillés, tous ces sourires tirés sur les visages, et la musique. Elle savait danser - sa mère lui avait appris, et son père avait approuvé - cependant elle préférait de loin regarder les gens virevolter, comme l'étonnant spectacle de cette étincelle de vie. Son sourire de joie s'évapora pour redonner à ses lèvres le sourire poli et effacé qu'elles avaient l'habitude de porter.

Elle se retrouva au bras d'un charmant Nikolaï en costume, et une main se resserra sur le sien alors qu'elle réprimait un frisson à la vue de l'urne. Doucement, le garçon l'attira vers l'Holy Grail, et elle le suivit, docile. Tâchant de garder un sourire neutre, à la fois pour faire bonne figure et pour ne pas inquiéter son frère qui jouait les premiers temps de la valse, elle déposa le papier couvert de son écriture appliquée sur les autres gisant déjà sur le bois pourri. Et elle adressa un sourire gracieux à son cavalier. Ses yeux ne brillaient pas ; pas encore ?

Merci, pour l'invitation.

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Messages : 95 Date d'inscription : 26/06/2011 Age : 28

“My heart beats like a drum
A guitar string to the strum
A beautiful song to be sung”

Cela faisait plusieurs jours maintenant que l’Ecossais contemplait ses horloges plus régulièrement qu’à l’accoutumée – c'est-à-dire presque en permanence. Depuis qu’Elwyn l’avait invité à l’accompagner au bal, en vérité. Et il dissimulait tant bien que mal sa fébrilité derrière ses cadrans, dont chaque mouvement le rapprochait, par degré, de l'échéance prochaine.

Soit ce jour-là.

Il avait longuement hésité le matin même quant au choix de sa tenue ; mais, adepte comme toujours de la sobriété, avait opté pour un kilt bleu aux reflets argentés et une chemise orange à jabot, à laquelle il avait accroché diverses breloques, rubans et morceaux de dentelle pour l'occasion. Bref, de quoi ne pas se faire trop remarquer, comme il était dans ses habitudes. Évidemment.

Le soir venu, il s'était rendu à la salle avec un peu de retard, sa montre n'étant plus à l'heure depuis longtemps. Par chance, la fête venait à peine d'être lancée. Il chercha un moment sont cavalier des yeux dans la pièce bondée, puis le rejoignit finalement tandis que la directrice achevait son discours, masquant difficilement sa nervosité. Danser la valse ? Lui ? Il doutait que l'idée soit excellente.

Le Psychique déposa ainsi le papier dans la relique après avoir longuement hésité face à la liste, pris tout son temps pour inscrire les noms sur son bulletin, et secrètement espéré que son camarade en profite pour changer d'avis. Ce qui n'était vraisemblablement pas le cas. Il finit donc par se résoudre à glisser sa main dans la sienne et se diriger vers la piste, priant sans trop y croire pour que ses pas ne soient pas trop catastrophiques. Gâcher cet évènement était la dernière chose qu'il souhaitait, mais malgré cela il se connaissait bien, et son talent pour les maladresses en tous genres aussi.

"Danser ? Heu... Volontiers."

Oh oui, pourvu que tout cela ne tourne pas au désastre...
Il sourit tendrement au jeune brun.
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Bulletin:

Messages : 51 Date d'inscription : 14/08/2011 Age : 28

« Hear my melody. Let me tonight »

Ann-Lys était dehors appuyée contre un mur. Le vent soufflait sur sa peau claire sans aucune retenue. Elle était là, avec les autres membres du « boys band », pas si boys que ça. Sa guitare sur son épaule, elle regardait le ciel sombre, sans le voir. Il était, dix-neuf heures cinquante-huit, soit deux minutes avant le début du bal de nouvel an. Ann-Lys profitait du calme avant la tempête. Bientôt elle allait être dans une pièce, pleine de musique et de gens. Elle allait même monter sur scène avec ce groupe, formé par des passionnés, comme elle. Ils étaient tous là, à fumer leurs clopes bien méritées après une répétition intense. Sa montre sonna, il était l'heure, pourtant la brune ne bougeait toujours pas. Elle continuait à regarder le ciel, sans faire attention aux autres autour d'elle, comme d'habitude. Aujourd'hui elle avait fait un effort. C'était rare, mais étant donné qu'elle devait jouer devant tout le monde autant jouer le jeu. Elle avait mis sa robe bleue, ses collants noirs, ses hautes bottes noires et, des gants noirs arrivant jusqu'aux coudes. Quant à ses cheveux, ils étaient, comme d'habitude, attaché en deux hautes couettes et une étoile était dessinée sur sa joue droite. ( http://www.zerochan.net/723283 ). Elle ressemblait vraiment à une rockeuse ce soir, elle aimait ça, ou plutôt les voix aimaient ça. Il était maintenant vingt heures trois et, le petit groupe était en retard. De toute façon ce n'était pas important, étant donné qu'Ann-Lys n'avait pas de cavalier, trop de boulot, elle préférait se concentrer sur la musique. Puis elle les entendit enfin.

< Dépêches toi d’y aller Ann-Lys tu es déjà en retard >

< Ne la presse pas trop. Aller Ann-Lys courage vas-y, il faut y aller, les autres se dirigent vers le bal. >

Ann-Lys les ignora, comme d'habitude et, se dirigea vers la salle de bal. Quand elle entra la directrice était en train de faire un discours, qu'elle n'écouta même pas, trop occupée à faire taire les voix tellement excitées. Puisqu'elle était obligée de mettre des noms dans l'urne sous peine de se prendre une malédiction, elle se dirigeât directement vers la boite noire. Elle vivait déjà un enfer, pas la peine d'augmenter son malheur. Elle regarda les couples proposés écrivit des noms et partît rejoindre le reste du groupe pour ajuster sa guitare, sans faire attention à ce qu'il se passait autour d'elle, comme d'habitude.

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CRÉDIT - CSS

Messages : 736 Date d'inscription : 10/03/2010 Age : 30

Dire que Yue se comportait comme une jeune fille en fleur aurait été un euphémisme ; à la fois euphorique en imaginant la future soirée mais aussi terriblement stressé, il ne pouvait s’empêcher de faire les cents pas à l’intérieur de son dortoir alors que tout était déjà prêt, ou encore d’avoir des gestes parasites comme remettre inlassablement ses cheveux en place. Il se fixait à travers un miroir, prenait conscience de ses rougeurs, se trouvait ridicule, filait se mettre de l’eau froide sur le visage, remettait un trait de crayon noir au coin de ses paupières. Il en profita pour ajuster une dernière fois sa tenue qui en soi n’avait rien de très compliqué ; un pull gris sur lequel il avait mis une veste noire, courte et cintrée, le tout agrémenté d’une longue écharpe en soie rouge vif qu’il avait volontairement laissé lâche pour casser un style qu’il avait jugé trop stricte. Il n’avait d’ailleurs pas perdu plus de temps en voyant 20h sur le cadran de sa montre et s’était précipité hors de la pièce, tout sourire, pour rejoindre la salle de bal qui devait être déjà bien remplie.

…Et c’était sans compter sur la présence d’Aliénor qui eut au moins le mérite de le clouer sur place le temps d’un discours. Depuis quand forçait-on les gens à voter ? Il fronça un sourcil, perplexe à l’idée de devoir cataloguer des couples qu’il ne connaissait même pas forcément. Perplexité qui tourna rapidement en horreur en voyant l’intitulé de chaque catégorie pour le moins rabaissant, mais qui se retrouva rapidement justifié à la vue de certains duos… Il attendit donc son tour non sans jeter de nombreuses œillades en direction du bar avant de s’emparer d'un papier et d’y inscrire les noms, le remettant dans…. cette chose étrange que l’on pouvait sans-doute qualifier d’urne. Ainsi Yue s’en retourna vers la piste de danse où les premières notes d’une valse retentissaient déjà, chercha du regard Catharina qui ne devait pas encore être arrivé pour lui faire part de toute son excitation, et délaissa le tout pour rejoindre son barman préféré qui allait devoir le supporter un long moment.

Oh oui, cette soirée promettait d’être excellente.

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Oh bordel. Il est 18h52, et Testament est toujours en mode larve dans son appartement. Normalement, elle avait décidé de participer au Bal. S'était même inscrite au tirage au sort pour les couples randoms et tout. Bref, la brune avait fait sa sociable. Sauf que là, elle n'est pas prête du tout. Pas lavée, pas coiffée, pas habillée, et tout juste en train de finir une instance sur WoW en culotte soutif. Ce n'est qu'un quart d'heure plus tard, une fois le boss anéanti et le stuff récupéré que Testah' souffle un soupir exaspéré et se dirige d'un pas lourd vers la salle de bain. Merde, 'faut y aller.

Douche. Shampooing. Serviette. Fringues. Maquillage. Si à l'origine la franco américaine tire une gueule d'enterrement en se préparant (merde ! elle avait du décliner une autre game, quoi !), la curiosité quant au tirage au sort finit par l'emporter. Jean, débardeur et cuissardes noires. Voilà ce qu'elle a choisit dans sa garde robe. C'est pas parce que c'est un bal qu'elle allait se fringuer autrement, hein. Le seul effort notable consiste à rajouter pour une fois une touche de parfum. Et de compléter le maquillage habituel par un coup de jeune au vernis.

Puis, c’est le train train. Rejoindre la salle de bal, supporter tout le monde, encaisser le discours alcoolisé de la directrice et enfin consulter les listes de couples pour voter. Une malédiction ? Non merci, on s'en passe. Ce n'est qu'en consultant la liste de couple que Testament se trouve dessus. Ah merde, c'est vrai. Le nom en face du sien, en revanche, la fait bloquer. Lancelot ? C'est qui déjà ?

Bah, au pire, elle ne le verra pas, et puis voilà. C'pas la mort, hein. Une fois les votes déposés dans l'urne dégueu', Tes' se dirige résolument vers le bar pour attaquer sa soirée. Ça, c'est fait.

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Le bal de fin d'année était enfin arrivé. Il faut dire que j'étais assez impatiente d'y assister. Malgré mon impatience, mon cavalier Zack et moi étions tout de même légèrement en retard. Pour cette soirée, j'avais décidé de sortir le grand jeu: une robe longue de couleur nacre ayant des reflets rosés clairs et brillants. A cela, j'avais ajouté une touche de maquillage assorti ainsi que de beaux bijoux en pierres semi-précieuses. Zack et moi finîmes par entrer dans la grande salle. Celle-ci était remplie d'une foule de personnes. Une musique d'ambiance l'enveloppait accompagnée d'odeurs d'aliments du buffet à la fois sucrés et salés. Que de mélange !

J'avais aussi appris que durant ce bal, il y aurait des élections de couples particuliers. Apparemment, Zack aussi était au courant puisqu'il m'avait conduite devant l'urne de vote. Je le vis y glisser son bulletin. J'eus envie de rire quand je le vis résister à la tentation de le plier en oiseau. Toutefois, je me retins et et je m'empressai d'écrire sur mon papier quelques couples que je jugeais capables de faire partie de ces différentes catégories. Puis je le glissai dans l'urne et nous nous en allâmes ...

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Messages : 176 Date d'inscription : 25/12/2011 Age : 33

* Non. Non et re-NON. Je REFUSE. C'est une mauvaise blague ! Une machination d'une organisation ennemie ! Comment on a pu me foutre en couple avec un putain de BLOND. C'est quoi ces conneries ? Déjà qu'on me mette avec un mec, c'est pas cool, mais alors un blond ! ! Je veux pas ! Je refuse ! En plus ce prof c'est un gros niais ! Débile comme tous les blonds ! *

On peut le dire, tu n'étais pas content, mon petit Henriette. Déjà, ton fidèle Linotte ne voulait pas venir au bal, sûrement encore marqué par sa dernière soirée, qui lui a valu le surnom de gros lard. Et ta jolie Catha était déjà prise par un l'un de ces vils blonds. Et Aelys, bien entendu, elle irait avec Clyde. Le destin te regardait droit dans les yeux et, l'air malsain, te disait " Alors ? Tu la sens bien ma grosse blague ? ". Quel enfoiré. Par chance, faisant parie du groupe des musiciens, tu allais être forcé de rester la plupart du temps sur scène, et cela te réconfortait un peu. Bref, une fois dans la salle, frustré, tu t'étais mis à souffler dans ton harmonica, jouant des airs de ton héros, Bob Dylan.

Cette soirée, tu la sentais mal, surtout que, " par prudence ", quand tu étais arrivé à destination, tu t'étais retrouvé avec un bracelet de protection. Non, vraiment, le destin te muselait même pour que tu ne te rebelles pas en foutant le bordel avec tes échanges de dons. C'est décidé, tu te vengerais d'une manière ou d'une autre, et la directrice, elle allait prendre chère, cette sale vioque ! Bref, une fois la soirée tombée, la foule arrivait en masse, et, hélas, c'était le groupe classique qui était au commande pour le moment, tu étais donc forcé d'aller à la rencontre d'Emilien le blond. Et autant dire qu'en le voyant, tu t'es tout de suite éclipsé pour aller voter. Ce gus avait pété un câble avec sa garde-robe, et tu avais peur, très peur.

* Cher Mr. Destin, je vais te pulvériser à coup de batte cloutée, te sodomiser avec du verre pilé, égorger ta femme, tes enfants, ouais, je vais te massacrer. T'aurais pas dû m'chercher, maintenant ça va chier ! *

Tu respirais profondément pour ne pas hurler ta haine, et une fois les papiers placés dans la chose étrange servant d'urne, tu rejoignais maintenant ton cavalier, un adorable sourire au visage.

- Euh... Bonsoir, c'est moi Henry... J'espère qu'on va bien s'amuser ensemble ! Passons une agréable soirée !

Ha, mon petit Riri, tu sais, c'est vilain de mentir, mais bon, on te pardonne, t'es mignon.

* Je vais prendre un malin plaisir à pourrir ton existence, sale travelo. *

... Ok, je retire ce que j'ai dit, t'es vraiment un pourri.

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Until the sun is up • Bal du nouvel an. - Page 2 Tallu13

FUCK IT, WE'RE YOUNG

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Messages : 163 Date d'inscription : 05/12/2011 Age : 29

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Un bal, un vrai de vrai, de princesse ! Sally en rêvait depuis son enfance et son voeux avait été exaucée. Elle était aux anges ! Bien sur son rêve aurait été parfait si le beau prince qui l'accompagnait avec été Eddy....Mais le non catégorique qu'elle s'était pris dans la figure suivit d'un claquement de porte au nez lui avaient bien fait comprendre que ça ne se passerait pas comme ça....Et puis Bella était arrivée, son adorable Bella ! Elle s'était posté devant elle, la main appuyée contre la porte de sa chambre à la façon beau gosse et lui avait demandé de l'accompagner. Le rêve reprenait vie ! Alors Sally avait dit oui, elle s'était jetée dans ses bras rouge de plaisir, elle était une princesse et elle irait au bal ! Avec un prince !

Le jour fatidique,n'en pouvant plus d'attendre, elle trépignait d'impatience, se faisant sans cesse reprendre par Omaha qui essayait tant bien que mal de mettre de l'ordre dans sa longue chevelure blonde. Mon dieu, comme une princesse elle avait une robe, longue, dansante, violette et rose, une robe de bal qui tournoyait quand elle faisait des ronds en sautillant. Comme une princesse elle avait une coiffure magnifique à en faire pleurer les autres. Comme une princesse son chevalier servant venait la chercher pour l'accompagner. Et c'est en tirant Bella à travers les couloirs que Sally fit son apparition dans la salle, les joues rosit par le plaisir. Mon dieu, comme une princesse elle allait danser !

"Bella ! Bella c'est magique, c'est le plus beau jour de ma vie ! "

et en trépignant elle fit le tour de la salle, s'arrêta devant l'urne, réfléchit quelques instant avant de voter et repartit explorer la salle, ne pouvant s'empêcher de pousser toute sorte d'exclamation à chaque découverte ! Sally était une princesse, une princesse de conte de fées.

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Messages : 65 Date d'inscription : 13/10/2011 Age : 29

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et là je suis sûr que ça gueule devant les analyses adn.

Avouez, vous étiez certains qu'il ferait un effort.
Vous vous êtes dit - forcément - qu'au moins, il y aurait Queen ou Scarlett pour lui dire que le pagne, ça fait un peu too much vu l'occasion. Que niveau peinture sur la face, vas-y mollo quand même, c'est kitsch. Que pour la coupe de cheveux, là, c'est vraiment pas tip top caviar. Vous pensiez que peut-être une bonne âme parmi les saints de l'école (tant que c'est pas vous, c'est cool) lui aurait tenu une embuscade de bonne intention avec des potes ; juste pour le séquestrer cinq minutes dans les toilettes, et lui passer un costard en stretch. Vous vous disiez que ouais, bon, il est un peu trop stupide pour tout ça, mais il y aura toujours un adulte bienveillant dans un coin sombre pour prendre les choses en mains. Vous avez cru, naïvement, qu'un quidam pris de pitié s'infiltrerait dans sa chambre, avec un "Coucou ! C'est le blanchisseur !" et un geste tendre pour déposer de pimpants habits de soirée sur son lit qui n'est pas un lit mais plutôt une paillasse informe remplie de jambon.

VOUS ÊTES MIGNONS.

Genghis était fringant, très fringant. Fièrement emmitouflé dans son plus beau deel (MINUTE CULTURELLE LES ENFANTS ! LE DEEL EST L'HABIT TRADITIONNEL MONGOL, AVEC UNE DOUBLURE FASHION EN PEAU DE MOUTON. MERCI PIX), de grands traits rouges tartinés sur la tête, coiffé d'un énorme chapeau folklorique multicolore, il débarqua ex abrupto dans une fanfare de rires qui résonnaient déjà depuis le couloir extérieur. Il avait planifié l'entrée fracassante dans la salle depuis belle lurette ; avec la large porte qui s'ouvre bien en grand sur son immense silhouette, les projecteurs qui se braquent sur son janjin à grelots d'empereur, et les invités qui s'écartent du vestibule dans un silence plein de respect. Effectivement, les invités s'écartèrent. Mais c'était plutôt pour ne pas voir les espèces de grosses sandales en bambou qu'il portait leur écraser les pieds. - et aussi vu que, voilà, c'est Temujin, nul besoin d'explications détaillées. - Il y a des épileptiques dans la salle ? Non parce que niveau agencement des couleurs, le violet, le jaune et le vert pomme, ce n'est pas ce qu'il y a de plus discret. En parlant de discrétion, excluons aussi sa voix tonitruante.

< BWAHAHAHAHAHA. BONSOIRRR, PETITS BLANCS PARRRFUMÉS. ALORRRRS, QUI ÊTRE CHANCEUSE QUI DANSER AVEC GRRRAND TEMUJIN ? >

Il rôta, fit un détour par le buffet où il jeta le plat de horhog fait main qu'il tenait sous le bras, histoire de glisser subtilement sa culture dans la bouffe. Et bien oui, il avait signalé à Aliénor qu'il agrémenterait l'apéro (enfin il avait surtout dit que c'était tout à fait normal, les moutons attachés près de sa chambre). Puisqu'on ne l'avait pas voulu dans l'orchestre - soi disant que le moriin khuur, c'est trop encombrant et trop bruyant -, il fallait bien participer un peu. D'ailleurs, les petits occidentaux là, considérez-vous comme épargnés, cette fois. L'empereur a accepté une trêve le temps du bal, mais il n'est pas dit que ça durera. Après tout s'il a accepté c'était surtout parce qu'on lui avait promis qu'il danserait avec une jolie femelle. (tiim tiim)

Temujin ôta donc son khantaaz à paillettes qu'il abandonna sur le dancefloor, courut jusqu'à quelques têtes connues, hurla dans quelques oreilles connues, secoua quelques paumés moins connus, se dandina en bombant le torse devant des midinettes diverses et variées. Les grains de sable qu'il répandait ça et là firent glisser un serveur qui s'étala par terre dans un fracas terrible ; et après avoir sauvé un verre de ponch avant sa chute, il bondit près de la liste des couples punaisées au mur. Serrant bien fort les poings avec un sourire de barbare, il eut un second ricanement de barbare qui tonna dans toute la pièce. Des élèves outrés lui lancèrent des curlys en le traitant de métèque.

< NINAAAA. TOI VENIRRRRR ICI. MOI T'APPRENDRRRE DANSE TSAM, TIIM TIIM !! >
Et sur ces mots délicats, il engloutit une cacahuète qui lui restait dans les cheveux. Pauvre, pauvre Nina. Je suis sûre qu'elle se cache derrière une plante verte ou une boule à facettes, là, non ?

Messages : 44 Date d'inscription : 06/08/2011 Age : 29

Pour la première fois de sa vie, Skyler avait mis une robe. Simple, noire, sans manches et lui arrivant au genoux, pas sexy pour deux sous, mais une ROBE tout de même -bien que l'effet soit légèrement gâché par le jean un peu rapiécé qui trônait en dessous. Après tout eh, c'était tout de même un bal, avec des tas et des tas de gens. ÉVIDEMMENT QUE LES ALIENS RISQUAIENT D'ATTAQUER A CE MOMENT LA. C'était l'occasion rêvée. Alors, de son coté, elle devait être prête, et pour une fois, elle avait plutôt intérêt à se fondre dans la masse, puisque selon ses calculs (parfaitement faux), c'était la pleine lune. Ne questionnez pas le raisonnement, il faut pas contredire les fous il parait.

C'est donc, exceptionnellement, les cheveux détachés à la place de son habituelle coiffure-oreilles (mais toujours avec ses éternelles lunettes sur le nez, faut pas déconner non plus oh vous avez cru quoi) que Skyler débarqua dans la salle, tout en grognant, bousculant des gens, grognant encore, bousculant d'autres gens et renversant une plante verte qui n'avait rien demandé à personne au passage. Elle détestait les bals. Elle détestait les bals, et pourtant elle n'avait pas le choix, si elle voulait pouvoir dominer le monde. Surtout qu'elle commençait un peu à se geler le cul, finalement la robe sans manches en plein hiver c'était pas la meilleure idée au monde.

Une fois un bulletin vaguement froissé fourré dans l'urne moisie désignée par la directrice qui gesticulait sur l'estrade -du moins, c'est ce qu'elle avait cru comprendre, n'ayant écouté qu'à moitié-, la jeune fille se dirigea donc vers la liste des couples histoire d'en finir avec "toutes ces conneries", selon ses propres mots.
Artemis. Bien.
...Non, pas bien, corrigea-t-elle après une minute de réflexion.

Elle n'avait foutrement aucune idée de qui il, ou elle, pouvait bien être.

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Il avait l'habitude, de fermer les boutons de sa chemise, les uns après les autres. Il avait les doigts un peu tremblants, les yeux un peu flous, mais il avait l'habitude, alors il les ferma. Pas tous, sinon il aurait eu trop de mal à respirer, alors il en laisse deux. Alors il la lisse doucement, refermant son pantalon dessus, et cette fois, ça lui fait bizarre que ce ne soit pas l'un de ces jean adorés. Il cherche un miroir, noue sa cravate, sans s'y reprendre à deux fois ; là aussi, il a l'habitude. Ça a beau faire longtemps, Nearheart connait tous ces détails, ces attentions particulières lorsque c'est nécessaire. Peut-être qu'ici ça devrait l'alerter, mais il faut croire que le camé gosse de riche n'est pas encore en état.
Puis il prend sa veste, balancée au milieu de son lit, avec l'idée précise du lieu où il doit aller. A vrai dire, il sait plus trop pourquoi. Il aurait pu, aurait du, se demander comment, mais ce n'est pas le cas : il n'a qu'à suivre tous les autres élèves dont il ne reconnait pas les traits. Ils vont tous au même endroit ; et il s'en fout de pourquoi.

Le psychique a du mal à garder les yeux ouverts, ses yeux autrefois si bleus. Pourtant il y va, il essaye de comprendre, il essaye de lire, de se retenir. C'est vrai, il doit trouver quelqu'un. Alors il regarde, doucement, tout autour de lui, alors il la cherche, elle et ses longs cheveux blonds, elle et ses airs de catin, sans la trouver, sans percuter. C'est ta cavalière que tu cherches, et t'es même pas capable de la reconnaître. C'est tellement plus simple de te persuader que c'est pas toi, qu'elle est juste pas encore là.
Tu suis les autres, tout bêtement, parce que sinon t'es perdu, et tu lis, ce que t'as à faire.
Définitivement, il a mal aux yeux.
Il gribouille et balance.
C'est fait, même si y'a pas d'intérêt puisqu'il comprend pas vraiment ; encore faut-il quelqu'un qui parvienne à déchiffrer son bout de papier.
Maintenant, t'attends. T'attends que ça passe, et tu la trouves.

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- Alors Mousquetaire, je vous invite boire un verre ?

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Messages : 579 Date d'inscription : 17/07/2011 Age : 29

SOMEHOW I CAN'T GET THE IDEA OF MYSELF STAYING HOME OUT OF MY MIND.
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...est-ce qu'il y avait sérieusement autant de monde à Aisling? Si oui. Et bien.
Zut.

Non, vraiment. Il ne s'était jamais réellement posé la question sur combien de cas particuliers pouvait renfermer cette école mais...autant de gens. C'était vraiment intimidant. Il avait toujours été mal à l'aise dans les foules, et c'était d'ailleurs là l'une des principales raisons pour lesquelles il s'isolait à l'extérieur. Mais ce soir-là, il avait décidé de faire un petit effort, et d'essayer d'être un peu plus...sociable. Pour elle, principalement. C'était elle, elle qui était venue le voir un grand sourire aux lèvres, et qui l'avait traîné jusqu'au panneau d'affichage pour lui montrer l'annonce du bal. Il avait laissé ça dans un coin de sa tête, et finalement...il l'avait fait.
Un simple origami, un peu froissé, fait maladroitement. Des mots tracés sur le papier légèrement tâché par l'encre cobalt. Mais le geste y était. Les sentiments aussi.

Et finalement, il y était. En retard. Portant une tenue que Sidney avait eu la gentillesse de lui prêter, dans laquelle il se sentait un peu pataud d'ailleurs, et le visage aussi écarlate que ses cheveux. La soirée commençait bien. Perdu au milieu de la masse, il réussit néanmoins à se faire un chemin entre les convives, et arriva en face de l'estrade, où la directrice avait fait une sortie magistrale. Et chacun leur tour, les élèves se dirigèrent vers l'urne, après avoir consulté la liste. Il était d'ailleurs surpris d'y voir pas mal de noms qu'il connaissait - Sully, Jasmin et Mist, particulièrement, mais également Jeadly, ce gentil garçon de sixième année dont il avait toujours du mal à prononcer le nom, Sally, Jace et la folle aux lunettes 3D, entre autres. Puis finalement, ce fut à son tour de voter. Il se hâta se déposer les noms dans l'urne, et partit rejoindre sa cavalière, non sans manquer de tomber dans les escaliers. Vous croyiez quoi, franchement.

« D…désolé du retard. » lança-t-il avec un faible sourire.

Peut-être que la soirée ne s'annonçait pas si mal que ça, en fin de compte.

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Dernière édition par Luca E. Aldena le Mer 4 Jan - 20:28, édité 3 fois

Messages : 598 Date d'inscription : 09/09/2011 Age : 28

"TI AMO O TI AMO TIMOOOO HIHI lol"

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(???) t ou !!!???? jte truv pa !!!! le bal c dem1 :'(((....
Bah ouais Bella Scar, tu ne la trouves pas. Alors tu essayes d'ouvrir toutes les portes des dortoirs pour un jour tomber sur ta chérie. Sauf que, déjà, tu ne sais pas crocheter les serrures, alors tu n'ouvres que celles qui n'ont pas été fermées -logique, mais pas pour Bella-, et en plus, tu n'arrêtes pas d'entrer dans les chambres en te collant au mur et en demandant directement aux demoiselles d'aller au bal avec toi sans même vérifier à qui tu parles.
Après quelques rejets -sûrement à cause de ta position qui n'était pas parfaite. Attends, qui peut résister à « G besou1 damur !!!! » et à « je danss saiksi pr twa »?- tu arrives enfin à trouver quelqu'un.
Ce n'est pas Scar, certes, mais elle est tout de même jolie. Même belle en fait !

Alors tu vas tout faire pour ke sali pass 1 swaré tro bail avc mwa kom aidwar é baila ds le bal 2 fin danné !!!!!!

"Bella ! Bella c'est magique, c'est le plus beau jour de ma vie ! " Tu souris, le plus beau sourire de ta vie. Tes dents sont blanches, tu as même vérifié avant si tu n'avais rien de coincé entre celles-ci. Allez Bella, si t'avais été rousse tu te serais baisée, avoues ! « Pr mwa osi sali !!! » Tu prends ta voix de BG. La voix de mec que tu sais faire en gonflant ta poitrine pour mettre ton torse en avant -ce qui est bien sûr ridicule parce que Bella, tu es habillée en mec et en te mettant ainsi, on voit ta poitrine prête à bondir de ta chemise à tout moment- : « Viens bébé, j'vais voter et après on dansera le slow de ta vie. Parce que je sais que tu me veux, tu sais que je te veux, oui c'est vrai que tu es belle, je te vois jou-... bréf lol. » Non, elle ne s'est pas arrêtée parce qu'elle trouvait le reste grossier, c'est juste parce qu'elle ne connaissait pas la suite des paroles.

Allez, va voter ma petite, après tu pourras danser et essayer d'embrasser ta cavalière.
Oh et puis, tt fér pr kel samuz, c le + importan !!!! Bah oui, Bella elle a un petit cœur quand même !

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Messages : 809 Date d'inscription : 30/03/2011 Age : 34

C'est l'instant de vérité. Le passage obligé. Quand, dix minutes avant le bal, tu vérifie que tu n'as rien oublié. Tu checkes l'équipement, parce que ce serait bête d'avoir des chaussettes dépareillées. Très important, les chaussettes. Noir, c'est noir. Pas gris foncé. C'est le check-in ouais, un peu comme à l'aéroport. Veste, ok. Chemise, ok. Cravate, ok. (Note à soi-même : faire semblant de perdre sa cravate quand on a Hazel pour colocataire est profondément inutile.) Pantalon, ok. Chaussures, ok. Entrée…

« Tu es sûr de pouvoir entrer sans ta cavalière ? »

Raté.

« De quoi ? C’est quoi cette discrimination ? D’où je peux pas entrer sans cavalière ? »
« Bah c’est un bal, quoi. Tu peux pas entrer tout seul. »
« N’importe quoi je suis pas tout seul. »

Le mec à l’entrée jeta un coup d’œil à la liste.

« Je suis pas tout seul ! » répéta Kyle avec insistance. Il ajouta une phrase qu’il ne pensait jamais prononcer de sa vie : « C’est bon là, je veux entrer. » Et puis, comme l’autre le regardait toujours avec insistance, il enchaîna : « Y’a Preben qui m’attend. C’est lui qui m’a forc… qui m’a invité, donc c’est comme si je venais avec lui. »
« C’est pas ton cavalier ? »
« C’est un truc de meuf, ça. Les mecs ont le droit d’aller à un bal entre potes, non ? C’est pas comme si on allait danser et tout. »
« Ok, ok. De toute façon t’es sur la liste. »
« C’est ce que je disais, je suis sur la l… Attends, quelle liste ? »
« La liste des couples. »

Un instant, Kyle imagina qu’un petit malin avait ajouté leurs noms, à Preben et à lui. Ah non purée. La honte.

« Fais-moi voir… QUOI ? »
« Eh oh, bougez-vous, là devant ! Y’en a qui veulent entrer ! »

La vieille urne toute moche – on aurait dit celle où mémé MacNeil gardait les cendres de grand-père Baile – trônait sous la liste des couples à élire. À élire, tss ! Genre. On leur avait même pas demandé leur avis ! Mais bon. Kyle observa un moment la salle, puis rempli quelques bulletins en priant pour que son nom ne sorte pas. Parce que s’il sortait, ce serait aux côtés de celui de Camélia, et si jamais une telle chose arrivait… ah non, il ne voulait même pas imaginer. Plutôt se planquer en attendant de retrouver Preben.

« Je t’en ficherai, des bals de fin d’année… »

Les nominés sont :

Messages : 390 Date d'inscription : 17/04/2011 Age : 30

La pièce était à un tel état d'excitation qu'elle eut des effets sur l'humeur de la manipulatrice des flammes, qui jusque là était sereine. Sur les nerfs et excitée comme une puce, Sixtine ne savait où donnait de la tête. La présence d'Erick à ses côtés n'arrangeait certes pas son humeur facilement irritable. S'étant rendue un peu plus tôt sur les lieux du bal, elle avait dû prendre rapidement ses repères. Petit à petit, la mise en place du bal arrivait à sa fin. Déjà vêtue de son uniforme de serveuse, on pouvait à présent l'apercevoir donner des directions à d'autres élèves. Les élèves commençaient à arriver en masse sur les lieux. Cette dernière soupira. La seule véritable raison de sa présence ici n'était autre que l'argent. Dépensière, la demoiselle avait écoulé ses économies et se devait de les refaire rapidement.

« Erick, il semblerait que toutes les tables de ce côté nous ont été léguées. Donc, toi tu t'occup... » La demoiselle ne put terminer la fin de sa phrase. En effet, tandis qu'elle se retournait vers Erick, elle vit qu'il n'était plus à ses côtés. « C'est pas vrai.. ». fulmina-t-elle. Elle fit un tour sur elle-même, balayant de son regard assassin la salle pour repérer celui qui allait devoir supporter les réprimandes de Sixtine. « Erick ! » appela-t-elle avec fureur. Aucune réponse. Ainsi durant les dix bonnes minutes qui suivirent, il fut impossible de le retrouver. Rapidement, elle se laissa tomber sur une chaise. « Quel abrutis.. Qu'est-ce qui m'a prit de l'accepter comme cavalier. C'est plus un fardeau qu'autre chose.. ». Sa colère étant à son apogée, elle frappa brusquement la table de son poing. Tandis qu'elle observait la va-et-vient de toutes les personnes défilant sous diverses tenues, elle remarqua l'urne des votes au fond de la salle. Après quelques secondes de réflexion, elle décida de s'y rendre, ayant déjà les idées des personnes sur qui voter. En un court laps de temps, son vote fut envoyé. Ce fut à ce moment là qu'Erick remontrait enfin le bout de son nez. Dès que Sixtine l'eut aperçut, sa mine ne présagez rien de bon. « Ah tiens, le voilà celui-là..» Elle s'élança ainsi à sa poursuite, bousculant tout sur son passage...

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Messages : 1018 Date d'inscription : 15/06/2011 Age : 33

* Tsss, qu'est-ce que je suis venu faire ici ? *

Tu te poses la question depuis un moment, il est vrai. En effet, tu avais postulé au poste de serveur, encore et toujours afin d'économiser pour tes futures études, trop fier que tu es pour laisser tes parents adoptifs s'en occuper. Ce que tu n'avais en revanche pas prévu, c'était d'inviter Sixtine comme cavalière. Tu l'avais croisé seule, il y a quelques jours, et soudain, sans que tu ne saches pourquoi, tu n'avais pas pu t'empêcher de lui demander si elle voulait être ta cavalière. Tes paroles avaient fusées avant que tu ne puisses réfléchir, et elle avait répondu positivement à ta demande. Si un garçon aurait normalement été content de cette réponse, toi, tu ne l'étais pas. Après tout, tu savais qu'elle n'avait pas dit oui juste parce que c'était toi, mais bien parcequ'elle se fichait d'avec qui s'y rendre, quitte à y aller seule.

* Sérieusement, à quoi ça sert d'avoir comme partenaire une fille qui n'en a rien à faire de venir avec toi ? J'aurai mieux fait d'inviter Heileen, au moins elle aurait été heureuse qu'on soit ensemble. Pas comme Madame Sexteen, tch. *

Ta mauvaise humeur, tu la devais également à la torture qu'elle t'avait imposé durant vos recherches pour débusquer un ensemble. Recherches qui n'avaient servi à rien: la tenue de serveur était imposé... Et à moins d'aimer changer de vêtements durant tes pauses, chose que tu n'avais aucune envie de faire, le costume acheté il y a quelques jours ne servirait jamais à rien dans ta vie. Bref, le temps avait passé, et le bal débuté, et déjà tu sentais les ennuis arriver, tant et si bien que dès que la belle tourna le dos, tu t'éclipsas. Pas question de suivre ses ordres. Aussi, tu passas le plus clair de ton temps à te planquer derrière les invités lorsqu'elle se rapprochait de toi, tout en servant ceux le désirant: après tout, tu étais là pour te faire du fric. Mais elle te repéra quelques minutes plus tard, et se mis à te chasser comme un lapin. Pas de bol. Finalement, après avoir bousculé quelques personnes en t'excusant machinalement, tu te retrouvas en face du mur, coincé. Te retournant donc vers la jolie rousse, qui bien que ravissante dans sa tenue, gâchait le tout avec sa moue énervée, tu lui dis sur un ton agressif:

- Si c'est pour me donner des ordres, j'ai pas besoin de toi, je sais ce que j'ai à faire. Donc lâche-moi et retourne bosser.

Soupirant, tu l'ignoras froidement, ne lui laissant même pas le temps de te répondre, et te dirigea vers le bar afin te reprendre des verres pour ne pas laisser ton plateau vide. Néanmoins, la rousse était persévérante, et tu te doutais bien qu'elle n'avait pas dit son dernier mot. Ce qui te poussa d'ailleurs à lâcher, et ce, dans ta langue natale:

- Connerie de bal.

Invité

- UN BAL DE FIN D'ANNEEEEE \o/
- Un bal de nouvel an, crétin !" Bang. Il se prit un violent coup à la tête, et se la massa, fermant un oeil sur deux avant de regarder la demoiselle à son coté. ..

- UN BAL DE FIN D'ANNEEEE \o/ ! Je vais inviter toutes les femmes de ma vie !!!!! KATHARINNNAAA !! BELLA D'AMOUUUR, BEATRICE CHERIIEE ! LUCE MA FEMME ! TALLULAH D'AMOUUURR ♥... Ashura..
- Abruti, couillon ! T'iras qu'avec une fille, arrête de te comporter comme un sale egoiste de pedobear !
Son second oeil se ferma sous le coup de poing ferme porté sur sa tête. Il se pinca les lèvres, et regarda la jeune femme....
- UN BAL DE FI- ..bon, je vais me préparer.
Il sortit sa clope, et en profita pour consommer ses doses de nicotines, du moins suffisamment, pour enfin se faire beau pour ces demoiselles.

****
- Ohh ~ Les femmes.. Je suis fouuu de vouuus ~ Je-...CATHARINA CHERIIIIEEE ♥♥
Vêtu d'un smoking noir et sur mesure, le blond au sourcil en spiral fonca vers la ravissante femme avant d'esquisser son plus beau sourire. .. .. Sa machoire se décrocha quand son regard tomba sur le visage, la poitrine.. et les jambes de sa belle :
- Mon dieu, je ne mérite pas tant de beauté ♥W♥
Lui tend un bras afin qu'elle enroule le sien, et evalue le rythme de ses pas afin d'être ni trop lent, ni trop rapide dans sa démarche, le tout étant d'être parfait.
Quand ils furent dans l'immense place... Teodor ignora de plein gré tous les hommes constituant le Bal, et se pama devant les superbes demoiselles qui se trémoussaient .. pour leur partenaire... Il râcla sa gorge avant de fermer les yeux, et les rouvrit pour poser un regard charmeur sur Catharina :

- Excuse moi, ma Catharina d'amour. Je vais de suite m'occuper des élections, et je reviens ensuite.
Bien-sûr, lorsque la Directrice en eut fini avec sa gentille tirade.
Il n'écouta pas non plus le fond de mélopée qui enveloppait la salle. Seules comptaient les FEMMES... Et peut-être bien deux trois mecs, parce que c'était apparemment des amis à lui. Alors, il se fraya un chemin en faisant bien attention à ne toucher aucune fille sans quoi il allait finir par baver dessus, et trouva l'urne, ainsi que de quoi voter. Suite à sa participation, il chercha du regard une chevelure blonde, noble.. soyeuse... son regard tomba sur le petit Henry. Il grimaça et ronchonna avant de fermer des yeux, et de soupirer. .. P'tit con va.

Voilà qu'il cherchait Catharina parmi ces parfums entêtants, ces chevelures tournoyantes, ces moues délicieuses..

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Invité

La vue du miroir était éblouissante. Certes, se brosser les cheveux ne fut pas une mince affaire, mais le jeu en valait la chandelle. Jean était belle comme une camionnette, si l’on pouvait dire cela ainsi. C’est que, bal ou pas bal, ses parents étaient fauchés, sa mère n’avait pas une seule robe un peu chic, et demander de l’argent à son grand frère reviendrait à se condamner toute seule à subir diverses humiliations toutes plus cruelles les unes que les autres. Du coup, elle s’était plus ou moins retrouvée avec un vieux truc qui ne lui allait plus depuis quatre ans, unique vestige de l’enterrement de son grand-père –mis à part ses cendres-. Qu’elle mettait aussi pour les réunions de famille.
Le designer de la robe s’était tapé un kiff avec des espèces de froufrous très laids aux niveaux des manches, et une jupe en forme de citrouille. Et encore, on ne sait comment, il avait casé de la laine dans le tas, et ça grattait. Le principal étant que Jean avait réussi à l’enfiler, malgré la taille trop petite du vêtement. La retirer sera… sûrement à coup de ciseaux. Elle avait l’air constipée, là-dedans. Mais soit. Le chignon banane était bien fait. Et c’était assez pour se flatter devant une glace.

Mettant à l’épreuve sa souplesse, une main sous la robe pour tenter de se gratter le dos, Zazette fixait son bout de papier avec ennui. Pour qui elle allait voter ? C’était une bien bonne question. Le hasard lui donna la réponse très humblement, avec un « armstramgram » vite fait bien fait, avant de déposer son vote dans l’urne en sautillant gaiement. Pourquoi voter quand on ne sait même pas pour qui on vote ? Baaaah… Ça rend content ?

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Messages : 2020 Date d'inscription : 26/06/2010 Age : 31

Until the sun is up • Bal du nouvel an. - Page 2 GNK79

Je hais Halloween. Je hais le Nouvel An. Je hais Noël.

Je hais les soirées. Je hais les bals. Je hais les fêtes.

Et je me hais, aussi, je me hais comme pas possible, je me hais. Je hais cette partie de moi qui veut aller à ce bal, je la hais, elle ne devrait pas exister. Et plus je me regarde dans le miroir, abordant cette robe violette qui ne me va pas du tout, plus je me dis que je n'ai rien à faire là-bas. Je suis tiraillée entre le regret d'avoir accepté et le désir de... De lui faire plaisir. Je soupire. Lisse ma robe. Colombe se charge de démêler mes cheveux et les coiffer. Elle me répète qu'il faut que je sois belle, j'ai envie de lui arracher la langue. Mais une fois le passage de Colombe terminé, je crois que je ressemble enfin à quelque chose. Une robe violette, donc, s'arrêtant juste aux genoux, joliment décolletée dans le dos. Ce doit bien être le seul détail qui me plaît dans les vêtements féminins, ce décolleté dans le dos, quand il s'arrête en-dessous des omoplates. Mes cheveux sont soigneusement coiffés sur le côté. Mes yeux sont maquillés de fard léger et d'une ligne de crayon. J'ai laissé le cache-œil au fond du tiroir. Pas assez féminin selon Colombe. Je me retiens de me mordre les lèvres, à cause du gloss. Purée, je ressemble à une poupée... Ou une prostituée. Au final, c'est pareil.

J'arrive à la salle de bal. En retard, alors que les couples se trouvent déjà, qu'Aliénor est descendue de son perchoir, que l'orchestre classique a commencé les premières notes... Je jette un œil circulaire dans la salle richement décorée, elle me déplaît. Je vois qu'il faut voter pour des couples. Un papier, des noms gribouillés au hasard avec un vieux stylo qui marche à moitié et me force à utiliser mon don. Je remarque à peine que l'urne est inhabituelle, elle n'a pas besoin d'être repoussante pour que je me sente mal à l'aise. J'ignore le buffet. Je suis juste gênée. Honteuse. Je n'arrive pas à me retenir de rosir sous les regards. Je...
Je croise son regard. La valse, hein ? Je n'arrive pas à sourire. Je n'y parviens pas, mais je me dis que, peut-être, ce bal ne sera pas une catastrophe... Je m'avance vers lui, hésitante dans ma robe et mes ballerines. Il m'a déjà vue en violet. Les autres, non. Les autres, je m'en fiche. Il n'y a que lui. Il n'y a que lui pour me sourire. Il n'y a que lui pour arroser d'eau pure les flammes obscures qui m'animent. Il n'y a que lui dont je prendrai la main.
Daniel.

I cannot hang on any thought
I'm falling from an endless boat
I dive into the darkest sea
And sharks are dancing around me

Aaron

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Messages : 256 Date d'inscription : 18/06/2011 Age : 29

Until the sun is up • Bal du nouvel an. - Page 2 29413685bl

when we kissed goodbye and parted I knew we'd never meet again.

Vous n'imaginez pas comme ça lui fait plaisir, je crois.
Non, honnêtement, ce petit gala de fortune, ces bobines poudrées jusqu'aux dents, ces sourires radieux dans tous les angles, et ces yeux brodés de mascara qui roulent au fond des coupes de champagne... C'est d'un pittoresque adorable. Ça a cette odeur, cette petite saveur de boum de première année, vous savez, celle où vous avez embrassé la jolie fille en vue pour la toute première fois, où vous vous êtes envolés sur Saturne et ses anneaux après vous être fumé le bédo, vigoureusement poussé par ce pote embrumé ; où vos lèvres blafardes ont plongé dans ce smokey mojito, celui dont vos reins se souviennent encore. Oui, ça a un arrière-goût de souvenirs âcres, de jeunesse détrempée. De bien jolis échos, en vérité. Des réminiscences, qui réchauffent un peu vos poumons cintrés par ce costard de prise unique. Tu parles. Tu parles. Non mais non, du tout, les petits. Si Ludvik déballe son plus beau rictus d'apparat, son plus mielleux éclat de voix, c'est pour vampiriser au maximum en ce charmant soir. Simplement pour passer ça et là entre les convives; tornade immonde, mensonge éreintant, comme il sait le faire. Avec le doigté. Juste pour avoir ce plaisir immuable, ces petites satisfactions à la pelle. Celles de vous voir vous morfondre et trembler comme de petits couards derrières vos cravates et autres fioritures colorées. Pour pouvoir tordre encore quelques poignets, quelques constances, enfler quelques égos ou flatter les nuques d'une gentille claque à la Lie. Juste affaire d'être vivant, d'être là, aux côtés de ce petit monde pailleté qui appréhende le moindre de ses pas traînants. Toujours fidèle au poste, quel qu'il soit, n'est-il pas ? Et oui, les enfants. Ce soir, c'est Monsieur Haraldson, garçon dévoué, pour vous servir. Ou vous détruire, c'est au choix.

▬ Oh épargnez-moi ces gueules. Des saucisses cocktail à la place des yeux ça lui plairait à l'autre pute ?
Juste une voix suave qui persifle depuis ses crocs, affleure aux oreilles, et soulève très vite des larmes et des stupeurs dans l'assistance. Ludvik est juste au service. Pas de quoi s'indigner sur les bancs, vraiment. Moulé dans son costume noir, la queue de cheval en tresse jetée sur l'épaule, ses gants de majordome occupés à soutenir l'énorme plateau d'apéritifs, il déambule placide de couple en couple ; et ferait presque augure du parfait gentlemen. Si on omet bien sûr les immondes gazouillis qu'il glisse aux oreilles d'un tout un chacun ; son ombre qui rôde au détour du comptoir. Du boulot à profusion, hein ? Et c'est prendre les commandes, vilipender à tout va, éviter les insultes, pointer du doigt l'urne diabolique, renverser les coupelles sur les robes de soirée. Tout un art.

▬ Adressez-vous à Juif pour les petits fours, c'est notre spécialiste !
Sans oublier bien sûr le jeu des collègues. Dawidowizc, franchement. Histoire que personne en présence ne puisse se sustenter comme il faut, ou que les olives fourrées volent d'un bout à l'autre du dancing dans une joyeuse valse. Elle est belle l'équipe ! Et, oh, pas un de ceux qui restent pour rattraper les frasques des autres fléaux. Quelqu'un a dit Sandy ? C'est bien ce qui me semblait. Et puis comme si ce n'était pas déjà le chaos, Lie s'en allait sans cesse quérir Lancelot au bar, et personne d'autre, parce que, c'est toi que je veux, chéri. C'était après deux bouteilles détruites environ qu'il daignait apporter un verre à bon port. Les quelques adultes qui lui aboyaient dans les cheveux finissaient vite par rendre les armes. Devant un tel acharnement à rendre invivable le mignon petit bal, on reste preneur pour les solutions efficaces. Toujours est-il que le brun trône de ci de là, comme un triste sire. Et au milieu des harangues à sa jolie personne, il faut bien qu'il jette un regard à la feuille des ménages, tout de même. Esquivant les cure-dents expédiés depuis le bistrot, il parcourt un peu le bout de papier en poussant les curieux. Et après moult ricanements devant quelques doublets drolatiques, se retrouve enfin. ...Une certaine Omaha. Omaha ? Omaha. Il hausse un sourcil. Personne dans sa - pourtant riche - base de donnée ne répondant au pseudonyme, il se met à déambuler vers quelques coqueluches. "Dis, tu sais qui c'est, Homard machin chose ?" Apparemment mademoiselle est blonde, mademoiselle est petite. Jolie. Peut-être le schéma type de la fille qu'il ne remarque pas en errant dans les couloirs. Sans doute que de son côté, la jouvencelle frissonne rien qu'à l'idée de glisser ses doigts contre les siens. Les yeux mauvais de l'islandais décrivent des cercles perçants dans l'assemblée.

Oh, juste là. Une jolie blonde au chignon parfait. Le brun s'immisce sans un bruit derrière la silhouette fragile, prédateur en traque. Sa main s'allonge jusqu'à la nuque caucasienne, et pour peu qu'elles n'aie pas encore de griffes, la jolie Bauer s'en serait retrouvée égorgée sur place que ça n'aurait surpris personne. Mais à ce qu'il sache, il n'y avait pas encore de sang sur ses lèvres.

▬ ...C'est toi, la petite Omaha ? Lève les bras pour voir ? Un sourire convaincu sur la bouche malsaine.

Invité

- Hey hey hey ! ♪ Bande de petits veinards, le grand Lajos est là pour vous (mal) servir ce soir. ♫

Le grand Lajos, le beau Lajos, il se prépare pour une soirée de pure bonheur ! Chantonnant une chanson paillarde hongroise pour me mettre dans l'ambiance, je finis d'ajuster mon uniforme de serveur et.. voilààà ♪ Oh, que tu es beau comme ça, mon rouquin ! Et les autres minets ont beau dire, moi je trouve qu'avoir un cache œil c'est classe. Tout de suite, ça donne une autre allure que ces gueules préfabriqués de petits gars sans charisme !

Bref, en compagnie d'autres serveurs, je virevoltes entre les convives. Petites flûte de boisson arrangées ? De l'alcool ? Noon, jamais voyons. On n'oserait pas; vous pensez bien ! Le sourire parfait scotché au visage, je slalom entre les pignoufs. Oups, j'ai marché sur votre pied ? Désolé vraiment. Enfin, miss, fait attention, tu t'es renversé deux verres dessus ! Mine de rien, j'approche de la liste de couple. Aaaah, quelle joie de ne pas avoir de niaise aux basques ! Parcourant rapidement les noms pour savoir qui marquer, je vois UN couple qui vaut de l'or ! Ohoooow !

Vite, je griffonne quelles lettres sur un bulletin, que je glisse en ensuite dans cette urne tellement moche qu'elle en devient artistique. Show must go on, comme on dit ♫

- Boisson fraîches, qui veut des boissons ? Allons, mes petites larves, n'hésitez pas c'est gratuit !

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Invité

JE PEUX ENFIN POSTER oui donc

Quand je dit non, c'est non.
... Okay, la prochaine fois, c'est vraiment non.

▬ Non.
▬ S'il te plaît.
▬ Non.
▬ Kalvin !
▬ Non.
▬ Pitié ?
▬ Non.
▬ Mon chéri ?
▬ Non.
▬ Tu me laisserais y aller seule ?
▬ Non.
▬ Merci
▬ ...
Il en était sûr, si il n'avait pas eu le nez dans un bouquin, si il ne pensait pas à autre chose, il aurait vu son manège, cette foutue question piège et on aurait oublié le bal. Tout ce qui s'associe à la foule n'était pas sa tasse de thé. Non en fait, il détestait réellement cette sensation d'être encerclé, impossible de bouger, privé de liberté. Cette même sensation qu'on ressent au métro ou bien même dans un magasin bourré de clients. Eh bien, c'était ça. Pour lui. Il n'est pourtant pas associable, juste. Il aime avoir son espace vital, son petit coin à lui. Petit coin qu'il partageait parfois avec deux ou trois amis, sans plus. Mais là, le bal, c'était pas extra. Il allait voir des têtes qu'il ne pouvait pas voir en peinture et entendre des voix qui lui sont insupportables.

Mais merde.

C'est donc dans la plus grande nonchalance qu'il se tenait là. Pas loin de la sortie, en compagnie de Katharina, sa cavalière, sa petite amie, sa béquille, sa compagne, sa. On a compris. Rêvez pour le voir sur son trente-et-un. Une tenue convenable et ça n'ira pas plus loin. Comme si qu'il allait sortir le grand jeu pour. Pour eux. Déjà qu'il est là pour elle, ça suffira.

Mine de rien, il voyait plus ou moins des visages sympathiques, d'autres vue de loin, seulement. Non en fait, la moitié du plaisir sera simplement de voir Sixtine servir les autres. La grande, la forte, l'imposante Sixtine... Au rang de serveuse. Oh non, il n'allait pas faire son troll - il ne l'a jamais fait en même temps- juste la regarder. L'observer pour bien la mettre mal à l'aise et afficher de temps à autre un joli sourire narquois pour accentuer la chose. Avant toute chose, il fallait la croiser, mais vu son manque cruel de motivation... Il va plutôt attendre qu'une catastrophe arrive. Oui oui.
▬ Je préviens, je n'ai pas faim, je n'ai pas soif, je ne danserais pas et surtout. Je me barre au bout de trente minutes.
Bla bla bla bla et encore bla bla bla bla. Il y a une chose sur quatre, qu'il ne fera pas et elle le sait déjà, n'est-ce pas ? Depuis le temps, la jeune PSY s'est déjà habituée à ce petit côté grincheux qui montrait le bout de son nez lorsqu'il n'avait pas ce qu'il voulait.
▬ Mais quitte à se faire chier, autant voter...
Une chose de faite, une.

Ruru

HS : Je préviens, mon écran est large, je ne sais pas si. Ca conviendra.

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**MODO |** You seem unhappy. I like that.

YOU'RE NOT THE PRETTIEST GIRL IN TOWN
I'M NOT THE ONLY BOY WITH SULLIED CLOTHES AND SULLIED FROWN
SO TO HELL WITH VALENTINES

Même quelque chose d'aussi simple qu'un bal, à Aisling, ne pouvait pas être normal.
Même si on savait comment ça marchait, et que l'on suivait attentivement les instructions ; awkward prom smile, check. Ponch sans alcool, check. Déco kitsch, check. Vraiment, cette année, on avait tout mis de son côté, pour que cette fête, parmi toutes les fêtes, ne finissent pas dans la panique et des bouts d'élèves d'un coin à l'autre de l'école, Perceval compris – surtout lui, en fait. Cette année, on y avait vraiment cru, on s'était tous dit que ce bal serait comme tous les bals de fin d'année, plein de magie et de discipline, d'élégance, dans toutes les règles de l'art.
Seulement à Aisling, la magie, ils voulaient bien, mais le reste, c'était encore à l'étude.

Oh, pourtant, à son entrée dans la grande salle, Leif se dit à ce moment que son école, une fois n'est pas coutume, avait peut-être essayé de faire un effort, et de jouer le rôle de la galanterie et des paillettes le temps d'une soirée.

▬ C'est quoi ce rouge pute ? Tu comptes faire le trottoir après le bal ?

Mais sa première impression fut vite abattue. Tout ça, c'était bien beau en façade, mais il était impossible que cela marche correctement. À se demander même pourquoi il avait fait l'effort de venir, et de se montrer à tous ces gens qu'il évitait depuis quelques temps ; c'était sa première véritable réapparition publique, et pas n'importe laquelle.
Parce qu'on a beau dire que l'on aime pas ce genre de manifestations, on vient toujours y jeter un œil. Par curiosité. Pour les ragots. Pour la musique. Pour ne rien manquer. Parce qu'on est obligé. Pour mater. Pour brancher. Pour le buffet. Au final, tout ce qui faisaient bonne figure en disant que ce genre de niaiseries étaient dépassés se ramenaient bien en tuxedo pour tendre le bras à leurs donzelles. Pour preuve, Leif aperçut Ludvik dans un coin, occupé à charrier Omaha pour sauver les apparences et montrer que, non, il ne s'amusait pas. Tout sourire moqueur, Leif lui agita une main pour le saluer, tout en sachant qu'il ferait de son mieux pour l'ignorer.
La petite blonde et l'emo moyen n'étaient d'ailleurs qu'un exemple parmi tant d'autre de ce qui, justement, aller sans doutes mener ce bal dans des directions intéressantes, selon lui : ce qui allait clocher était les couples. Que de rebondissements. Ceux que vous aviez suivi avec assiduité tout le long de l'année n'avaient pas l'air de répondre au rendez-vous au bras de leur cher et tendre – à moins bien sûr de considérer Aelys et Buckley comme des couples dignes d'être suivis, ce qui n'est pas le cas. Il y allait pour sûr avoir quelques regards en coin durant la soirée. Peut-être que Victoria jetterait du ponch sur sa cavalière d'ici une heure, mais elle semblait occupée à pavaner au bras de l'intellectuel BCBG de service (belle pioche néanmoins, même s'il avait toujours pensé qu'il lui manquait juste le pull sur les épaules et un club de golf). Ce dernier n'était d'ailleurs pas accompagné d'une certaine brune, tout comme Kalvin n'escortait aucune élémentaire qu'il put utiliser plus tard dans la soirée, bref, que de surprises.

Lui-même, il aurait à convaincre divers invités qu'il n'avait pas été tiré au sort pour hériter d'une telle cavalière. Au contraire, elle était peut-être la raison qui l'avait amené ici, au lieu de rester gentiment cloitré, dans la chambre d'un certain autre accompagnant Scarlett. Quand on vous disait que plus rien n'avait de sens ; lequel des trois ce soir serait le premier à jeter un regard à l'autre couple ?
Et elle était là. L'air de regarder les autres sans les voir, à se demander un peu ce qu'elle faisait là, elle aussi. Mais qui cela pouvait importer ? Sans doutes pas lui. Ce soir, Sandy était l'une des seules qu'il voulait voir. Le brun s'approcha d'elle, passant une main autour de sa taille.

▬ Tu t'amuses bien ?

Après un regard pour sa tenue.

▬ Tu portes vraiment un gilet de barman sur ta robe ?

OH GIRL LET'S CRASH THE PARTY
LET'S BURN HOLES IN THE CARPETS
KICKING SHOUTING DANCING ON THE TABLES ALL NIGHT LONG

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Edit B : Sérieusement, 20 LIGNES MAXIMUM. Je veux bien faire de l'a peu près mais quand même.
L : J'ai pas fait exprès, j'avais carrément oublié au début ;; le prochain sera méga court.