Vous pouvez répéter la question?

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"J'ai un peu peur d'user mon sourire en fait."

★ Surnom : Charlie, la Licorne arc-en-ciel, la fouine, le lémurien, Lui-là-bas. Fais gaffe à ce que tu dit, mon chou. ★ Age : 17 ans, toutes taxes comprises (sauf celle d'habitation, voyons.) ★ Année : 6e année! ★ Année d'arrivée: Je crois que ça remonte à la Renaissance, mais il faudra que je vérifie. 13 ans. 2e année. L'âge ingrat, tu vois?

Je suis un garçon et je le vaux bien.

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Vous rigolerez moins quand les licornes domineront le monde

"Moi, je suis la Suisse, je donne juste les armes."

Susceptible et opportuniste, fichtrement founieur, sûrement perché « mais avec du style vestimentaire au moins », cleptomane léger à ses heures perdues (c'est-à-dire tout le temps), c’est calme à l’extérieur mais ça mériterait un nouveau classement général à l’intérieur tellement c'est mal rangé dans sa caboche. Manipulateur aussi. Ca ne couine pas quand on l’embête, ça essaye juste si tu l’énerve de te mordre et te sauter dessus et/ou de consulter sa base de données personnelles pour étaler ta vie privée et toutes tes erreurs passées en vengeance. Charlie adore embêter, asticoter, extorquer, faire réagir les gens des manières les plus diverses qui soient, pourvu qu’ils soient surpris. Et qu’ils rentrent dans son jeu, parce que c’est encore plus drôle de délirer à deux. Ai-je quand même dit susceptible ?

Ca, c’est Charles , un grand garçon élévé comme un garçon par un père qui voulait un garçon. Le tableau parfait, une éducation dans les règles de l’art style « J’ai un héritier, un jour il suivra mes traces ! » (insérez ici une musique style marche impériale de Star Wars pour appuyer le propos.) donc, le petit est instruit, mais pas trop, gentleman, mais pas trop, s’en fiche, un peu beaucoup, et dans la vie aime faire chier les gens, c’est bien, ça le purifie et ça l’amuse.
Et leur piquer des affaires, parce que même si papa est derrière question monnaie, c’est trop tentant une poche même pas ouverte ou un sac à peine fermé. Son but dans la vie ? Savoir tout sur tout le monde. Monnayer une partie de ce qu’il apprend, en apprendre plus sur ses acheteurs, éviter de se faire tabasser. Mélanger, et répétez l’opération, vous tenez le bon bout ! Pour faire court (c’est nécessaire), ce n’est pas un enfoiré de première qui aime voit la souffrance dans le regard des autres tandis qu’il brise leur vie, c’est juste que le petit Charles aime faire comprendre aux gens qu’il existe, si possible en passant par la voie délicteuse. Ou en leur racontant des trucs sur les créatures magiques qui nous entourent, avant de fondre un plomb dans sa tête et de s'enfuir en imitant la pieuvre des Mers du Sud en rigolant. Vous le prendrez sûrement pour un autiste de première né de la dernière pluie, mais en échange il en aura appris plus sur vous pour vous faire chanter une semaine prochaine ou vendre ça à vos concurrents

Charlie n’aime pas la solitude –on ne s’amuse pas tout seul. Il aime être entouré, apprécié, mais dans la limite du raisonnable, on a le droit d’être égocentrique « quand on porte mon nom de riche, et puis je suis une licorne t’a vu»; susceptible, çad une fois sur trois la réplique/répartie cinglante part au quart de tour de son côté quand il se sent vexé/offensé/aggressé, une fois sur cinq ta vie sociale c’est du passé. Et une fois sur rien il rigole. Ce petitot connaît ses qualités, pas assez ses défauts, et un peu trop ses prouesses passées. Sur le fond, pas un mauvais gars, même gentil, juste.. un vrai gamin qui trouve que c'est tentant de s'amuser pour faire passer le temps. Sérieux pour le business des tuyaux et secrets et devant le parent, complètement jeté quand il s'agit d'interagir normalement avec ses camarades de classe. Il veut des amis, des grands, des forts, des petits, des calmes, beaucoup d’excentriques mais surtout des partenaires de filouterie pour traîner dans les couloirs la nuit en chantant.

"Allez, on dira qu'on savait pas!"

L'adolescent presque normal qui écoute aux portes, vole emprunte à plus ou moins long terme (mais rend tout le temps), porte des lunettes de toutes les couleurs à cause d’yeux de lémurien trop fragiles mais parce que c’est cool aussi, parle trop franchement mais pas assez fort, manque de se faire taper vu les imbécilités qu’il peut débiter ou les détails cruciaux sur la vie des gens qui lui échappent, jure qu'il aura plus de tact et discrétion et moins de vergogne la prochaine fois en pleurant comme un maternelle puis recommence. Avec de nouvelles lunettes. Et un sourire à faire fondre la banquise en prime.

Si le paternel savait que son rejeton est un genre d’individu mécréant à ses valeurs qui préfère se poster aux aguets dans les couloirs pour en apprendre plus sur ce groupe de gossips ou imiter des animaux plus ou moins imaginaires en mimes que d'étudier les marchés commerciaux et l'introduction aux technologies appliquées, m'est avis qu'un certain héritage serait coupé. Mais bon, à la place il la boucle et ramène des notes correctes à la maison (quand il a le temps et la motivation) et ne se fait pas plus remarquer dans les magazines people. Pas trop.
Oui, s'il savait que son fils hacke régulièrement divers réseaux par son entreprise et n'a pas vraiment besoin de ces cours pour assouvir sa curiosité malsaine et ses jeux débiles, fini les vivres et fini le look weird avec les fringues et les accessoires trokoowles.

Sa vie tourne autour des licornes, de la mode et des fringues de toutes les couleurs (en fait, il adore emprunter ou trouver des pièces uniques.) et la superposition (il porte toujours au moins deux tshirts, voire trois.), des dessous de super-héros et des comics (il épluche les magazines de mode mais importe ses bandes dessinées, non mais oh.), les technologies de communication -dit comme ça, c’est barbare, mais il faut pouvoir appeler les alliés à la rescousse ! Donc vous pouvez être sûrs qu’au détecteur de métaux ce sera la fiesta vu le nombre de gadgets qu’il se trimballe ou qu’il amoncelle dans sa chambre. Ce n’est pas un adepte de l’écrit, il préfère 1000 fois taper sur un clavier quel qu’il soit et surtout y ajouter des détails sur la vie des gens pour jouer les informateurs et savoir tout avant tout le monde.
Du coup, le blond est imbattable dans les matières technologiques, tout ce qui touche aux chiffres et bizarrement les langues.

Mais ne lui parlez pas de la littérature, des sciences de la vie, physique ou même du sport, vous êtes sûrs de l’achever – au vrai sens du terme, il est dispensé en quasi-permanence car asthmatique et ne sait pas nager! (Même s’il court comme un dératé en rigolant ou pour échapper à une bande sur laquelle il aurait trop fouiné. En gros, il se met mal pour rien ;D) Détail crucialimportantvital, Charles est une fille. Charles n'est pas un homme, un pur un dur un vrai avec ses hormones, un héritier flambant neuf et prometteur, Charles est peut-être porté sur toutes les passions/addictions/normes masculines, Charles voulait et veut toujours être un super-héros mais il reste une fille. Pas de style particulier, d'envie de mode, de genderbend volontaire, non, ce n'est pas non plus un travesti. C'est juste un garçon biologiquement fille. TATSAAAAM en fait si vous ne le voyez pas nu, ça ne se sait pas, et même son état civil le marque comme un garçon. (Papa est derrière tout ça.) Il possède des idées de pudeur approximatives et adore montrer ses caleçons de super-héros. Mais bon, comme il sait le changement de personnalité de la plupart des gens par rapport à une fille, il déteste littéralement être traité comme une fille-fragile-couinante-chiante-qu'il faut ménager (enfin, c'est arrivé une seule et unique fois, et l'intéressé ayant osé agir comme ça s'en mord toujours les doigts -enfin, ce qu'il lui en reste 8D), enfin comme une fille tout court en général. Mais vu que la plupart et la majorité des gens ignorent son sexe, c'est pas très grave. Et puis, si vous prenez tous ses papiers, du premier aux derniers, même eux le prouvent. Et puis, vous le voyez porter la jupette d'Aisling en uniforme, bon sang? "T'es un homme ou quoi?"

It's the end of the world as we know it.

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✎ Don : OUÏE SUR-DEVELOPPEE
✎ En détail : Imaginez que vous puissiez capter n’importe lequel des décibels de ce bas-monde froid et délictueux. Du plus petit couinement d’insecte, au battement de cœur humain sans s’en même vous en approcher. Voilà la capacité des cieux offerte à Charles : Il entend tout. Tout, tout, tout. Chacun des bruits du quotidien est perceptible pour lui, et ce n’est pas dans un chuchotement que vous lui cacherez quelque chose hoho ! Evidemment, dans un univers plein de pollution sonore, vous imaginez le plaisir… pensez en retour à la jouissance d’entendre n’importe laquelle des conversations échangées à Aisling pour notre commère de service 8D
Ce Don s'applique sur un rayon de 20-25m autour de l'adolescent: ce champ a augmenté d'années en années, mais plus le bruit est loin et plus il faut se concentrer dessus. Disons qu'un chuchoteur à 15m est entendu aussi bien qu'une personne parlant à 1m. Le tout arrive dans un gros brouhaha, sauf quand il se concentre et "trie".

Les avantages : Ils sont simples : si un son dépasse vos lèvres, aussi infime qu’il soit et tout aussi horrible qu’il soit, il passera par les oreilles du petit Charles. Vous pensiez garder votre secret en le chuchotant dans un coin isolé à votre confident ? Manque de chance, maintenant Charlie le sait 8D Un bruit de pas n’est jamais étouffé par la moquette, cette souris qui galope à deux couloirs de loin n’a nulle part où se cacher. Vos battements de cœur trahissent votre excitation. Pourquoi respirez-vous si fort ? Je ne savais pas que ce chat faisait autant de bruit. Celui lui confère une discrétion naturelle et une débit de voix très bas, et une petite précision : vous ne pouvez pas le surprendre, bande de petits malins, il vous entend déjà depuis 10 min.

« Vous être trop bruyants, les gars. »

Les inconvénients : Prenez un ticket, c’est long. Bien sûr, entendre chacune des notes du monde joyeux est pénible sur le long terme. Le moindre bruit apparaît comme amplifié, et quand vous lui adressez la parole c’est parfois et trop souvent comme si vous lui criiez dessus sans le vouloir. Ne parlons pas des traffics routiers, concerts, manifestations… vous savez, tout ce qui vous fait déjà normalement mal aux oreilles. C’est une tuerie pour le Charlot. A trop entendre le monde, ça donne des migraines épouvantables, et surtout ça épuise sans réserve. De plus, certains pics de fièvre ou de colère exacerbent ce mal, et une simple conversation ressemble à la parade du 14 juillet. Un bruit un peu trop fort, un hurlement ou plusieurs dans un rayon de 1m (+100 décibels, en général) peut le sonner et le mettre parfois totalement K.O. Un avion qui décolle? Il tombe raide Joie, joie, joie !

✎ Maitrise : Au bout de quatre années, il maîtrise son don à un bon 85%, de là à pouvoir l' "éteindre" quelque fois, ou au moins à assourdir quelques bruits autour. Sinon, il a toujours sur lui plusieurs paires de boules Quiès, divers écouteurs pour entendre le monde moins fort. Il vous entend tout aussi bien avec dans les oreilles!
Ce truc revient en permanence quand on ne s'y attend pas, et pour cela, Charles porte un bracelet de protection en quasi-permanence pour ne pas se retrouver sourd ou saigner du cerveau d'une minute à l'autre! Ca, c'est la version officielle. Mine de rien, et même si cette capacité donne mal au crâne, c'est bien pratique tout ça.. disons que le bracelet disparaît souvent à l'insu de certains pour être remplacé par un faux pour qu'on lui fiche la paix.
Et il adore vous écouter alors FUCK THE LOUD SOUND

✎ Lui & les ELEM : Cette bande de péteux qui se croient nés avec une cuillère en argent dans la bouche? Ils sont pénibles, juste pénibles, l'envie d'en gifler certains est très tentante. L'envie de les faire chier aussi, moins qu'avec les Verts. Mais ils parlent fort et vivent dans un monde perclus de ragots, et certains, exceptions, arrivent à sortir du lot.. C'est pas des amis, plus des outils 8D Et ils payent bien plutôt bien pour des infos, il ne faudrait pas perdre d'aussi bons clients!

✎ Lui & les SPE : COME AT ME BRO des camarades, des bons, ceux qu'il est bueno d'avoir dans ses relations pour d'éventuels escapades nocturnes et tous les coups les plus divers de variés! Avant tout de bons copains, l'entente est bonne et ils ne se prennent pas la tête au moins. Sympa de les tuyauter de temps à autre sur leur guerre contre les ELEM, et parfois à titre gracieux parce qu'ils ont raison quoi!

✎ Lui et les PHY : PARTY HARD HELLYEAH Représente la famille, attends! Certes, Chacha ne porte pas le style de la section, mais on ne renie pas son propre peuple et le foyer est tellement plein de ressources qu'il ne pourrait pas les quitter. Moins de fiches et de renseignements sur eux, c'est la famille après tout, on touche pas.

✎ Lui et les PSY : -feulement de licorne- Et sinon, l'amabilité, ça existe? Comment peut on passer sa vie vissé sur des cahiers sans prendre le temps de s'amuser? Ils sont tous aussi freaks que les PHY, donc il faudrait se calmer. Les plus facile à provoquer, les plus durs à vaincre niveau dons. La lutte est serré, mais pas question de perdre contre des binoclards acharnés, ok? (miraculeusement, certains relèvent le niveau.. déjà bas dans l'estime de Charlie.)

Il n'était pas une fois..

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"Ecoute, moi je suis né par curiosité hein."

Chapitre 1 : La vie est ironique, chéri.

13 janvier 1994

« - Monsieur, êtes vous sûr de vous ? Sur ce document il est écrit que miss... GRAY, Aurore a accouché tout à l’heure d’une fillette de..
- Ce doit être une erreur de frappe. Je suis venu déclarer mon fils, cher monsieur.»

Le fonctionnaire hausse un sourcil, se retourne pour piocher un formulaire sur lequel il coche la case « M » après sexe puis la tend à l’homme souriant en costume cravate derrière le comptoir. C’est rare de se tromper sur le genre de son propre enfant, et puis le bureau va bientôt fermer, il n’a pas le temps de chipoter pour une erreur typo. Il pointe les lignes à remplir puis attend que tout soit rempli par le nouveau père ; une fois fait, il récupère le formulaire et commence à entrer les données dans son fichier, pendant que l’homme le salue et s’en retourne.

« Chaaââarles Walter Frederîîîîck Luton-Gray.. tu parles d’un patronyme ridicule.. »

C’est le dernier de la journée, il enfin pouvoir rentrer chez lui.

**

Environ un an plus tard.

« - …Will ?
- Aurore, il me faut le gamin.
- C’est maintenant que tu t’en soucies ?
- C’est très sérieux. J’ai le droit de voir mon enfant, non ?
- Ce n’est pas ce que tu disais il y a un an. Encore une de tes manigances, ou un autre de tes mensonges ? Ce bébé a besoin d’un père, pas d’un chef d’entreprise et de son comité de clowns.
- Aurore, écout- !
- Non, toi écoutes-moi ! Tu savais comment ça finirait, et tu n’a rien fait pour l’empêcher. Tu es parti, assumes tes actes, merde ! C'est pas un colis que tu récupères à la Poste.
- Aury, calme-toi, je suis sérieux. Pas de double jeu, c’est pour de vrai… Les analyses sont positives.
-.. ?!
- Charles est mon seul héritier, laisse-moi retrouver mon fils.
- … va te faire foutre.
- .. je serais là dans trois jours, le temps de régler quelques détails. Tu me manques. »

Chapitre 2 : Une licorne, ça n’a pas de genre en plus.

C’est l’histoire d’un homme, William James Luton II pour être exact, qui du haut de ses revenus e hauts fonctionnaires, de ses grandes charges dans la finance et dans la politique industrielle comme de sa vie de commercial aisé, regrettait de la hauteur de ses 41 ans de ne pas avoir eu un enfant. Un machin rose, avec des bras, braillant ou rigolant en alternance, enfin un petit bout d’homme à élever pour prendre un jour sa succession et par le même biais ne jamais éteindre la flamme des entreprises Tri-Skyes Electronics. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’était de ne pas arriver à trouver la femme de sa vie, construire un foyer et une famille parce qu’il avait surtout trop à faire au bureau, et du temps à consacrer pour une amante, une maîtresse, pas une épouse.

C’est surtout l’histoire d’un bonhomme qui s’est senti tout petit en apprenant qu’il était finalement stérile.
D’un autre côté, une jeune femme, Aurore Gray de son petit nom, pas de chemin ni d’avenir tout tracé, mais quelques années de moins que son amant et une carrière tout aussi réussie dans son domaine de prédilection : le journalisme. D’abord de petites chroniques, puis un poste qui la fait voyager aux quatres coins du globe (même s’il est rond.) pour présenter les grands de ce monde au reste de la plèbe en allumant des étoiles dans leurs yeux. Une femme sans attaches que son travail, un trait commun avec lui au moins, mais prête à accepter la charge d’un enfant pour compléter sa vie.

Leur histoire aurait pu durer, marcher et se concrétiser, mais la vie est une pute et vu qu’un mariage sur deux finit sur un divorce, je vous laisse imaginer leur situation. Bref, à faire des galipettes dans les bureaux c’est lassant quand on s’engueule entre, du coup madame est partie à la fin d’une énième dispute, son futur dans le ventre, en jetant un magistral « Si tu avais quelque chose à dire à ton fils, c’était le moment. Adieu. »

Ou quelque chose dans ce goût-là. Mais bon, elle a accepté que son « ami » reconnaisse l’enfant, c’est déjà ça ?
Et puis, bim, un coup dans ta virilité (sens et figuré), adieu les héritiers !, mais au fait, tu te souviens que tu as fait un gamin ! Cours le réclamer, élève le comme ton fils et réussis ta vie. N’oublie pas d’envoyer des fleurs régulièrement à sa mère, quand même.

Dans les faits, Mr Luton était quand même un ponte de technologie, sa vie et ses détails passent souvent sous la plume des journalistes à l’affut des scoops (même celle de sa potentielle femme, NDLR), et du drame de la rupture, à celui de l’annonce de la fin de la lignée Luton jusqu’à la venue bénie et providentielle d’un héritier, dur et encore plus dur pour un misogyne comme William de finalement annoncer que c’est une fille.
Tant pis.
Il est déclaré. Fiché. Affiché dans les bras de son père, immortalisé sur papier glaçé avec des inscriptions « L’héritier ! »
Tant pis, vraiment.
Ses parents et une poignée de gens sauront la vérité, c’est tout. Et puis, offrir des figurines de super héros, des petites voitures au lieu de poupées, quelle différence quand on a de l’argent ?

Chapitre 3 : Quand je serais grand, je serais un super-héros.

Doooonc… le petit Charles a été balloté entre les deux parents. La majorité de l’année avec son père –du moins, les gens payés par lui, un peu plus rarement lui, et quelques semaines de-ci de-là avec Aurore. Il s’entends aussi bien avec l’un ou l’autre, qui se sont mis d’accord pour lui procurer une vie normale et heureuse. Bien sûr, les négociations et les crises de la part de sa mère de par son état de « garçon » ont été longues et difficiles… Mais à passer plus des deux tiers de l’année avec William et sa maison, elle s’est bien rendue compte que son enfant adhère à la méthode de son père. De plus, à toujours être par monts et par vaux, elle le sait en sécurité avec son père, ce qui lui permet de continuer sa carrière tranquillement.

Un jour de transit entre l’Inde et la Chine particulièrement long, alors qu’il est endormi tranquillement contre sa mère qui lit un magazine. Elle s’arrête en le sentant glisser, laisse son papier glacé et l’aide à se redresser, les yeux entrouverts en demandant si on es bientôt arrivés. Elle sourit en lui disant que oui, bientôt. Garde le silence devant deux yeux de loir fatigués mais quand même pétillants. Elle lui tapote gentiment le nez. Un œil bleu, un œil vert.

« Charles, mon petit Charlie. C’est comme si tu avais un peu de Papa et un peu de Maman avec ses yeux là !
- C’est mal ?
- Non. C’est très bien, mon chéri. Tu es unique pour moi !
- Comme les licornes ?
- Comme une licorne, petit Charlie. Comme une licorne. »



Bien sûr, les deux essaient de l’intéresser passé ses sept ans à leurs métiers respectifs, avec plus ou moins de réussite ! Charlie reste féru de technologie, adore assister et accompagner son père, montrant un intérêt assez surprenant pour le job de papa pour un gamin de son âge. Bien éveillé, il a tout du petit garçon aventurier super héros, prêt à sauver des princesses de dinosaures mais étonnement sérieux quand son père lui parle avec des mots simples de circuits imprimés.

D’un autre côté, si William prend en charge l’éducation, c’est bien Aurore qui le socialise, l’intéresse tout autant malgré elle au journalisme et à écouter son prochain, surtout s’il en révèle sur sa vie. On le voit ans le bureau de son père, souriant, tout autant qu’à côté de sa mère en photo dans un magazine pour une interview. L’anglaise préfère garer un œil sur son rejeton, au vu de sa propre capacité et des risques qui pourraient se déclarer chez Charles.
Evidemment, la chère tête blonde se plaint de temps à autres de migraines, que les gens parlent un peu fort, mais rien pour alerter la patriarche. Il est juste un peu trop sensible, voilà tout. Et il le renvoie à ses cours, à un professeur particulier, aux bons soins de sa nourrice attitrée (et l’une des seules au secret, qui le suit partout quand il est chez son père par sécurité.) Alice White, seulement le double de l’âge de son fils mais une personne de confiance pour conserver le genre de son « fils » et l’occuper la plupart du temps en le surveillant comme un client, mais aussi comme un petit frère avec un regard étrangement coloré qui semble poser un millier de questions sans qu’aucune ne franchisse vraiment ses lèvres.

La vie de Charles tourne entre Paris, New York, Londres, de l’Asie au Canada, en Inde, partout où vont ses parents même s’ils ont leurs foyers respectifs, même si Alice le suit, même si plein de monde s’évertue à le traiter comme un garçon, même s’il doit apprendre à bien parler, bien se tenir, étudier, écouter, sourire aux photos et se montrer le moins possible quand même, même avec des soucis de santé héréditaires qui ne feront jamais de lui un grand champion.

Pourquoi poser des questions alors ?

***

Son Don se manifeste de plus en plus souvent et de plus en plus fort vers sa dixième année de vie, de plus en plus de crises de panique, de migraines, son père appelle tous les médecins pour essayer de comprendre ce qui ne va pas chez Charles. En vain. Une longue discussion entre ses parents plus tard, puis une autre plus fort, puis une autre chuchotée qui n’a rien de discret pour la licorne, et d’autres sans lui font comprendre la vérité à William. Ou plutôt, fait avouer la vérité à sa journaliste d’amante : leur fils a prit un peu de chacun. L’œil bleu chez sa mère, le vert chez son père. Leurs cheveux blonds communs. L’asthme de son père.. et le même don que sa mère. Cette dernière propose alors de l’envoyer à un certain Aisling, ayant caché une autre certaine lettre parvenue au domicile anglais quelques temps plutôt. Tout comme elle presque deux dizaines d'années plus tôt. En expliquant au père de l'enfant le pourquoi du comment d'un tel établissement, tout ce qu'il engendre, elle insiste pour l'y envoyer, dans son propre bien comme pour lui permettre de rencontrer des gens; et ne plus souffrir, en arguant comment ç’avait pu l’aider en son temps. Evidemment, William rechigne, tempête, son fils n’ira pas dans une école de monstres pour une raison obscure et non scientifiquement prouvée. Pas au milieu de ces barbares, loin de lui, loin du futur qu’il lui souhaite (oui, parce que pour lui les écoles c’est pour toujours. ROFL. Et s'étant renseigné, il voulait Stallone pour Charles pour garder son fiston adoré plus près que sa femme 8D) Et petit Charlie, au milieu, faisant des crises de son de plus en plus aigües, dans l’impossibilité de sortir parfois, ou même d’avoir une conversation construite et concentrée avec Alice. Même quand cette dernière lui raconte des histoires de créatures fantastiques ou essaie de lui faire essayer les derniers achats de sa mère. Il se cloître, se renferme sur lui-même, boules quiès et casque superposés, se cache au fond des draps en ne communiquant qu’avec sa confidente ou électroniquement (c’est d’ailleurs là que sa période textos prend son essor. Tragique à 12 ans :’D Mais lui son forfait est déjà illimité t’a vu, et de Twitter aux réseaux de TriSkyies, il communique au moins !)

Les négociations n’avancent pas. Il ne veut pas entendre tout ça, il rate la première année possible à l'école irlandaise, ses résultats scolaires sont en dents de scie, et même s’il fait un effort pour sortir ce n’est jamais très longtemps. Même rassuré par Aurore « Ca va aller, tu verras, ça va aller. On va trouver une solution. » et William qui lui sort le même discours.. Alice, la majordome-confidente-grande-sœur Alice trouve la solution et exhorte le blond du haut de ses 13 ans au courage. Charles parle à ses parents, une bonne fois pour toutes, sans se faire interrompre (la jeune fille de 20 ans veille derrière, on n’intervient pas.) et explique avec fermeté qu’il veut aller dans cette école. Peut-être provisoirement, peut-être jusqu’au bout. Il n’abandonne ni l’un, ni l’autre, il n’oublie pas ses devoirs envers chacun et leur reste connecté, mais il ira.

Et pour insister son propos, Charlie la licorne prend donc d'assaut Aisling seulement en deuxième année après tous ces déboires!.
Le voilà, votre Charlot !
Il écrit régulièrement aux trois personnes les plus importantes de sa vie – Alice, Aurore, William. Il faut dire, comment il pourrait vivre sans ses rations de survie comics, les derniers potins et la nouvelle mode et surtout les derniers gadgets de la maison familliale ? 8D

Pour ce qui est du physique, Charles ressemble à un garçon ; sa voix a mué, comme tous les adolescents filles et garçons, pour un ton neutre. De toute façon, il ne parle pas assez fort en général, donc ce n'est pas ça qui le trahira.
De manière générale, à moins de le voir nu, torse nu et encore, sa féminité n’est pas flagrante. Le chopper dans les vestiaires de sport? A la piscine? Rêvez toujours, vive la dispense médicale et l'inaptitude au sport 8D
VAGIIIIIIN (/ZBAFF)

Ok, en vrai son père a essayé les hormones de croissance sans vraiment lui dire (parmi tout ce qu’il a eu à prendre, de toute façon, et il ne pose pas de question quand ça vient d’Alice.), ce qui fait qu’il n’a presque pas de poitrine (le fameux AA américain.) et ayant longtemps porté comme sous-vêtement principal (portant encore, d’ailleurs) les gilets aplanissant la poitrine, rien n’a aidé :’)

Ok. Mon pseudo alors.

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Mais tu peux m'appeler Mitchie, si tu veux.

Age : 19 ans parce que je le vaux bien. Sexe : Non, merci. Avatar : Dylan Keith d'Inazuma Eleven (mais en mode badass parce que les dreads sur une tête de playmobil c'est un peu la loose. Enfin.) Comment avez-vous connu le forum ? DYLAAAAN T'ES GRILLEE! Pensez-vous demander un parrain/une marraine ? Non, je suis Rémi sans famille. Bon, je m'appelle pas Rémi, c'est naze comme noms. Autre chose ? CHECK THAT! Everyday I'm shufflin

• Bonjour et bienvenue à Aisling !
  
  Avant de te valider je voudrais te signaler quelques petites erreurs, telle que 'Aurora' qui est plutôt 'Aurore', l'école Française. De plus dès la manifestation du don, ou peut-être un peu plus tard si ça t'arrange, les parents reçoivent une lettre pour indiquer que le gosse eh bah c'est un x-men. Mais tu peux t'arranger en disant que sa mère l'avait caché ?
  De plus c'est plutôt difficile de choisir son école, ça fonctionne par "districts" (comme la carte scolaire en France, que du bonheur /o/) je pense que bien sûr, vu comme l'Aurore s'arrache les élèves excellents, il est possible d'y candidater, mais à part ça, je vois mal ton personnage vouloir Aisling (qui est réputé pour euh, ne pas être la meilleure des écoles, et surtout comment aurait-il pu prendre l'information qu'il existe cette fameuse école, vu qu'elles sont cachées ? Ceci dit, là encore j'ai une solution /o/ suivant la lettre qu'il a reçu (d'ailleurs je suis un paumée dans ça, j'ai pas compris pourquoi tu parle de Russie, ton personnage y vit ?) qu'elle soit de Iadivga (école Russe), Aurore (école française) ou Aisling (école Irlandaise); il aurait pu demander à cette fameuse école d'autre renseignement sur les autres pour ensuite essayer d'intégrer Aisling ? — this is a very longue paranthèse)
  
  Mais ce sera le seul point un peu confus, j'espère que tu m'as comprise et que ça ne te dérange pas de modifier un peu cela ♥ Bonne journée !