« I am the wild one ! »
• Surnom : Joan, en général, à cause de mon second prénom, Johanna.
• Age : J'ai 19ans.
• Année : 8eme, j'ai du mal niveau dons.
• Année d'arrivée : Sixième année, avec Nina qui elle était en 3eme année.
• Classe : PSY, avec
elle.
« I don't give a damn 'bout my reputation. »
« Allo ? Allo Nina ? J'suis pétée là. Hahaha. Non même pas la drogue pour une fois. »Je souris bêtement, euphorique, sa voix me touche, sa voix me perce, j'aime l'écouter, ivre ou non. Si je devais choisir une drogue parmi celles que je consomme actuellement, je crois bien que l'alcool et la coke passeraient par la fenêtre et que je garderais à jamais avec moi la voix de
Nina.
« Demain on a un concert ? Putaiiin j'vais avoir une sale gueule. » Je penche la tête en arrière, je suis complètement brouillée, mes idées sont floues. Suis-je toujours en train de penser à
elle .. ? Certainement pas, j'ai beau l'avoir au téléphone, l'alcool m'aide bien à décrocher de ces histoires avec trop de queues, jamais de tête. Bah oui, dans notre univers ça ne pense qu'avec le cul jamais avec le cerveau. Je crois bien être la seule à ne jamais me vendre, à ne pas sauter dans les bras de celle qui voudra de moi.
Nina est plus jeune, elle baise avec tout le monde parce qu'elle a été arrachée de l'enfance bien trop promptement, moi j'ai toujours été grande, alors je ne baise pas, je me contente de
désirer celle qui brise le
cœur de ses nombreuses conquêtes.
Je suis Hayley et j'aime Nina.« Bon j'raccroche là, t'entendre baiser au téléphone ça pue. » Ma main lance le portable
je-ne-sais-où, je tâte les rebords de mon bureau puis soulève mon cadavre lentement.
Tu es une carcasse, voilà ce que tu es, Hayley. Toujours à traîner dans un coin, à lancer quelques jurons pour un rien, à tirer la gueule sauf lorsque tu es avec ceux que tu aimes. As-tu déjà été une fois moins
lache que toutes ces autres fois où tu te contentais de regarder sans même contrôler un peu ta vie ?
Merde alors ! Tu essayes de te montrer forte, tu exhibes toujours ton avis, tu gueules ce que tu penses, tu cries ton nom dans les rues, mais jamais tes
sentiments viennent te déchirer les poumons. Tu te caches derrière ces allures de
« badass », tu remontes la rivière de la vie, tu marches dans le sens inverse du troupeau, tu touches ce qui doit être laissé propre mais jamais tu viens poser tes doigts sur ce qui te sers de
cœur. Tu frappes avec tes poings mais as-tu déjà essayé de frapper avec des mots ?
As-tu déjà essayé.. ? Tu ne cesses de
fuir, tu dis ainsi te protéger mais ça ne sert à rien, tu ne fais que
souffrir un peu plus.
Tu es Hayley et tu es une lâche.Tu es Hayley et tu fuis au travers de drogues, d'euphorie et de phrases un peu trop cassantes.
« Oh putain c'est qui qui a chié ici ? Ça schlingue. » Je suis toujours dans un sale état, je tombe au sol, et voilà qu'une longue conversation avec un objet va commencer, parce qu'il n'y a personne aux alentours et que lorsque je suis bourrée j'aime me rendre intéressante.
« Putain la TV là allumes toi connasse ! Pourquoi tu ne t'allumes pas toute seule enculée ? Faut que j'me lève et tout ? Ah non mais tu peux rêver. Et arrêtes de me regarder comme ça. Oh putain j'ai envie de gerber. » Je me tourne sur le dos, ce qui n'est peut-être pas une bonne idée, mais la seule qui me permette de faire redescendre ce tas de colère qui s'emparait de mon corps.
Pourquoi étais-je en colère .. ? Contre moi peut-être. Contre le monde. Contre
Nina, qui ne voyait pas à quel point j'avais besoin d'elle. Mais je n'allais évidemment pas lui montrer tout ça, je ne suis pas faible,
je ne veux pas être faible et encore moins dépendre d'une blondasse dans son genre.
D'une blondasse qui saute d'un homme à l'autre sans se soucier de la personne qui devra changer les draps.
Nina, c'est une amie.Nina, c'est une amie.
Nina, c'est tout sauf ça.Je suis Hayley, et je suis en colère contre le monde.Je suis Hayley, et je vais aller frapper un passant, prendre un peu de drogue et chanter ma rage devant un tas de gros cons, et comme ça je pourrais de nouveau oublier.
De nouveau oublier l'inoubliable.• Don : Cauchemar.
• En détail : "Bonjour je suis ton pire cauchemar..." Et ce n'est pas qu'une simple expression. Bonjour je suis le clown sous ton lit, la goutte d'eau sous ton oeil, l'homme qui t'as martyrisé étant petit... C'est tellement utile pour calmer les petites tapettes un peu trop chiantes, tellement utile pour en apprendre un peu plus sur la jeune pute en face de moi... Je pourrais l'utiliser sur Nina, je pourrais ainsi apprendre ce qui lui fait le plus peur pour ensuite la prendre dans mes bras et la protéger de cette peur. Mais... Non. Jamais je ne pourrais supporter le regard effrayé de Nina posé sur moi.
Jamais.• Maitrise : 80%, je peux l'utiliser quand je le veux, mais je n'arrive pas à l'empêcher de survenir lorsque je suis trop chamboulée. Je ne peux pas non plus le contrôler dès que je suis défoncée ou bourrée. Et puis parfois, en pleins concert il arrive que je me transforme en je-ne-sais-quoi, en cours aussi lorsque je fatigue et me déconcentre. Pas très utile pour après sympathiser avec les profs.
• Lui & les ELEM : Trop trop. Mais y'en a un qui me donne de l'alcool.
• Lui & les SPE : Pas assez trop. Mais ils ont de la drogue.
• Lui et les PHY : Beaucoup trop. Mais ils vont à mes concerts.
• Lui et les PSY : Juste
Nina. Rien que elle.
« I wanna be where the boys are. »
« Chéri... » Elle arrive, mains tremblantes.
« Je ne veux plus m'occuper de notre fille... » Elle est en larmes, elle tombe à genoux, son regard n'a plus qu'une simple lueur de vie prête à s'éteindre dès le moindre choc.
« … Quoi ? » Son mari se tourne vers elle et vient la serrer contre elle, mais elle se débat. Elle ne veut plus de cette vie, elle ne veut plus de
ce monstre.
« J-J-J'en peux plus ! Tu m'entends !? Depuis qu'on a reçu cette lettre rien ne va plus ! J... » Une larme perle, une seconde, et une troisième, puis c'est un flot de liquide salé qui vient rouler sur ses joues.
« Cette fois-ci, elle m'a montré... M...m... » Elle n'arrive pas à articuler, son regard se vide de vie, il se perd dans la pièce. Elle se lève promptement et part dans la chambre saisir quelques habits, remplir sa valise. Son mari la suit, affolé :
« Arrêtes ! Arrêtes ! Elle va apprendre à le contrôler ! Ne... Tu ne vas pas nous laisser !? » Mais elle ne répond plus. Il la secoue mais elle le repousse, encore.
Et en quelques minutes, la femme est partie.« Pff pourquoi je dois y aller ?- Hayley, ta mère serait triste de savoir que tu te comportes ainsi. Alors aujourd'hui tu viens avez moi à l'Eglise.-Fait chier.-Quoi ? T'as dit quoi ? J'ai pas bien entendu.-Glbrl... Rien. Rien. Pfff.-Bon, enfiles ça en vitesse on va devoir y aller. »Je me tourne vers son père en regardant ce qu'il avait entre ses mains. Ma bouche s'ouvre, horrifiée :
« Une jupe !? Jamais ! Plutôt bouffer des vers ! Allez fais pas chier là, j'peux au moins mettre un jean. » Mon père sourit légèrement et glousse, je pars dans ma chambre me glisser dans le premier pantalon que je trouve puis pars -en traînant des pieds- à l'Eglise.
« J'sais même pas prier ! » Mon regard se pose sur mon père qui ne quittait pas des yeux la route. Il me déclare simplement
« Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto. » Je... Hein ?
« Quoi ? » Il sourit légèrement :
« Tu diras ça avant de prier, ça suffira. » Ouais bien sûr, et tu crois que j'ai retenu ? Je me contente tout de même de ne rien dire, bien que j'avais déjà complètement oublié sa phrase. De toute façon, ce n'était pas important.
La messe se passe, je baille à m'en décrocher la mâchoire à plusieurs reprises. Puis mon père me demande de prier, de demander à dieu de nous offrir plus d'amour et
blablabla... Que des choses que je ne saisissais pas. J'allais prier,
pour qu'on me rende ma mère. « Euh... Gloria patrick et file eau et spritititii scato … Merde. » Je me lève puis pars voir celui qu'on nomme Prêtre. L'homme se tourne vers moi, tendant son ventre
-que dis-je, sa montgolfière- sous mon nez :
« Bonjour ma fille. » Quoi ? Ta fille ? Je me tourne. Personne derrière moi. Hein ?
« Euh... Je suis pas ta fille là mec. » Il sourit. Quoi je l'amuse ? Je suis sérieuse là, t'es pas mon père d'accord ?
« Mais si, vous êtes la fille de Dieu non ? » Je serre les dents.
Bon ils m'agacent tous là.
« Dieu je l'emmerde. Pff. » Il prend un air offusqué, son teint vire au albâtre, ça m'arrache presque un sourire satisfait. Je crie un peu plus fort :
« En fait je vous emmerde tous ici ! Pff. » Je sors mais n'oublie pas de cracher dans un pot d'eau bénite avant.
▬ C'est vilain de parler quand le prêtre parle. Pourquoi t'as fait ça ? C'est pas gentil. Tu fais de la peine à Dieu, et tu le mets en colère quand tu fais ça. Une jeune fille est là. Je la toise un moment, apprécie la couleur de ses yeux et la douceur de ses traits.
« J'crois pas en Dieu. » Mes bras sont croisés, je fronce les sourcils.
▬ Tu mens. C'est pas bien de mentir. Dieu va être fâché contre toi, de savoir que tu lui tournes le dos. T'es vilaine.Ça me fait sourire, tant de candeur. J'avais beau être à peine plus âgée que la jeune fille, l'impression d'avoir vécu beaucoup plus de choses qu'elle se faisait ressentir.
« viens vite ! » Je n'avais même pas remarqué la femme qui se tenait derrière elle. Je ne réagis pas en la voyant partir, normal,
ils partaient toujours à un moment. Tous. J'avais beau essayer d'être agréable, il semblerait que ma meilleure amie réponde au nom de
solitude.
« Ouais ? Haha attends j'suis trop dead là... J'arrive pas à ouvrir la porte. Attends je raccroche il me faut mes deux mains pour tenir la poignée... Elle est dur. Oh putain c'est quoi cette phrase de cul ? On dirait toi quand tu baises. Pff. » Puis je crois raccrocher, mais je ne fais que tomber mon portable en laissant Nina-défoncée parler dans le vent de l'autre côté du combiné. Ma main tient mon autre poignet un peu trop tremblant puis j'arrive à pousser la porte et à pénétrer dans le salon en titubant.
« Hayley t'as vu l'heure !? » Lui aussi il est fait. Sûrement bourré, Vodka, Whisky et un peu de vin rouge.
Lui, je le toise,
lui, je le trouve ridicule, faible, insignifiant, dégueulasse, chiant, con, impuissant.
Lui, il est comme moi. Et lui,
je le hais. « Ta gueule p'pa, j'vais pas écouter les remarques d'un mec qui a même pas pu retenir sa femme. » Je marche
-enfin si on peut appeler ça marcher- vers ma chambre en claquant la porte. Et il ne me dit rien.
Il ne me reproche rien.Ce n'est plus un père, ce n'est qu'une ombre venant me balancer quelques mots pour ensuite repartir noyer son chagrin dans l'alcool. Fulminante, j'ouvre ma porte et cours vers lui
« Putain ! Putain ! Tu pourrais m'engueuler nan !? Tu vois pas que j'suis défoncée là !? T'as vu mes yeux !? T'as vu l'heure !? Et toi tu dis rien !? Putain tu me fais pitié mec. T'es déuguelasse. Je comprend pourquoi maman t'as laissé. Si t'étais pareil au lit aussi... T'es sûr d'être mon père !? Quoique, t'es aussi con que moi, ça doit nous faire un point commun. -Hayley... -Quoi Hayley !? Quoi !? Allez craches le morceau un peu, merde ! Et baisses pas les yeux comme ça ! T'es bourré t'es censé faire les choses plus facilement non ? Alors frappes moi, j'sais pas, mais arrêtes de toujours me laisser faire des conneries ! J'suis ta fille non !? … Je suis ta fille … ? -Évidemment. » Je soupire, balaye la pièce du regard. J'ai du trop en prendre, je dois divaguer, je dois devenir folle. Alors je me laisse tomber dans le canapé, je ne le regarde plus, je crois qu'il part se servir un autre verre... Je ricane, et déclare, ironique
« Serres m'en un aussi, j'ai bien envie de me déchirer un peu plus la gueule. »Et le pire dans tout ça, c'est qu'il obéis.« Ce soir tu prends de la peinture on va faire un petit tour à Stallone ! »Ouais.Et en une heure seulement, l'école est décorée d'insultes et de dessins. Les murs sont remplis de remarques, de dénonciations à propos de X ayant trompé Y avec Z ou de dessins
cons de bites. C'est amusant. Vraiment. Je vous le conseille, pour vous défouler. Quand on n'apprécie pas les personnes de sa classe, exprimer ainsi sa haine sur des murs qu'ils allaient voir pendant plusieurs semaines, c'est vraiment libérateur.
Un peu trop d'ailleurs.Un peu trop, parce que j'ai faillis l'embrasser.
Nina. Ses lèvres, un peu trop proches, son odeur, un peu trop enivrante et son regard bien trop perçant.
Mais je reprend vite mes esprits, je la repousse, parce qu'elle me fait peur,
Nina. Elle peut trop facilement me faire souffrir,
je ne suis peut-être qu'un jeu pour elle … ? Je ne sais pas. Je ne crois pas, sinon elle aurait déjà usé de son don sur moi. Mais comment savoir si elle ne l'avait pas déjà fait … ? Comment savoir, si je n'étais pas, pour elle, comme l'une de ses nombreuses conquêtes passées et à venir ?
Non.
Non.C'était trop dur, la vérité,
je hais ça. Je reproche à mon père son impuissance mais je ne suis pas mieux avec Nina.
Hahaha... Ridicule.« Hé ! Vous ! Brennan, Strike, je vous ai vu ! -... Hé merde. » On glousse, on se regarde, on se comprend. Pas besoin de parler, c'est instinctif, presque habituel. On part en courant, toujours en rigolant face à la femme essayant de nous rattraper mais à bout de souffle après quelques minutes de course. On sait que demain, ce ne sera plus aussi drôle, qu'on va être renvoyées, mais, partager ainsi ce petit moment d'adrénaline, partager ainsi ce moment qui restera gravé dans nos mémoires, ça nous suffit simplement pour goûter au bonheur.
Au bout de quelques semaines, la
« haute hiérarchie » de Stallone fait son choix : Hayley et Nina iront à Aisling.
Au bout de quelques semaines, Hayley et Nina sont assez satisfaites: elles quitteront leur famille pour aller en Irlande.
« Now I wanna, be your dog. »
• Age : Jor vous savez pas.
• Sexe : YURISTE.
• Avatar : Ghost in the Shell - Motoko Kusunagi
• Comment avez-vous connu le forum ? Rpfrrrr. DC kwa. Enfin QC, mais le dernier, de base je voulais m'arrêter à trois en plus.
• Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Nooooes. Foraiveur aloune.
• Pourquoi vous êtes-vous inscrit ? Pour faire chier.
• Autre chose ? Comme dit y'a 5minutes, c'est mon dernier compte, donc vwala vwalaaa.