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 she's enough to start a landslide just a walking down the street • Harley

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Richard Strummer
she's enough to start a landslide just a walking down the street • Harley Rangadulte
Richard Strummer

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MessageSujet: she's enough to start a landslide just a walking down the street • Harley   she's enough to start a landslide just a walking down the street • Harley Icon_minitimeVen 27 Juil - 1:02

I'VE BEEN AROUND THE WORLD
I'VE SEEN A MILLION GIRLS

AIN'T ONE OF THEM GOT
WHAT MY LADY SHE'S GOT


New York, 5 ans après. 

Richard s'était demandé ce qu'il faisait là au moment où sa nièce commençait à lui lancer des miettes de pain. Vingt-quatre décembre familial, repas de midi et déjà des pulls de rennes sapins et flocons, les cadeaux sous le sapin des grand-parents, les frères et sœurs fiers de leur marmaille hurlante, une tempête à n'en pas finir dehors et un chien qui s'obstinait à lui mordre le jean retroussé.
Il finit par prendre la veste et le parapluie pour aller braver la neige au lieu de finir les os broyés par les enfants et les parents. 

C'était déjà beaucoup mieux, dans la voiture chauffée, avec la radio et le droit de fumer à l'intérieur.
Richard était le seul de la fratrie à ne pas se pavaner avec une épouse au bras et des gamins aux pieds. Depuis le temps, il avait connu quelques femmes, mais quand il voyait celle de son frère, il se ravisait tout à fait et partait en prenant les jambes à son cou. À cet âge-là, il n'y avait que le mot enfants à la bouche, et il ne se voyait pas du tout élever ces mômes qu'il rabrouait déjà assez suffisamment au lycée. Du reste, même le poste d'enseignant avait fini par le lasser, et il était parti dans une direction complètement différente - il avait trouvé un poste à la radio qui lui correspondait bien mieux. 
Avec la cinquantaine qui approchait à grands pas, il s'était vraiment demandé ce qu'il était quand sa mère l'avait regardé avec presque de la pitié. C'est bien pour cela qu'il détestait revenir au foyer patriarcal, même pour les assemblées de famille où c'était à celui qui boirait le plus de rosé. Il préférait rester planqué en Europe en passant quelquefois un coup de fil à son père, à sa sœur, et ne plus entendre parler d'Amérique du tout.

Il y avait bien des devantures allumées la veille de la Noël, et il se demandait s'il n'allait pas passer les prochains jours en ville, jusqu'au lendemain du nouvel an (l'ennui des journées dans une maison en banlieue était indescriptible), et sa propre couardise le fit sourire.
Il n'avait pas à vrai dire changé, notre Richard : des cheveux gris maintenant ornaient ses tempes, et il passait nerveusement ses doigts dans ses mèches tout à fait comme avant, avec la même fougue absurde. Il était trop tard pour déjeuner et trop tôt pour prendre un verre, et il se dandinait sur place pour se décider sans attraper froid. 
Sa voiture encore chaude lui permit de ne pas geler, et il cherchait son briquet, assis sur le capot, dans sa poche intérieure quand il la vit. 

Il saisit son bras avec une force involontaire. 

Davidson !

Il lui sourit. Il reconnaissait bien là Jordan, avec ses hautes pommettes et son regard vif. En temps normal, Richard oubliait le nom et le visage de ses élèves, mais comment aurait-il pu effacer Harley de sa mémoire ? Il se remémorait de tout en voyant les lèvres souriantes et les yeux rieurs, les cheveux noirs qui descendaient en cascade et la peau ambrée - la vie respirait partout dans le jeune corps de mademoiselle Jordan, qui plein de grâce et d'énergie frémissait sous le vent. Il se sentit bête avec son parapluie et son bombardier qui devait puer la clope, et il fut presque peiné de n'être aux yeux de Harley plus qu'un vieillard.

Quelle surprise ! s'exclamait-il, ne sachant pas vraiment quoi dire, à part une phrase nominale un peu bateau.

En balayant Harley du regard, il la regardait plus en détail. Elle semblait bien sûr plus mature, évidemment, et on ne saurait trop se répandre sur des descriptions clichés dépeignant une beauté affermie par l'apogée de l'âge humain - seulement il avait peut-être un peu de mal à saisir si elle était restée Davidson et s'il avait juste du l'appeler Harley, ou mademoiselle Jordan. Ou pire, madame autre chose. Richard regretta alors tout à coup cet autrefois où le sourire juvénile de Davidson éclatait bien mieux sous la pluie irlandaise plutôt qu'ici dans cette contrée si lointaine et si sauvage, quand ils parlaient très tard et qu'il lui donnait des mots d'excuse pour à peu près n'importe quoi au nom de ces moments qu'ils avaient passé ensemble - cela pouvait sembler très romantique, mais il n'en était rien. Ce que Richard avait aimé chez Harley, c'était justement ces blagues salaces qu'elle sortait d'on ne sait où, et ces rires dont elle n'avait pas honte; et alors Richard trouva Harley moins belle qu'avant pour penser très franchement. 
Ce qui n'enlevait rien au plaisir de la rencontre, pour sûr, étant donné des circonstances complètement aléatoires et folles, etc. 

Il se rendit alors compte que son regard avait été un peu insistant:

Permets qu'un vieux lubrique t'invite quelque part ! Tu m'avais manqué.




Dernière édition par Richard Strummer le Mer 12 Déc - 22:01, édité 1 fois
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Harley A. Jordan
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MessageSujet: Re: she's enough to start a landslide just a walking down the street • Harley   she's enough to start a landslide just a walking down the street • Harley Icon_minitimeMer 3 Oct - 15:15


BABY'S ON FIRE
C’est sur sa chanson préférée des velvet revolver soit fall to pieces que Davidson sort de la bouche de métro, découvrant un New-York toujours aussi magique, surtout lorsqu’il est noyé sous une neige de Noël, enfin, plutôt celle de la veille mais entre nous, ça reste la même, un zeste de charme en moins et j’encule la poésie de Noël de toute façon. Malgré sa petite mésaventure du jour — qu’elle vous racontera plus bas —, Harley était d’une humeur électrique, comme toujours lorsqu’elle passait quelques jours chez Anna, sa vieille bonne pote new-yorkaise ; ça se basait surtout sur qui oserait tomber de sommeil en premier ? Ajoutez à cela, s’il vous plait, un quartier qui ressemblait plutôt à une boite de nuit passé vingt-deux heures tant les bars et les clubs déversaient leur ambiance colorées de stupéfiants à même la rue.
Après avoir eu son diplôme, Harley avait directement embarqué dans un avion pour retourner à Cuba, refusant la proposition de téléportation d’Adriel, elle tenait à faire le même chemin qu’à l’aller, lorsqu’elle avait été virée de Stallone. Aisling l’avait mise à mal : ces deux années là-bas — oui deux, vu que sécher les examens avec Mohsen avait été une très mauvaise idée, elle a donc du retaper un an ; ça ne l’a pas dérangé plus que ça, sinon elle aurait dû quitter Adriel, Poppy — qui avait enfin accouché ! —, Perceval, Wolle, et même si elle en avait vu de nombreux partir comme Circé, LSD, Matthew, et puis Roxanne, elle voulait profiter au maximum de tout ce beau monde avant de s’envoler vers son continent. Bref, donc je disais ces deux années avaient été d’une aventure mémorable, mais elle avait assez profité du vent, de la pluie, de la neige, des températures mortelles auxquelles elle avait survécu bon gré mal gré.
Encore aujourd’hui, Harley ressentait parfois une immense fierté d’avoir vécu deux ans au pays des roux.

Après s’être endetté à vie pour une école de chorégraphie, après avoir travaillé extrêmement dur sur la danse classique dont elle ne connaissait que très peu de choses, elle avait donc réussi à être acceptée après un casting ardu dans l’école de ses rêves, et à être soutenue par ses parents.
La vie new-yorkaise avait fait son petit effet : après s’être émerveillée de tout et de rien, elle avait commencé à connaître les coins parfaits pour danser, le mec parfait pour acheter de la weed, les étudiants parfaits avec qui trainer et danser. Mais les débuts n’ont pas été faciles, débarquer dans une ville aussi étouffante que New-York a eu ses quarts d’heures de tensions et de rebondissements violents ; entre les français bourrés qui sont persuadés que tous les black sortent de séries humoristiques, les vieux riches qui te paye des verres en étant persuadé qu’ils sont irrésistibles même si tu leur dis que tu es aussi lesbienne que Samantha Fox, ou alors ces inconnus qui t’agrippent brusquement le bras alors que tu marches tranquillement dans la rue... Harley se retourna alors brusquement, c’est quoi ce délire, si c’est encore un vieux clochard complètement bourré avec une culotte léopard sur la tête elle-...Richard ?!
Son visage s’illumina soudainement, Richard Strummer !

Sans déconner, Richards !

Évidemment qu’elle se permettait d’être familière avec lui, même si dans ses souvenirs juvéniles il lui semblait qu’elle avait déjà pris cette habitude à l’école ; déjà Richard n’était pas de ces professeurs à considérer le tutoiement comme un acte impoli, et puis, à l’époque, Davidson se fichait grandement d’une autorité quelconque ainsi que des règles qui suivait - excepté peut-être pour Lawrence, mais ça, c’est une autre histoire. (matez la rebelle qu’elle était)
Harley rayonnait. C’était dans ces surprises situations là qu’on se rendait compte à quel point une personne vous avait manqué.

Putain tu vas jamais deviner ce qu’il vient de m’arriver.

Arrivés au café, ils s’installèrent tranquillement, Harley jeta son sac sur un autre chaise et enleva son manteau, ses deux écharpes, son bonnet et un des trois pull qu’elle portait ; c’est qu’il faisait bien froid à New-York en hiver, vous pensez bien que la cubaine n’était certainement plus habituée à ces températures depuis qu’elle avait quitté l’Irlande.

J’étais censée prendre l’avion ce matin pour La Havane histoire de fêter Noël en famille, tu vois le délire, sauf que j’ai sûrement légèrement abusé avec la tequila hier soir parce que quand j’ai ouvert les yeux aujourd’hui, il était dix-sept heures. La grosse merde quoi.

Harley n’a jamais perdu son sens de la conversation. Dans son sang coulait davantage de THC qu’autre chose mais Richard était habitué à ses monologues, c’est ce qui la caractérisait depuis qu’il la connaissait.

Bref, du coup je passe Noël ici, sans famille mais avec quelques potes. C’est pas si mal. Elle poursuivit en rigolant, au moins ma mère prendra conscience que quand je suis pas là, c’est carrément moins l’ambiance pendant le repas. Elle soupira. Au fait t’as des nouvelles de tous ces roux consanguins là-bas ? Quoique non, je m’en fous, la nostalgie c’est pour les tapettes, c’est bien pourri si je commence à me dire que ces années de rhume passées à Aisling me manquent parfois. Elle posa son menton dans sa paume gauche et plongea dans le regard toujours aussi vif de son ancien prof. Parle-moi de toi. Qu’est-ce que tu deviens ?

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Richard Strummer
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Richard Strummer

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MessageSujet: Re: she's enough to start a landslide just a walking down the street • Harley   she's enough to start a landslide just a walking down the street • Harley Icon_minitimeJeu 13 Déc - 19:55

I hear the click-clack of your feet on the stairs
I know you're no scare-eyed honey
There'll be a feast if you just come upstairs

Il avait acheté la veille un costume. Un bel ensemble, en vérité, de la laine mélangée gris perle comme les cheveux de ses tempes et une coupe italienne très en vogue dans la mode masculine. Tant d'années s'étaient écoulées depuis la dernière fois qu'il avait mis une chemise, une vraie, blanche, soignée et repassée, qu'il n'a pas osé les recompter. Il a comme été pris de vertige devant le miroir alors qu'il ajustait les manches, et tout ce qu'il n'avait pas voulu voir pendant quinze ans lui a sauté aux yeux.

Ce n'est pas qu'il n'avait pas essayé de faire comme les autres, lui aussi, de se poser, de reprendre son souffle, regarder sa vie, de se dire qu'elle a été bien remplie, et qu'il fallait qu'il se tienne tranquille désormais. Il était arrivé à se résigner à l'idée même de se faire attacher à une maison, un garage et une routine. Ce n'était pas tant pour son image : quelque chose en lui fermentait et lui faisait ressentir le désir d'un genre particulier, celui du repos et de l'assurance d'avoir un port où amarrer son navire fatigué. Richard n'avait jamais pu se tenir immobile au même endroit : il lui fallait d'incessants changements et déménagements pour que ses démangeaisons se calment. Il y a des gens comme cela, qui dès l'enfance ressentent une violente soif de voyages et d'aventure, fantasme ultime que de parcourir à pied les routes en terre battue et de ne se poser qu'au sommet pour reprendre des forces et redémarrer aussitôt.

Il avait écouté la moitié de ce que Harley lui racontait. Il avait ri aux éclats au récit de ses mésaventures de noctambule, comme il riait cinq ans auparavant de sa maladresse et de son enthousiasme débordant. Mais elle paraissait en pleine forme et de bonne humeur, et c'était de très loin ce qui était le plus important. Un sourire berçait ses lèvres tandis qu'il rêvassait, lui aussi, à se remémorer de ce qui avait pu se passer depuis qu'il avait donné sa lettre de démission à Aisling. Comme jadis, lorsqu'il avait encore les rêves du vieux continent plein la tête, il était parti avec son sac sur l'épaule et un air libérateur sur les lèvres. Même McAllistair lui demanda avec un soupçon de souci ce qu'il comptait faire après : mais c'était l'absence de réponse qui mouvait encore ses membres et ses idéaux. Cette volonté de se laisser emporter par les vagues de la vie ne datait pas de cette époque, alors il voulut voguer un peu plus loin tant qu'on le lui permettait, jusqu'à ce que quelque chose lui arrive.

Comme ce qui se passait là, dans ce café sur les bords du Hudson, qui le frappait inconsciemment droit dans ce qu'il avait si longtemps protégé. Il avait fui sa famille trop protectrice et les postes de professeur trop sédentaires. Il se liait certes aux gamins, aux collègues, téléphonait à sa sœur, prenait des nouvelles parfois d'anciens élèves attachants ; et au jour d'aujourd'hui, Richard avait encore, une fois de plus, pris les jambes à son cou et loué un appartement dans le sud de New York pour tout redémarrer à zéro.
Ils étaient d'ailleurs assis à un bistrot qu'il connaissait bien : le regard en coin du tenancier, un type baba cool avec qui il discutait souvent, paraissait surpris qu'il ait de la compagnie.

J'habite ici maintenant.

Il reposa sa tasse de café. Il n'en buvait jamais, avant.

Pas loin, à trois patés de maison d'ici.

Il fit un signe du menton en direction de la rue enneigée.

J'ai laissé tomber l'enseignement. Aisling m'avait complètement désespéré de vous apprendre quoi que ce soit. Il rit. Je suis à waxq, maintenant, c'est une radio de New York, l'ambiance est de feu, rien à voir avec les salles de professeurs.

Il n'avait pas vraiment envie de parler de lui. On aurait dit qu'Harley cherchait à le décrypter, il n'aimait pas ça. La fillette à qui il payait des verres le samedi soir était maintenant grande. Il se sentait jugé. Il n'avait pas de tels problèmes avec les autres femmes - celles-là font les yeux doux pour un rien et n'écoutent pas un traître mot de ce qu'il raconte. Harley cherchait à le reconnaître, et était peut-être déçue qu'il n'ait absolument pas changé.

Tu te casses la tête pour rien, se dit-il. Depuis quand réfléchissait-il autant sur sa propre personne, sur la conduite qu'il devait avoir ? Il y a cinq ans, vous erriez ivres sur les pontons après une longue soirée au pub. Voilà, lui qui dit tout le temps d'affirmer son caractère et ses choix, belle image que de le voir laborieusement cogiter en pensant ce qu'il devait dire.

Et tout cela le frappa.

Il avait envie d'elle.
Il sourit en détournant les yeux. Ce n'était plus de son âge, ces jeux-là.

C'est dommage pour ton avion. Le temps doit être un poil mieux à la Havane qu'ici. Comment s'appelle ta mère déjà ? Akasha ? Il faudra que tu reviennes souvent l'année prochaine, ça faisait longtemps que je n'avais pas ri comme ça.

Il était trop impulsif. Cela faisait à peine quelques heures qu'ils se voyaient de nouveau. Il pensait que son attirance avait été très passagère, rêve oublié d'homme trop mature, ou pas assez, peu importe ; il avait connu d'autres femmes et puis il pensait tout cela déjà bouclé, classé. Il se sentait déjà un peu chagriné qu'elle sorte de nouveau de sa vie. C'était trop cliché. Il chassa ces pensées volages, repensa à son costume de la veille. Il n'aurait pas dû l'acheter, il ressemble à un vieux bibliothécaire aigri dedans. Et puis les pulls à grosses mailles lui allaient bien mieux.

Il avait décidé : il ne laissera pas filer Davidson cette fois-ci.


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