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 viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.

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AuteurMessage
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Temujin Tengis
viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Rangelem
Temujin Tengis

Messages : 65
Date d'inscription : 13/10/2011
Age : 29


viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Vide
MessageSujet: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitimeDim 16 Oct - 23:10

THEY RODE THE FASTEST HORSES

LEFT THE WIND BEHIND
And one man led the way the others followed by
viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. 600205875
SURNOM : GENGHIS KHAN. Comme l'empereur majestueux, ouioui exactement. Khoroshoooo
ÂGE : 18 ans.
ANNÉE : septième.
ANNÉE D’ARRIVÉE : ...septième. Et le premier qui le traite de métèque, se prend une flèche dans la yeule.
CLASSE : c'est ELEMentaire, mon cher Khan.

THEY CARRIED FEAR AND HORROR

ACROSS COUNTRIES

NEITHER FLASH OR LIGHTNING STOPPED THEM
Hey, riders, ho, people, hey, riders, always further
C'est pas parce qu'il vient de la zone à la plus faible densité de population mondiale, qu'il connaît pas la signification du mot savoir-vivre, qu'il parle l'anglais comme un bouquetin chinois et qu'il a la diplomatie d'un pachyderme à fourrure que Temujin est méchant. Non, vraiment.

Haut dignitaire de valeurs dont la date de péremption n'est plus disponible, patriote dans l'âme et fier conquérant hissant bien haut les couleurs criardes de son petit pays, Temujin est une espèce d'ostrogoth jusqu'ici non recensée au palmarès pourtant carabiné d'Aisling. Du moins, on le suppose. Peu de synonymes du mot bourrin sont disponibles à notre répertoire pour caractériser la somme de brutalité tenace carrée dans son espace cérébral. Hors les murs de sa Mongolie originaire, il n'est ni plus ni moins qu'un barbare sans boussole, un bœuf musqué bouté de son troupeau en partance pour une bataille révolue depuis belle lurette. Persuadé dur comme fer de sa toute-puissance, même en terres ennemies, et voyant en lui la figure inflexible d'un empereur sans peur, il puise son impériale détermination dans des abîmes de bêtise. Et d'inconscience. De croyances stupides et ancestrales qui le poussent à se transcender pour arborer la panoplie du parfait petit conquistador. Parce que bon quand même, il s'en va en guerre, et ne sait quand reviendra.

▬ Non non non non PUTAIN TEMUJIN NON NON ON AVAIT DIT NON.
▬ Chto ? POETOMU SHUM ?
▬ Raaaah mais sérieux non on avait dit plus de danse Tsam làààà...
▬ O cheeem ?
▬ Heeeeu... Non danse Tsam, non tradition bouddhiste... tu comprendre ? Non masque papier mâché, non peau de lama. Tout ça interdit. Ok ?
▬ CHTO TANETS TSAM ? YEBAAAAAAAT
▬ Non mais t'énerve pas je. C'était pas méchant d'accord ? Bon écoute heu. Tu pourras reprendre le rituel mais pas à trois heures du mat' ok ? Pitié.
▬ Vashe litso.
▬ Ah bah tu vois quand tu veux ! ...Attends je prends mon dico..........Ah-ah non. Ah ça veut dire ta gueule ça. Au temps pour moi.
▬ Prosto vyĭti, vy bespokoitʹsushchnostʹ velikih predkov.
▬ Oui oui c'est ça. Donne-moi sans geste brusque ce verre de lait fermenté...
▬ He.
▬ ...T'as pas repris de philtre traducteur dernièrement ? Il me semble que ton anglais s'améliore.

Il n'y a probablement pas plus fier et plus incivique. Donnez-lui un marteau et il s'en ira rompre seul les remparts de cette putain de muraille de Chine. C'est vrai quoi, c'est quand même aberrant merde, ce ramassis de pierres bridées. ET PERSONNE POUR DÉFONCER TOUT CA. Furieusement obstiné dans sa lutte morale et physique contre l'Occidental, ce petit pouilleux qui a osé le désenclaver de ses steppes natales, il est hermétique à toute valeur qu'il renifle comme étrangère. Enraciné pour de bon comme un baobab dans une lande aride. Les petites peuplades jugées nuisibles par ses principes arrêtés, lançons-leur nos flèches. Yebat les hamburgers, yebat la douche, yebat les cure-dents et yebat la bouffe bio. Les hommes, les vrais, ils ont du poil aux zigounettes et ils se fouettent à l'ortie fraîche en guise de déodorant. Il a encore beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement initial de sa nouvelle société, le petit réseau estudiantin dans lequel on l'a implanté de force - selon lui -. Il ne compte ni s'adapter, ni serrer les fesses dans son uniforme feutré et écrire sur un papier propret à l'encre bleue. Pas question de se teindre ou d'adhérer à la multitude de conneries qui a déjà assiégé la moitié du globe, non mais. Pourquoi pas se servir de fourchettes aussi ? Il préfère formater son monde jugé trop quadrangulaire à coup de truelle ou de hachoir. Le formater oui, à son image bien sûr. Et même si rares sont les suiveurs de la tendance qu'il impose à coups de boule, il s'obstine et se marginalise malgré lui. Et puis il aimerait réformer cette école pour qu'on se remette enfin aux bons vieux traitements, aux masses d'armes et aux parchemins tiens. Oui, sa vision première de la vie communautaire lui vaut souvent quelques... petites remontrances, et on peine toujours à réfréner ses ardeurs guerrières lorsqu'il se met en tête de faire un feu de joie avec les tables des ELEM. Il a déjà mis en fuite des foules qu'il tentait d'initier au port du slip cuir de yak.

▬ Ca tu vois Temujin, c'est un coupe-ongles.
▬ ...Yaghaghad ?
▬ C'est usité de part nos contrées pour raccourcir les ongles devenus trop disproportionnés.
▬ Pourr les ongrrrres ?
▬ Tout à fait. Je trouve que la longueur des tiens défie la gravité donc heu. Tu peux me tendre ta main s'il te plaît ?
▬ BWAHAHAHAHA. Ongrrrrre. Khorosho.
▬ Bouge pas sinon je te foire la manucure là.
▬ Je rrramasser ongrrre. Rrrester miettes dedans.
▬ ...Ok demain je te montre les bienfaits du gel douche.

Ce que Temujin apprécie, ses préférences culturelles et ses penchants post-moyennâgeux ne rentrent pas dans les moeurs européennes de base. Les nomades de sa trempe ont une vision...... particulière des choses. Son racisme tangible pour ceux qu'il nomme les nems, citrons et autres gentillesses ne lui pose par exemple aucun problème de conscience. C'est dans ses tripes, c'est con, il l'est et l'assume d'ailleurs, il n'y peut rien. Rien de sournois ni rien de nouveau, non plus. Or donc il rage sec en voyant que fort peu de monde pense comme lui. Ce que vous tenez pour acquis, pour rudiment et pour prélude à tout train de vie normal, Genghis le considèrera forcément comme fioritures vaseuses, superflu de petit blanc, du crottin stérile et non-couillu en somme. MY HOTIME NASTOYASHCHIH MUZHCHIN. Un puritain attaché à son terroir et son argot. Tenez-le vous pour dit.

Oui, parce que Khan est le mec à qui on balance les os de poulet ou le gras du rosbif à la cantine. C'est celui à qui on refile les corvées ingrates de bon cœur ; tenez, récurer les chiottes sans Destop avec une bonne peau de chamois il kiffe par exemple. Fumer les plantes exotiques des serres au calumet aussi. Parce que tout ce qu'il fait, Khan le fait à l'ancienne.
viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. 678135temujin
En bon rustre, Il aime les procédés archaïques et les rituels primitifs : tout ce qui découle de sa religion ou de sa culture, il y est très attaché. Très anecdotiquement ; il se rue sur les femelles avec la prévenance d'un gorille sous orviétan en pensant les subjuguer d'emblée (notons qu'il est très éclectique quant à ses goûts pour les filles et qu'il se fout des origines au moins pour quelque chose. Il aurait plutôt tendance à pactiser avec les orientaux et les paumés sociaux en général). C'est un animal en rut. Il n'affiche aucune retenue à diffuser flatulences, renvois et éructations comme elles arrivent. Il déclame ouvertement ses pensées et ressentis les plus immondes. La pudeur ne fait pas encore partie de son glossaire ou de son étrange code de l'honneur. Il est d'une franchise déconcertante dans toutes ses entreprises et c'est peut-être pour ça qu'elles se terminent mal. Plutôt que de remercier un pote avec une accolade amicale, il préfère les bonnes grosses roustes de circonstance, vous savez, les sales beignes masculines au possible. Là où d'autres voient le témoignage d'une barbarie stupide et gratuite, il perçoit le reflet d'une affection et d'une gratitude sans faille. D'une vigueur et d'une fermeté aussi rutilante que respectable. Pléthore de bons sentiments donc. Nous oserions même avancer dans un murmure désinvolte et pas du tout accusateur que c'est là la raison de son impopularité chronique. Genghis a peu d'alliés sur les terres aislingiennes, et on ne se demande plus trop pourquoi. Un arriéré de son acabit galère un peu pour trouver du soutien, il faut le reconnaître, et pour démonter la gueule aux légions ennemies c'est très moyen. Surtout celles de cet enfoiré d'Arthur. Un jour il recrutera des hommes de troupe et il se peinturlurera le poitrail avec eux en chantant l'hymne mongol. Un jour. Quand il aura appris à être......... Courtois.

▬ Non Temujin, inutile du vociférer, tu ne sors pas de la bibliothèque avant six heures trente.
▬ DZOKHSORE !!! Laisser sortirrr !!
▬ J'ai dit non. Tu es puni.
▬ YADJ ?
▬ Tu dois comprendre qu'on ne peut pas faire d'élevage de gerbilles dans les serres.
▬ Dzaaa, dzaaaa... Plllus le refairre.
▬ Et on ne les fait pas griller à la broche ensuite merde, surtout avec ce genre de combustible.
▬ Cheveux de Queennn pourrrtant bien brrrûler. BWAHAHAHA.

Sans mystère, Temujin éprouve quelques difficultés à se montrer démonstratif sans devenir violent. INVOLONTAIREMENT, c'est fort. Et s'il était plus expansif, nul doute qu'il y aurait des morts. C'est bien dommage, nous le savons et le concédons, parce qu'un peu diplomatie de temps en temps c'est de bon aloi. Et ça se serait bien marié avec sa loyauté et sa constance de fer. Mais comme on ne peut pas tout avoir ben voilà quoi. Bien entendu, il est toujours le berserker présent par tous les temps pour se craquer les jointures et se lancer à corps perdu dans une bagarre inutile... L'acariâtre qui se prend quinze coups dans la tronche mais se relève en sang pour chercher querelle, encore, et encore, et encore. Sans fatiguer, sans réfléchir, ni se refroidir. La saleté d'increvable qui achoppe ses ennemis tellement il est pugnace, tellement il est belliqueux, tellement il est un empereur crétin et buté. Temujin quoi. Subodorez que lorsqu'il est dans les parages, d'éventuels aboiements russo-mongolo-yaourto-saxons pourraient éclater jusqu'à vos tympans. Oui, Temujin n'a évidemment pas le moindre semblant de culture irlandaise, ni de culture en général, et il est d'une telle médiocrité en langues qu'il ne peut communiquer normalement avec personne. Et déjà qu'il est peu volubile, ça n'améliore pas vraiment son capital social voyez. Donc on préfère acquiescer gentiment quand il se met à vociférer, plus par crainte d'une réaction animale qu'autre chose. Oui parce que... Il aime trépigner et tracer partout dans les couloirs, faire du bruit, manger salement, être en rut, répandre de l'hémoglobine et briser des articulations en poussant des beuglements à faire s'envoler des yourtes. Il aime aussi prendre les choses comme elles viennent, un verre de vodka, le taureau par les cornes, la vie du bon côté, son temps, les choses à deux mains.

Je pense que vous avez enregistré que finesse, raffinement, subtilité, tous ces concepts à l'eau de toilette Lulu Castagnotte et autres costards cravates lui sont parfaitement insoupçonnés. Les arcanes mystiques de la délicatesse....... l'impénétrabilité de la bienséance....... des trucs qui lui échappent comme une truite sauvage qu'il essaye d'écailler avec les dents. De lointaines bribes de notions qui ne pénètrerons jamais son crâne de factionnaire Mongol pure souche. Et c'est beaucoup mieux comme ça. L'empereur préfère foncer tel le grizzli affamé, brandir des lames de surin, fleurer bon le mâle en sueur et les rudes journées scolaires plutôt que les effluves de lover inside. Un rasoir, pour lui, ça sert à découper des quartiers d'escalope de buffle, et pas à refouler des élans de pilosité MERDE. La virilité ne s'associe pas avec l'imberbe quoi. Ni avec une salle de bains (sauf quand il s'agit de dégainer la gouache cinabre pour se teinter le visage et se remplir le faciès de l'esprit de ses ancêtres). Ni même avec n'importe quel ustensile moderne en général. Car comme vous pouvez vous en douter, lui et quatre murs susceptibles d'abriter toute trace de technologie moderne font assez mauvais ménage. Il se croit toujours à l'ère de la dynastie Qiyat, s'habille à la ouaneguène a bistouflaïe, porte une paire de tongs en hiver et ne se soigne pas. Il compte sur les concessions prêtées par mère nature pour vivre dans la jungle urbaine. Sa chambre est une paisible baie des cochons après le débarquement et il n'y est pas un camaïeu d'odeurs que vous ne pourrez y trouver. Ne vivant pas tout à fait dans une époque contemporaine à la notre, le Khan réagit de façon très... exubérante face à un sèche-cheveux, une lampe ou un coton-tige. SHLYUHA SHLYUHA SHLYUHA OBJETS AUTOCHTONES MADE IN CHINA VADE RETRO. Oui, le matos actuel auquel n'importe quel élève lambda est accoutumé représente pour lui un excédent d'éléments allogènes non reconnus par son cerveau. Et comme il doit bien apprendre à se servir de quelques appareils pour espérer survivre ça part toujours en étincelles. Le fonctionnement du plus vulgaire appareil lui pose parfois des problèmes draconiens ; c'est dire si on fait difficilement plus balourd que lui en la matière. Il est d'ailleurs interdit jusqu'à nouvel ordre de salle informatique, expulsé après avoir réduit en bouillie une clique de cartes mères et autres composantes du genre. Parce qu'à la longue le budget de l'école aurait du mal à engranger les pertes matérielles provoquées par sa personne... Navrant. Mais en fait il s'en fout. Vu qu'il est incapable de s'acclimater à ces foutus instruments, il fait sans. Et ça ne lui a jamais posé problème.

▬ Bon, malgré quelques petits problèmes mineurs, je pense que tu es un peu plus intégré à ton nouvel univers social. Et ce ne fut pas facile.
▬ Pas prrroblème, pas prrroblème. .......Qui êtrrre jolie blonde juste là ?
▬ Heu je. Tu parles de Scarlett là ?
▬ Heeee, je flairrrer bonne femelle, bonne femelle. BWAAAHAHAHA. Elle êtrrre disponibllle ?
▬ ...Hum Temujin, évite d'aller aborder Stone de cette façon et de lorgner comme ça sur Sixtine s'il te plaît.
▬ Moi inviter elles à bon rrrrituel, tiim tiim.
▬ Bon écoute Temujin, je t'avais pourtant dit...
▬ Yaaaaaaaadj. Quoi êtrrre prrroblème ? Petit blondinet là, pas pouvoirrr utiliser couple-ongrrre pourr cheveux ?
▬ Arthur a toujours eu ce genre de... style capillaire, pour information. Heu... d'ailleurs, est-ce que tu as utilisé le shampoing que je t'avais pr-
▬ Hehehehe--BOLKHOGOUI !!! PAS VRRRAI... JE JUSTE VOIRRR SALE PETITE TÊTE BRRRIDÉE !!
▬ Hein ?! Hé... Non, non non nooonnn NON, LAISSE YUE TRANQUILLE, NOOOON BORDEL !
▬ KHOROSHOOOOOOOOOO

Temujin se contente d'un rien au fond, et puis il aime ça. Son inadaptation patente à tout lui convient et fait sa prédominance. Il préfère rester un fantassin perdu à la conquête d'un empire neuf... Qui, gageons-le, ne tombera d'ailleurs jamais sous sa coupe.

Mais ça il le sait pas et ne l'acceptera jamais, alors on le laisse usurper la peau du plus grand empereur de la Terre.

COME ON BROTHERS,

DRINK BROTHERS, FIGHT BROTHERS, ON AND ON

SEND FOR SOME VODKA,

BECAUSE WE RE MONGOLIANS
And the devil's gonna gets us early enough
viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. 511504pfrt

▪ DON : Geomorphose. (y'a un s à sable sinon)
▪ EN DÉTAIL : Temujin peut se transformer en. En gadoue. En terre glaise, tout ça. C'est un peu La Chose des 4 fantastiques, une poterie vivante, Paris plage, ou le bocal de terre de Jack à lui tout seul. Il peut devenir pierre ou se fondre en grains de sable, modeler son corps avec tout ce qui découle de cet élément ; alors inutile de dire que c'est loin d'être doux et gracieux tous les jours avec lui. Il est cependant incapable de créer ou de générer ces divers matériaux, son contrôle se limitant à lui-même : s'il laisse traîner trop de gravier derrière lui, 'faut qu'il le récupère vite, sinon le brave guerrier qu'il est ne se reforme pas complètement. Peu pratique au quotidien. C'est pas toujours rigolo mais c'est utile pour dégommer les légions ennemies ! Un coup de poing en roc, ça vous fout à plat ventre pour des heures. Tiim tiim.
▪ MAÎTRISE : ...Disons qu'il fait ce qu'il peut. Il lui arrive souvent de perdre quelques grains en route, de se changer en pierre d'une traite lorsqu'il s'énerve un peu trop fort, d'être réduit en miettes au sens propre du terme quand il ne se contrôle pas, de finir au mieux dans le bac à pétunias de Lysander quand on oublie de le ramasser de temps en temps. "Heeey Temujin, ramasse ton bras tu fous de la terre partout ! 'con celui-làààà" c'est devenu une routine. Il a aussi sans arrêt de l'argile ou du sable qui lui sort des oreilles : c'est pas très glamour, mais c'est pas de sa faute non plus le pauvre. Alors en chiffres on dira 49% de maîtrise.
▪ ÉLÉMENTAIRES : WE FRRRRIENDS. BWAHAHAHA. Ce que Temujin n'a pas compris c'est que pas grand-monde l'apprécie, chez lui. On le regarde de haut, on se demande ce qu'il fout là, parce que paraît-il qu'il ternirait leur prestige, avec une certaine kikoolol blonde. FOUTAISES. Il se sent parfaitement à l'aise avec tout le monde même si d'aucuns ne le lui rend convenablement. Ça n'a jamais été très coopératif, un ELEM, alors avec lui hahaha. Doux rêve.
▪ SPÉCIAUX : FIGHT. MAIS EUX TRRROP MOUS. Genghis ne comprend pas. Comment une armée aussi étrange, flasque et désinvolte peut bien survivre sur le champ de bataille ? Bon déjà qu'il comprend pas grand-chose en général, les spéciaux ne l'aident pas. Il ne les vise pas en particulier mais les embêter de temps à autre est une option, pour le peu de réactions observées.
▪ PHYSIQUES: FIGHT. BWAHAHAHAHA. Khan n'a pas tout collé à la logique des rixes inter-classes, parce que étrangement il s'entend assez bien avec les bourrins party-harders que sont les PHY. Bon, il mène des croisades de temps à autres pour le sport et pour maintenir un peu la légende, mais il aime les fréquenter et y a plus d'accointances qu'ailleurs. Pas très surprenant. Il aurait été très bien chez eux aussi, pas de doute hiiin.
▪ PSYCHIQUES : FIGHT. GRRRRR. Alors eux mais ffff laisse tomber, quoi. Temujin est tout à fait hermétique à la classe avec laquelle, pourtant, il est sensé s'entendre. En même temps, vu l'exacte opposition d'opinions et d'étique qu'on peut dénoter entre lui et eux, on conçoit tout à fait qu'il lève un sourcil face à leur fâcheuse tendance aux équations différentielles. Pas un clampin pour se battre ailleurs qu'aux échecs. ET PUIS Y'A CE CHINTOC DE YUE.

HE FATHERED SEVEN CHILDREN IN ONE NIGHT

AND ABOUT HIS ENNEMIES HE ONLY LAUGHED
Hey, men, ho, men, dance men, like always
JE SUGGÈRE D'ACCOMPAGNER LA LECTURE DE CETTE HISTOIRE DE MUSIQUE MONGOLE TRADITIONNELLE, TROUVABLE A CETTE ADRESSE. PLÉBISCITONS LES PETITS PRODUCTEURS DU FESTIVAL DE RUBROUCK AINSI QUE LA CONFECTION DE MORIN KHUURS.

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La naissance de Temujin aurait sans aucun doute pu passer sur Arte, lundi à 22 heures 34, romancée en un passionnant documentaire par des ethnologues danois très pointus. Beaucoup de gens cultivés, dans le vent, fort intéressés par la culture des steppes et désireux de pérorer auprès de leurs amis de la province auraient observé leur poste avec une attentive délectation. Ou bien ils l'auraient enregistré parce que ça fait tard quand même, 22 heures 34, et qu'il y a réunion avec le club de fooding demain, sans compter la conférence, le jogging matinal sur les quais etc etc. Mais en effet c'est attractif. Ça a cette dimension mystique, un peu vétuste, teintée de l'exotisme asiatique profondément reculé dont les mondains raffolent en ces temps de trouble culturel. Surtout ceux qui se retrouvent le soir au Paradis du Fruit, par bancs entiers, riant de façon raffinée à qui mieux mieux en commandant des Merci mon Amour (c) et en dégoisant petit doigt levé sur cette « poignante émission que j'ai vue l'autre soir (tu adorerais, Ange-Bénédicte !) sur la naissance des mongols (on va en Mongolie cet été, hein Jean-Charles). C'était fâbuleux ! »

Oui.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Il n'y avait pas la moindre petite équipe de tournage occidentale présente sur les lieux ce jour-là, ni aucun reporter dépêché en terres sauvages, ni le plus méconnu des ethnologues pour immortaliser à jamais ce fait majeur jusque sur nos écrans lointains. Tout se passa tranquillement, kitschement, dans une absence totale de civilisation contemporaine, la cérémonie nimbée par ce nuage de tradition ancienne qui aurait tant ravi certaines bonnes gens. Le fils du chef n'était plus vraiment célèbre, au-delà des yourtes, plus vraiment reconnu, au delà de son campement et des plaines arides, au delà des plateaux rocheux, au delà des berges mongoles remplies de bisons qui l'avaient vu naître. Le fils du chef, c'était Temujin, le dernier des Tengis. Ce titre lui assurait la reconnaissance de la localité, de la lignée bien sûr ; mais tout s'arrêtait à ce cosmos fort limité dans l'espace. C'est pittoresque, on le conçoit, mais assez restreint. Assez loin, aussi.

Et pourtant je suis persuadé que vous n'avez pas reçu cinquante moutons et un petit cheval à votre naissance, vous. (et ouais.)

...Mais c'est pas grave. Temujin serait un héros mondial un jour, même s'il devait commencer par son petit patelin, même si les médias de la BBC n'avaient pas étés foutus de ramener leurs micros jusque dans les broussailles de l'autre bout de la terre, même s'il aurait à brandir le drapeau mongol par monts et par veaux, même s'il devrait réitérer l'épopée de son illustre ancêtre Khan. Même s'il recevrait une éducation purement indigène et assez peu policée, même s'il apprendrait à prier ses esprits, à jouer du moriin khuur et à chasser le bison noir, cavalant sur son petit cheval pas plus haut qu'une chaise. Et bien sûr, bien sûr à seduire des femmes, ah les femmes ; avec ces parades surpuissantes, en faisant montre de toute la virilité qu'abritaient ses biceps, écartelant seul de ses dix doigts un féroce puma sauvage. Ou bien un cochon (ah mais c'est féroce les cochons mongols.), les temps de crise. C'était du moins ce que lui avait dit Sukhbataar son père, et son père il croyait. De toutes manières, on ne contredit ni papa, ni la tradition.

Le fils Tengis fut donc élevé en plein air et à la fraîche. La formulation n'est pas assez métaphorique ? Et bien plaignez-vous aux grandes chaînes qui ont préféré faire l'impasse sur un sujet d'émission génial et passionnant, ne blâmez pas le narrateur qui n'est même pas payé, d'abord. Disons pour étoffer que ce fut à l'image des fiers guerriers que portèrent sa vaste et olympienne dynastie, ou bien à celle - tout aussi olympienne mais moins traditionnelle - des poulets Loué. (si vous voulez du plus rustique)


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< AAAAAYAYAYAYAYAYAYAYAYAAAA. YAOUI, YAOUI ! >

Dès que les enfants mongols tiennent à peu près sur leurs jambes, il doivent monter à cheval et s'initier aux gestes hippiques. N'oubliez pas l'aspect profondément nomade du délire. Et puis vous savez, il n'y a pas de quoi s'épouvanter. Temujin était un excellent jockey. Il connaissait bien sa monture : c'était un fier animal.

Petit comme un poney et robuste comme un caillou, le regard glorieux. On voyait dans ses yeux charmants - quoiqu'asymétriques - l'éclat de l'ambition et de la détermination. Ses sabots fendus montraient son goût de l'effort, et son front poilu à la rondeur acharnée était bravement levé vers le ciel. Court sur pattes, arborant une posture courageuse, bien hirsute et bien droit, sa crinière mi-longue fouettant à grand bruit son gros nez brun, il contemplait l'horizon ; figé bien sûr dans un port altier. Il semblait plongé dans une méditation de propensions infinies. L'ampleur abyssale de sa pensée présente devait être insaisissable, pour le règne humain basique du moins. Telle la goutte de rosée sur une toile fraîche, telle l'huître perlière ou la moule au fond de l'océan. Une infinie profondeur, l'esprit pur et mystique des steppes. Le mystère.

C'était à n'en pas douter un puissant cheval mongol.
Quarante centimètres au garrot.
Mais qu'est-ce qu'il était brave. Tout à fait comme son maître, d'ailleurs, qui apprit très vite les nombreux et périlleux arcanes de l'équitation à la dure, perfectionnant leur symbiose primale d'homme à bêtes. Des rudiments.

Il paraît qu'au début, Temujin tombait beaucoup de son cheval : problème de coordination, d'asbence de selle - une simple couverture de substitution faisait alors l'affaire -, d'emportement incontrôlé lorsque le galop était trop vif sur terrain accidenté - des cailloux, des cailloux, il n'y a donc que ça dans ces plaines mortes -. Son père criait beaucoup à cause de ça, aussi, devenait rouge, fulminait, lui courait après dans des ruées incompréhensibles "OUGOUI, OUGOUI, MAIS TU ES STUPIDE OU QUOI" quand il s'écroulait par terre. Mais au fond, ça n'était pas plus mal. Ca lui forgeait les muscles ; c'est ce qui lui permit d'acquérir cette ossature de fer (enfin du côté gauche du corps, seulement, il tombait surtout du côté gauche en pleine course c'est pour ça.) parce qu'à force de se fêler les côtes tout le temps, on encaisse bien les roulés-boulés. Et on devient insensible à toutes sortes d'embardées impromptues quand on chevauche. C'est qu'il est mali, Genghis, hé, y'en a là-dedans. Surtout pour la chasse.

Ah la chasse. Il était doué pour ça aussi, la chasse. Il devait l'avoir dans le sang, au fond des tripes, cette ardeur virtuose qui lui venait comme d'une fontaine de jouvence intérieure, cette prise facile sur les armes du trappeur et cette intelligence tactile des machettes et des couteaux. Il avait eu son couteau personnel, au départ, semble t-il, pour découper la viande soigneusement comme un vrai mâle brut. Mais il l'avait cassé en se curant les dents, de ce qu'il se souvient, et selon la tradition l'esprit qui abritait l'objet était parti aussi sec, alors pourquoi l'aurait-il gardé je vous le demande. Malgré ça, ses mains il s'en servait aussi. Et puis il frappait bien, vite, là où il fallait : les points vitaux des animaux c'était facile à apprendre, ça tombait net là, juste ici, aux commissures ou sur le coeur. Tout ça sans trop abîmer la bête, qu'elle soit bonne à cuire et à manger, forcément. La cuisine aussi, c'était fondamental, c'était partie intégrante du terroir, les barbecues et tout, le Horhog. Parce que " cuisiner le Horhog est très amusant. Il entraîne la fusion de l'esprit et déclenche l’amitié. " Il tenait ça de papa, là encore : Papa qui criait d'ailleurs beaucoup moins, lorsqu'une flèche malencontreuse loupait de peu le centre des cibles. Il faut dire qu'en fait il les loupait rarement, les cibles ! Temujin était également un très bon tireur vous savez. Pister les bêtes, il savait faire aussi, les enfumer de loin, pareil, les rabattre, un peu moins ; parce qu'il hurlait comme un perdu dès qu'il voyait une moustache de lapin en brandissant sa fourche de petit paysan et en piétinant. Bonjour la discrétion.

Il était aussi beaucoup moins prédisposé aux cultes et à la religion, au niveau du doigté et de la patience. C'est difficile d'entrer dans tous ces préceptes, ces esprits omniscients qu'abritent chaque petit machin, ces formules de bienséance compliquées. Vous êtes sûr de vous tromper en remerciant la maîtresse de maison quand vous sortez de la yourte, de déranger un esprit endormi quand vous écrasez une brindille ou quand vous attrapez votre tasse de thé de la main gauche. Mais ça le fascinait, ça c'est sûr, c'est pour ça qu'il forçait sa concentration pour les rituels, qu'il accoutumait son âme aux divines présences qui étaient là imperceptibles, qui vagabondaient tout autour d'après les histoires chamaniques, qu'il se maîtrisait et apprenait à respecter la vaste dimension sacrée imposée par la famille et le patrimoine. Au bout d'un moment, tout ceci finit par imprégner sa cervelle et entrer dans ses moeurs, c'est comme tout : maintenant, si vous dérangez Temujin alors qu'il dégage les mauvais esprits avec une cuillère en bois sacrée, il vous casse la tête.

< MINI NIR TEMUJIN ! >

C'est aussi à cette époque que se fit connaître l'imposant tempérament du garçon. Plus il grandissait plus il s'exacerbait, on parlait sous les yourtes du fils du chef qui parlait très fort, riait très fort, mangeait très beaucoup, cavalait tout le temps dans les steppes et ramenait énormément de peaux de moutons au tanneur du village. Sukhbaatar le prenait souvent à cacher des gigots entiers sous sa paillasse ; il se mettait alors à hurler de nouveau et à le frapper avec une cuisse de yak à trois heures du matin. Temujin sentait donc le yak et le gigot à longueur de temps, mais ça ne l'empêchait pas de dormir comme une masse et de s'en retourner cabrioler aux premières heures du jour. C'est pour cette vivacité increvable que parfois, on évoquait en son nom les glorieuses actions du grand empereur Khan : bien sûr, ça le gonflait d'orgueil, et même s'il était encore loin de sa performance et que c'était surtout pour se marrer, lui se retrouvait très bien dans la stature de la défunte légende.

Temujin était donc un gai luron plein d'entrain. Ses ambitions étaient grandes. Vinrent bien sûr celles qui accompagnent le temps du renouveau et du batifolage juvénile ; celles de séduire les filles, celles d'impressionner leurs petits coeurs en exhibant avec panache toute sa noblesse. Par contre, pour ça aussi, on peut dire que Temujin manquait un peu d'assurance ; il a un jour voulu séduire la belle Narantsetseg en crachant du feu tel le dragon. Mais c'est tel le pyromane attardé qu'il rôtit sa yourte et sa chevelure, alors étrangement, la jouvencelle n'a jamais cédé à ses brûlantes (hehehehe) avances. Et pas grand-monde d'autre, d'ailleurs. Allez savoir, allez savoir.

Toujours est-il que Temujin devenait un vivace et vaillant guerrier.


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A l'école par contre, il se trouva qu'il était un petit peu trop vivace et vaillant.

< TOI PAS ECRRRIRE SUR PLAQUE DE TERRRRE AVEC PIERRE DE NOS ANCÊTRRRES ! >

Monsieur Nelson, jeune professeur occidental et globe-trotter néophyte, exprimait quelques difficultés passagères à donner son cours dans des conditions normales. Il était tout à fait amoureux de la Mongolie, terre de contrastes et porteuse de sublimes tribus, mais autant il appréciait la beauté muette des steppes, autant le Khan auto-proclamé dont il avait hérité lui donnait du fil à retordre. Surtout lors des cours qu'il donnait bénévolement, dans une pauvre petite bâtisse improvisée école, au fin fond d'Ulan Bator. C'était à s'en mordre les doigts d'avoir accepté cette migration jusqu'au abîmes de l'Asie.

Il replaça ses lunettes avec contenance, observant calmement le jeune homme en tongs perché au lustre. Ses cheveux blonds luisaient péniblement, ses doigts pianotaient sur sa cravate jaune et Temujin n'aimait pas ça.

< ...Temujin, c'est une craie. J'écris la date du jour au tableau. >
< QUOI TOI FAIRE DE ESPRRRRIT CACHE DANS PIERRRRE-CRRRAIE ? >
< Descend donc de ce lustre et nous en discuterons calmement. >


Monsieur Nelson avait beaucoup de mal à trouver des mots justes et pondérés ; et surtout accepter les exigeances religieuses assez brumeuses de cet élève à problèmes. Élève dont les bruyantes interventions avaient jusqu'ici compromis un total de soixante-dix-neuf cours. Temujin était un cas particulier (pour ne pas dire fortement singulier) et mis à part sa petite et haute en couleur personne, d'aucuns ne voyait rien à redire à ses leçons. Enfin, ses foetus d'embryons de leçons, pour être plus précis : jusqu'ici pas la moindre n'ayant été menée à bon terme (on vous laisse deviner grâce à qui !), les élèves ne faisaient que dévisager curieusement leur maître ou leur pupitre, quand ils ne comataient pas sur leur table en terre glaise qu'ils faisaient fondre en bavant dessus. Ou bien quand ils ne grattaient pas leurs copies avec ces mauvais bics importés, comme cela leur arrivait de temps à autres. Tous les petits yeux bridés de la salle étaient rivés sur tout, tout sauf Temujin, auquel fort peu de monde accordait désormais son attention : le voir soudainement et sans raison exploser une chaise contre un mur, beugler à exploser les tentures ou se jeter par la fenêtre sans fenêtre était devenu monnaie courante. C'était également le seul activiste engagé de la classe, qui refusait catégoriquement de se voir imposer une culture opposée à la sienne, ou d'ôter les peintures rouges qui lui recouvraient le visage en passant le portique scolaire. Il avait jeté ses cahiers oxford, brûlé son uniforme amidonné et sa trousse de contrefaçon. Il ne venait que par pure obligation parentale et débarquait toujours devant le bâtiment délabré à dos de cheval, et bien sûr à midi il n'allait pas au self mais buvait du lait de jument fermenté dans une gourde de cuir. Ou bien, les beaux jours, il quittait la capitale sans prévenir pour courser les lièvres environnants. L'unique surveillant de l'école s'était d'ailleurs vu, d'après les dires, expédié à l'hôpital dès la rentrée avec une flèche dans la joue, aussi. Alors après, allez conformer un énergumène pareil à ce mode de vie de blanc à des années lumières de toutes ses croyances. Vous avez plus surréaliste ?

< Bon et bien maintenant, on ne peut plus faire cours du tout. Rangez vos affaires. >
< BWAHAHAHAHA AVOIRRR PRÉVENU, TIIM TIIM. >


Au fond, Genghis ne l'avait pas dans le nez, monsieur Nelson. Il aimait bien le désespérer à l'extrême et lui imposer toute sa mascarade du terroir, mais c'était avant tout pour jouer l'étalon sauvage des steppes.

Des éclats de verre et des fils bicolores tranchés étaient répandus par terre. Ce qui restait du lustre pendouillait douloureusement au plafond craquelé. La pièce était plongée dans la pénombre la plus complète, Temujin tambourinait des poings sur son torse et monsieur Nelson rassemblait ses dossiers empoussiérés avec un air de profonde neurasthénie fiché sur le visage. Une fois de plus, le cours était interrompu par une frasque incompréhensible, et l'irréductible fils du pays quittait la pièce assombrie dans un beuglement triomphal. Hubert Nelson ruminant ne le retint pas, ni ne lui fit part de sa nouvelle et énième convocation dans le bureau du proviseur (chez lequel il n'irait pas, en plus). Il eut un soupir amer, cala son attaché-caisse contre ses bras avec dépit, pensant avec nostalgie aux vastes amphithéâtres anglais où personne n'était là pour expédier des couteaux en bois à travers la salle. Pour lui demander si la couleur de ses cheveux était liée à une présence d'URRRRRINE, ou si sa voix qui faisait un peu TARRRRLOUSE était naturelle ou commune aux pays européens. Pour faire sauter les disjoncteurs et l'alimentation de toute l'école en une fois. Il songea sur un rictus triste qu'il avait au moins appris quelques notions d'anglais à Temujin, et aux six autres étudiants indigènes qui composaient sa classe. Il enfouit enfin son visage dans ses maigres petites mains britanniques en se rapellant qu'il devrait composer avec ce révolutionnaire incurable jusqu'à la fin de l'année. Ses dents se serrèrent en grinçant.

< Courage, Hubert, courage. > Il sentait pourtant toute la bravoure du monde vaciller entre ses paumes, toute conviction s'effriter inexorablement depuis ses phalanges, tout fléchir. N'y tenant plus, il se mit à pleurer. Seul et las et faible dans la salle déserte. Juste misérable. Une plaque de mauvaise chaux s'écroula sur ses chaussures depuis le plafond avec un craquement sonore. Sur quel compte pouvait-il mettre cette déchéance ? Le dépaysement, sans doute. La rage de ne pouvoir enseigner un tant soi peu correctement en terre exotique. Cette perspective d'être un raté de la vocation. Ou bien ce maudit sentiment que Temujin n'avait pas la moindre considération pour ce qu'il était, pour ses valeurs importées, pour son ouverture culturelle et la "tarrrrlouse" qu'il devait finalement être, tout bien réfléchi.

Monsieur Nelson quitta la salle sans un reniflement.


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La minuscule infirmerie était presque aussi délabrée que le reste de l'école. Les murs en étaient un peu moins lézardés, le décor un peu plus austère, et l'éclairage beaucoup plus cru qu'ailleurs.

< Je suis désolé, prrrrofesseurrrr. >

Il était un peu guindé, étendu sur son grand lit taché de rouge et de gras. Il ne pouvait plus bouger du tout. Les bandelettes qui lui enveloppaient les blessures lui donnaient très chaud et il suait. Son visage était tuméfié ça et là, et quelque chose d'assez terrible s'émanait de lui comme une aura en morceaux. Temujin, assis sur le tabouret de bois, triturait les lunettes brisées que le nez fêlé de monsieur Nelson ne pouvait plus soutenir.

< Pas savoirrr ce qui êtrrre passé. Moi pas contrrrôler. > Un léger trémolo dans son filet de voix.

Il ne le regardait pas, non, c'était encore un peu trop difficile, un peu trop hors de sa portée après ce qui s'était produit dans le vestibule, après la raclée innattendue qu'il avait essuyé de tout son grand et mince corps trop famélique. Ses yeux avaient gardé l'expression de profonde hébétude qui l'avait saisi au moment où le sable lui avait pénétré les pores, où la pierre avait écrasé son petit réseau osseux jusqu'à le réduire en grosses miettes blanches. Temujin avait le regard baissé, le dos voûté, et il ne portait aucune peinture sur le visage. Ses cheveux étaient enfarinés d'argile. Il avait ôté son manteau de toile et de fourrure. Sa peau hâlée était encore gonflée de veines, celles de la surprise, celle de la force sans emprise, celle d'un remords bizarre, surtout, qu'il ne se connaissait pas vraiment. Que s'était-il passé ? Il n'avait pas su, il ne savait toujours pas, de l'incompréhension pure stagnait sur ses mains et son allure perdue. Il sentait juste la violence en pulsations qui ne voulait ni le quitter ni se taire. Ses cordes vocales sont comme gelées par ce qu'il a fait, ce lourd malaise.

Il se souvient ; il se battait encore avec quelqu'un dans le hall en hurlant. C'était l'habitude, pourtant. Mais ça avait été différent aujourd'hui ; monsieur Nelson avait débarqué pour faire le médiateur, comme d'usage. Mais il avait d'un seul coup senti tout son être se dérober et son corps durcir comme une statue, un édifice, comme une gigantesque basilique sans limite et sans mesure. Et il était devenu roche.

Hubert laissa un peu choir ses mains qu'il tenait croisées l'une contre l'autre.

< Temujin, tu es un élève que j'apprécie. Ce n'est pas récriproque, ça n'a pas été réciproque, tu n'as jamais aimé ce que j'ai fait, ou ce que je suis, ou ce que j'ai voulu t'apprendre. Tu es un élève que j'apprécie, vraiment, mais je préfèrerais que tu partes. >
< Prrrrofesseurrr, je suis vrrraiment désolé. >
< Je préfèrerais que tu partes. >
Il se répète, et bien sûr il ne le regarde toujours pas. Ses yeux azurés ne regardent que le plafond mal isolé.

Les lèvres du guerrier s'emourprent, tremblent un peu, à peine, juste imperceptiblement dans l'odeur vieille et rustre d'antiseptique. Hubert ne se meut plus et garde ses draps collés contre ses membres cassés. Cassés par lui, le fier Temujin ! Lui et sa bêtise brutale. Monumentale. C'est trop dur. Il ne se supporte plus. Il se lève lourdement de son petit siège grossier en serrant son manteau, de ses phalanges maladroites, entre ses larges poings râblés. Il ne se retourne pas pour voir les boucles blondes de son professeur une dernière fois, son professeur qui sera rapatrié demain, qui ne reviendra pas de sitôt à Ulan Bator, qui enseignera désormais à des gens civilisés et pas à des petits sauvages invétérés qui se prennent pour de grands empereurs. Son professeur auprès duquel il ne s'excusera pas, et qui ne saura jamais que son bourreau était un doté ignorant qui serait expédié à Taiwen pour le reste de son existence.

Temujin quitta la salle en pleurnichant.

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Le reste de son existence, c'est tout de même un bien grand mot. Parce qu'au fond, n'importe quel puriste du tréfonds des steppes vous le dira : on ne coupe pas ses racines aussi vite, on ne se résigne pas à tout aussi facilement, on ne renonce pas à tous les vecteurs qui nous retiennent encore aux branches du pays originel ; même après s'être pris les plus mordants regrets en pleine face. Il y a des cordons qu'on ne coupe pas toujours jusqu'au bout. Et puis oui, il y avait toujours un indicible morceau de ses origines qui lui restait en travers de la gorge, qui lui coulait dru dans ses artères de géomorphe fraichement découvert ; un truc trop pérenne pour qu'il lutte contre et qu'il avait sans doute emporté sans trop faire exprès, au bout de son balluchon. Et de ses sandalettes, aussi. C'était tout simplement l'éducation, qui restait marquée au burin dans sa chair mongole, et qui comme un boomerang s'époumonait dans ses viscères. Oublie pas d'où tu viens, toi, Genghis ! Oublie pas où tu vas, surtout, avec tes décoctions et ton sac de peau de chèvre rempli de breloques vieilles comme le monde et comme tout. Non mais, hé ho. La CHINE merde. Il avait fallu plusieurs dizaines d'agents de sécurité à l'aéroport pour le faire décoller du Duty Free où il s'était planqué dans l'espoir de louper son vol.

Taiwen, forcément, ça rendait ton regard très dur et très glacial, juste à l'idée, presque. Tu ne pouvais pas desserrer les canines ou les poings, dans la boite de conserve volante qui t'entrainais dans des vrombissements infinis vers les confins chinois. Toi, l'empereur, toi le barbare, tu allais te frotter aux hordes jaunes qu'une haine première t'ordonnais de bouter hors de ton champ de vision dès les premiers instants. Oui, c'est idiot, bancal et démonstratif de ton hermétisme de tupperware à toute culture qui ne vient pas de tes murs. Mais qu'est-ce que tu y peux, alors, puisque c'est une germe acharnée qui étouffe tout ce qui tente de pousser un peu en toi. C'est l'éducation, le sang et tout le foutoir, alors bon, tu ne vas quand même pas lutter contre te pulsions premières.

Bref. Tout ce passage à la seconde personne pour mettre en exergue le fait que monsieur Khan a bien la rage profonde du haut de ses dix sept ans et au fond de sa cabine pressurisée. Il observe le poste de télévision fiché en hauteur, tendu au maximum, jambes écartées et bras croisées (son voisin ayant changé de placement depuis fort longtemps). Un programme incompréhensible défile en sourdine.

< Bonjour Monsieur ! Désirez-vous un rafraîchissement, un en-cas ou des boules quiès ? > La voix quasi désincarnée de l'hôtesse au sourire synthétique résonne. Il décolle ses yeux de l'écran, grogne un peu, et enfin contemple la créature blondine de son regard inquisiteur, puis bugue un instant.............. ............et se met à hurler tel le loup en rut.

La totalité du vol (huit heures trente au total) fut nécessaire pour calmer les soudaines ardeurs de l'étrange mâle, dont on ignorait tous les penchants à l'égard de l'européenne et de ses généreux atours. Ben oui, le Khan n'avait encore jamais rencontré les femmes toubabs, ces charmantes donzelles aux sourires de velours et aux regards ourlés de beaux cils proéminents. Sans compter leurs galbes tout à fait aguicheuses, qui eurent tôt fait d'évincer ses possibles préjugés quant à leur race si dévalorisante. Il épargnait ce racisme patenté pour en arroser les garçons, non mais. Et puis de toutes manières, sur place, il n'y aurait plus que des citrons à la pelle contre qui mener la guerre et la politique d'expansion territoriale légitime, alors autant profiter des standardistes étrangères de Chingchong Airlines. Ce fut après plusieurs litres de tisane lénifiante et d'aspirine qu'il débarqua à bon (aéro)port.


[ INSÉRER ICI DEUX JOURS NORMAUX A TAIWEN. ]

Mais évidemment ce qui devait arriver arriva.
Bouillon de culture chinoise, de mégalopoles toujours illuminées, de bizarretés, de boo-bun, de soupes de nouilles aux raviolis et de gadgets supra technologiques tels le petit chien robot que le pakpak de Barbès-Rochechouart vous vend à la sortie du métro. Des allumés, ces chintocs. Ils carburent au demi bol de riz pas cuit et ne pioncent qu'une nuit sur deux, et après ça, hop, à fond les ballons, allons nous taper les transport à mille dans le même wagon pour partir assembler des répliques de Barbie qu'on appellera Stacy allez. Le tout dans des bureaux gigantesques, des espaces personnels inexistants et un manque chroniques d'humanité. N'oublions pas la totale impossibilité de comprendre quoi que ce soit à leur dialecte insupportable. DJORRLON !! C'était le seul mot pour qualifier ce que pensait viscéralement Temujin de ce continent infernal, et en plus condensé, de sa nouvelle école. Il y resta deux journées complètes.

< Yào yǒngjiǔ jiěgù yǒuguān gāi jīgòu de chùsuǒ bù dàng xíngwéi. >
(vous êtes définitivement renvoyé pour conduite incorrecte dans l'enceinte de l'établissement.)


L'un des vingt-deux proviseurs de Taiwen, cheveux admirablement gominés et stature plus empesée encore que sa cravate en fibres de plastique, lui avait déclaré toute cette compote d'une traite et en cinq millisecondes. Il s'en était ensuite retourné dans son bureau de trente cinq pouces de long dans un bruit caractéristique de cirage discount. Après avoir congédié l'empereur, bien sûr.

En effet, il avait semblé offensant à l'ensemble de l'académie que Temujin procède à plusieurs petites choses disparates ; à savoir qu'il séquestre ses professeurs dans un laboratoire souterrain, qu'il sabre les vannes d'eau des toilettes jusqu'à inonder tout le premier étage, qu'il réduise le CDI en un brasier complet parce qu'il n'y trouvait pas un livre de langues, et qu'il démolisse entièrement les dortoirs après s'y être jeté au travers changé en pierre. Le fait qu'il se défenestre depuis les bureaux du balcon était mineur, puisque son don minimisa la plupart des dégâts corporels. Mais comme cela faisait tout de même un peu de grabuge il fallut prendre quelques petites mesures (un conseil de discipline suprême fut même créé spécialement pour lui c'est dire). Comme contacter sa famille était décemment infaisable - allez donc poker un village de mongols nomades au milieu du désert vous allez voir si c'est simple -, on décida sans en informer personne de l'expatrier là où plus personne n'entendrait parler de sa trombine de conquérant magnanime. Paroles rapportées de l'assemblée secrète :

< Bing zài wǒmen yào bǔxí zhè fāngmiàn ? >
(et où on va le fourrer ce con ?)

< A, dàn tā shì xiǎn'éryìjiàn de. Wǒmen jiāng yùn dào ài'ěrlán, xiāntiān xìng quēxiàn, nàlǐ. >
(ah mais ça coule de source. on va l'expédier en irlande, chez les tarés congénitaux, là.)

< Dào AISLING ? Shì de, yōuxiù de. Zhè jiāng shǐ tāmen de jiǎo yīyàng. HONHONHONHON !! >
(à aisling ? mais oui, excellent. ça leur fera les pieds, tiens. hahahaha !)


Et ainsi il en fut décidé.
Il fallut plus de temps encore que la première fois pour extraire Temujin de la boutique de souvenirs où il était parti se terrer, refusant catégoriquement de repartir vers un continent haï. Il dut se résigner à quitter une nouvelle fois cette terre de profond dépaysement qu'il ne pouvait pas blairer pour s'infliger de nouvelles souffrances atroces.
......Mais d'un côté ce serait une bonne occasion de mener de nouvelles croisades contre les occidentaux, damné peuple de vermines notoires. Et puis après tout il irait conquérir l'Irlande pour étendre la belligérance Genghis Khanienne. Ses ancêtres seraient fiers. IL RALLIERAIT LES BLANCS A SA CAUSE.
Et puis il devait encore y avoir des hôtesses bonnasses dans l'avion.

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C'est vraiment la demeure par excellence des cas désespérés, Aisling. Un nid à cas sociaux qui reprend les pires déchets des quatre coins du monde pour s'enticher d'un joli melting-pot. Enfin hmm, le terme pot-pourri serait bien plus exact pour dénommer ce charmant amalgame de jeunes gens qui n'auraient jamais été admis ailleurs. Et Temujin le premier. En terre chinoise, aucun établissement environnant Taiwen n'avait souhaité l'accueillir et on ne se demandait pas pourquoi. Mais ici, c'était tout de même autre chose. Et puis au moins, il pouvait mélanger son lait de jument aux philtres traducteurs qu'il s'enfilait par hectolitres. ...Ah, c'est utile de préciser qu'il a bien sûr gardé tout l'attirail des steppes ? ....Oui je me disais aussi.

< GENGHIS ALLER CHERRRRCHER NAPOLÉON POUR DÉGOMMER TÊTE ARRRTHURRRR. TOI VENIRRR ? > ...Moi pas venir, non. Accrocher un panneau de recrutement en anglo-russe sur la porte de Lienart n'y changea pas grand-chose.

Même Bella n'accompagnait guère le conquistador dans ses odyssées à travers les salles de classe et les divers réfectoires que comptaient le lycée. Il était le plus souvent seul face au monde, un morceau de viande crue entre les deux, et deux machettes en bois dans l'autre. Avec un totem en feu autour de la nuque, quelquefois. (oui, le feu revigore les instincts guerriers des esprits, il peut bien sacrifier ses poils de torse pour ça).

...Bref. Temujin et ses millénaires occultes de tradition entrèrent à Aisling sur le pied de guerre. Et on peut dire que les élèves sont mal barrés.

AND YOU HEAR HIM LAUGH

ALWAYS LAUGHIN LOUDER
And you hear him laugh ; And he empties the mug in one go
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SURNOM : Bane.
ÂGE : TOUJOURS SEIZE PIGES. Date limite 4 décembre.
SEXE : fifille.
AVATAR : Kiba Inuzuka, @Naruto.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : j'arpentais le monde sur mon bœuf musqué.
PENSEZ-VOUS DEMANDER UN(E) PARRAIN/MARRAINE : c'est janti mais je pense que je veux demander un câlin plutôt.
AUTRE CHOSE : oue encore un pp je sais je suis faaaible. MAIS KASSDEDI A PIX les esprits me révèlent ta présence, BE CHAMAD HAIRTAI. J'ai aussi vu qu'un autre Temujin s'était inscrit avant moi, pardon s'il ne fallait pas poster tout de suite j'ai attendu un peu comme une couarde mais heu ;; ça faisait longtemps que le début de fiche était prêt lul. Dites moi s'il faut attendre ou quoi ou au pire CTRL SUPR.


Dernière édition par Temujin Tengis le Ven 7 Sep - 20:15, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitimeLun 17 Oct - 22:46

....Énorme facepalm.
WHAT THE.
Non mais non en fait, non.
BREF. Va s'y pour la géomorphose (c'est ce qui me parait le mieux, le plus adapté, sans rire) ou aller, l’absorption d'élément, tous les deux en ELEM /o/
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Temujin Tengis
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MessageSujet: Re: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitimeMar 18 Oct - 9:02

Ohhhh quelle rrrapidité. Je êtrrrre ébloui par vitesse puma sauvage aile lisse. /applaudit applaudit/ .../pendu/
OUI BREF. C'est pas comme si c'était la suprije de l'année mais c'est fun quand même, alors prenons GEOMORPHOSE, c'est so temujin. J'imagine que j'ai feu vert pour continuer alors je. MERCI AU BOULOT /o/
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MessageSujet: Re: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitimeVen 28 Oct - 17:40

Bonjour ! Puis-je savoir où en est cette fiche ?
Sept jours pour te manifester sistah.
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Temujin Tengis
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MessageSujet: Re: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitimeMer 2 Nov - 22:41

JE ME MANIFESTE SISTAH.
oui pardon je m'emporte toujours avec mes fiches. mais je les finis jamais à temps. hi.

Maiiiis toujours est-il que, le fight continue, je poste l'histoire trrrès bientôt. Promesse d'empereur, tim tim.
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Scarlett A. Reed
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MessageSujet: Re: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitimeMar 15 Nov - 19:57

C'EST L'HEURE DU D-D-DUEL.
J'utilise ma carte relance de de fiche ! Et il y a milles cartes dans ton paquet, aucune chance que tu tires la réponse dans les sept jours pfffff.
(Mais si tu synchronise, tu peux la placer dans les fiches en attentes.)
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Temujin Tengis
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MessageSujet: Re: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitimeMar 6 Déc - 22:44

*BRUIT DE GONG*

GENGHIS AVOIRRR FINIII. TIIM TIIM. Maintenant vouloirrr passeporrrt pourr détruirrre école avec marrrteau.
non mais en fait je devrais plutôt aller me cacher. je. après toute cette attente l'histoire est quand même un gros facepalm, j'espère que j'ai rien oublié .u. au pire lancez-moi cette flèche; merci au revoir pardon
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MessageSujet: Re: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitimeMar 6 Déc - 23:21

GENGHIS KAN ÊTRE BIENVENU DANS TERRE D'ASILE IRLANDAISE !

( meuf, tu gères, tu sais ? /o/

Citation :
ah mais ça coule de source. on va l'expédier en irlande, chez les tarés congénitaux, là.
rrrrrrrr. je t'y valide.

Oublie pas ton secret tout ça ! )
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viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Vide
MessageSujet: Re: viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.   viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt. Icon_minitime

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viens faire un tour dans ma yourte, on mangera du yaourt.

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