You know my name.

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Où est cette fichue cravatte ?

✂ Surnom : Tout le monde l'appelle Jeff' sauf cas rare, d'autres se permettent de le surnommer Monsieur Grognon ou encore le Grizzly et Nounours (les deux derniers en raison de son don, mais ceux qui se permettent le dernier surnom ont intêret à savoir courir vite et longtemps.) mais il existe un suicidaire sur cette terre qui se permet de l'appeler Puppy... J'ai entendu un "Pearl" au fond de la salle. Un autre a posé aussi un copyright sur le surnom Winnie l'Ourson pour faire chier Jefferson... Tiens un "Fran" en écho. ✂ Age : 29 ans. ✂ Profession : Surveillant. ✂ Ancienneté : Cinq bonnes années... ✂ Situation amoureuse : Célibataire, et compte le rester. ✂ Ancienne classe : PHY

Supernatural Superserious.

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NOM D'UN CHIEN !

Grognon est certainement le premier mot qui vous viendra à l’esprit quand vous verrez Jefferson, il grommelle tout le temps, même quand les élèves ou les collègues ne lui font pas la vie dure.
Il trouve toujours quelque chose sur lequel grogner, dans toute une journée il engueulera toujours quelqu’un ou quelque chose, sinon c’est qu’il est malade ou vraiment fatigué. Que cela soit l’élève qui a eu le malheur de parler un peu trop fort dans le couloir ou bien la machine à café qui s’est encore mise à ne plus vouloir offrir sa boisson divine et qui le tient en forme toute la sainte journée.
Enfin, au fil du temps cela n’a plus choqué personne, après tout Jeff’ reste quelqu’un de sympathique si on est assez patient avec lui… Ce qui n’est pas souvent le cas de ce dernier, sa patience est parfois trop limitée et il ne supporte pas les collants en plus d’avoir tendance à se méfier des gens trop gentils. Car oui, s’il y a bien une chose qu’il ne supporte pas c’est les hypocrites. Qu’on lui mente l’insupporte du plus au point, que cela soit une bêtise ou qu’on dissimule sa propre identité à son égard.
« Faute avouée à demi pardonnée. » est sa devise, tant qu’on abuse pas de son indulgence. Pour ce qui est des autres qui ont tendance à cacher leur propre psychologie, il s’agace vite quand il l’apprend car il pense que chacun devrait s’ouvrir à l’autre pour espérer un minimum de confiance à son égard.
Parfois trop exigeant chez certains, on a du mal à capter s’il fait ça car il est vraiment déçu ou si au contraire c’est pour motivé la personne…

On le caractérise de quelqu’un de « bourrin », dès que quelque chose ne lui plait pas il se met vite en boule et parle franchement pour régler les problèmes qui lui déplaisent, ça lui pose parfois des problèmes mais il sait ranger son côté têtu dans sa poche s’il sent que c’est sans espoir -pour tenter une autre fois quand les perspectives seront plus profitables pour lui.-.
Ferme et énergique, il est toujours dans les couloirs à veiller sur le bon comportement des élèves sans pour autant les stalker ou que sais je ! Il veille juste à ce que certains n’abusent pas de leur dons ou ne déclenchent pas de bagarre, voir autre, il crache sur aucun travail et sait s’adapter en plus de se montrer docile sur ce qu’on lui demande de faire même s’il grommelle pour la forme et se plains parfois dans la salle des professeurs en disant que certains élèves sont insupportables… Il grogne beaucoup mais mord rarement, ceux le connaissant bien sait qu’il apprécie beaucoup son travail et aime la présence des élèves, il pense rarement ce qu’il dit mais veut garder sa réputation de « gars jamais content ».
Pour ceux qui l’apprécient ils le savent très fidèle, il ne trahira jamais quelqu’un… La fidélité oui, jusqu’à la mort. Il est très extrême sur cette valeur mais peu connaissent ce côté chez lui car il l’a dissimule au plus profond de lui.
Même si ce n’est pas quelqu’un de forcément très sociable il sait aller vers les autres, il a un faible pour les gens sensibles et fragiles psychologiquement, il les trouve attendrissant et se comporte toujours comme un grand frère ou un père à leur égard, c’est plus fort que lui. On découvre en lui qu’il a une très grande affection à rendre mais contrairement aux gens de son âge il est très distant sur les relations amoureuses.
Par contre, c’est une autre histoire quand il croise des gens dont on doute sérieusement de leur maturité, il a tendance à les regarder comme des cas sociaux même s’il ne les méprise pas pour autant, après tout on le considère comme un gamin vu qu’il grommelle tout le temps.

Il a un certain sens de la justice et n’aime donc pas les gens qui s’auto détruise, que cela sois par la débauche, les tentatives de suicide, la drogue et l’alcool, il tentera donc de se montrer un peu plus solidaire à leur égard et à les aider à remonter la pente… Oui, Jeff’ est quelqu’un de sympathique malgré son côté grognon, il fait beaucoup d’effort pour comprendre les autres même si sa patience ne l’aide pas beaucoup et qu’il n’aime pas « tourner autour du pot », parfois trop franc, il culpabilise vite sur ce dernier défaut… Un matin il peut vous sortir d’un seul coup que vous êtes insupportable et le soir, il revient tout gêné, s’excusant maladroitement s’il voit qu’il a touché la personne…
Derrière son côté brusque et dur, cela reste quelqu’un de sensible… Il le fait surtout pour ne pas qu’on profite de sa faiblesse ou pour paraitre être quelqu’un de solide, d’indestructible, de pouvoir protéger quiconque et de pouvoir sécher les larmes de n’importe qui…
Oui, il n’aime pas qu’on dissimule sa psychologie mais il se dit être une exception qu’il confirme la règle, on a tendance à le taquiner en le qualifiant de « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais », enfin il est comme ça.
Personne ne l’a jamais vraiment vu sourire, ni même pleuré… Mais il semble le vivre très bien, peut être que sa façon de grommeler lui permet de décompresser.
Il aime bien lui aussi donner des leçons à d’autres, en plus il a la mémoire longue… Heureusement, il n’est pas spécialement rancunier sauf si on l’a vraiment cherché.
Niveau intelligence même s’il est mature et tout ce qui va avec, il faut dire la vérité, il est un peu béta voir un peu long à la détente, il peut mettre longtemps avant de capter une phrase qui possède un vocabulaire assez développé -ou sur un thème dont il n’est pas forcément à l’aise- avant d’acquiescer un peu interloqué. Enfin il ne faut pas non plus le prendre pour un imbécile non plus hein.

Pour le résumer, il a un côté fou-fou caractérisait pas son état grognon incessant, fidèle envers ses proches mais qui reste assez prudent voir méfiant en ce qui concerne les personnes toujours joyeuses et toute gentille, il est sinon assez calme et farouche bien qu’il conserve au fond de lui un côté doux et tentant à rendre de l’affection à ceux qui en ont besoin.
Un conseil pour se rapprocher de lui ? La patience est une vertu importante, si vous prenez le temps de le comprendre et de vous montrer sincère à son égard, il ne tardera pas à vous confier sa confiance et vous être fidèle a vie.

It's the end of the world as we know it.

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Comme ci j'avais que ça à faire...

✎ Don : La métamorphose en ursidés.
✎ En détail : C'est très simple, Jeff' peut se transformer en ours, en panda, en grizzly et tout autres bestioles aussi charmantes que celles ci. Pratique pour impressionner quelqu'un, encore plus pratique pour vouloir faire un remix de "Boucle d'Or et les trois ours", dommage Jefferson n'est pas très câlin /SBAF.
Précision, Jeff' n'utilise pas sa forme d'ours pour rien, il le fait quand il doit s'occuper de fortes têtes qui font moins les malins face à un ours qui vous fixe de son regard le plus dur. Même si c'est un ours il n'est pas un Winnie l'Ourson donc n'espérez pas l'attendrir avec du miel et ne croyez pas que faire le mort face à lui va le faire se reculer. Au début mal à l'aise par ce don, le surveillant a su le prendre en main au final après quelques années d'étude.
✎ Maitrise : Si Jefferson sait bien le contrôler...? Certainement, très bien même. Mais beaucoup craignent le contraire, quand il est énervé il est assez effrayant, quand il crie on croit entendre le même grognement qu'un ours affamé. Il n'a sinon aucune difficulté de passer d'un animal à un autre, rapidement et sûrement, ce n'est pas du travail à moitié. Notons par contre qu'il a plus de facilité en hiver de se transformer en ours polaire tandis que lors des saisons plus chaude c'est un ours au pelage brun plutôt que blanc, enfin il peut faire la transition si nécessaire mais son pouvoir a toujours eut ces penchants bien qu'il arrive à s'en occuper s'il est bien concentré (mais bon, personnellement, hormis peut être une plus grande résistance en hiver sous la forme d'un ours blanc, qu'est ce que cela change ?).
✎ Lui & les ELEM : "-Pff, des vantards. Ils pensent que faire partir des ELEM leur suffit de faire ce que bon leur semble, ils se mettent le doigt dans l'œil bien profondément. Je ne fais pas de favoritisme, même si ce sont des gosses de riches ou que sais je, en plus je supporte mal aussi les preuves de mépris, ils restent des gamins après tout. Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme ça dans cette classe..."
✎ Lui & les SPE : "-Grmf, de fortes têtes. Ce sont avec eux avec qui j'ai le plus d'ennuie, ils ne font que des conneries et semble ressentir un certain plaisir à me faire sortir de mes gongs. Mais bon, certains sont sympathiques derrière leur air "rebelle", bien que je les retrouve souvent en heure de colle à mon grand déplaisir. Le nom de la classe leur vont bien, ce sont tous des cas social et je passe mon temps aussi à les sermonner en espérant qu'un jour ils se mettent dans le crâne de se montrer plus "mature" mais c'est mal partit."
✎ Lui et les PHY : "-Hmf, j'ai beau avoir fait partie de cette classe et renforcé le stéréotype par mon côté animé quand j'étais jeune, je n'ai pas plus d'affinité avec eux que les autres élèves. Ils font aussi pas mal de conneries et je crois que c'est a cause d'un de ses élèves que j'ai dû investir dans l'achat d'un sifflet, autant avec les SPE ils jouent à celui qui crie le plus, mais les PHY c'est encore pire, eux ils ne font même pas attention à quand je leur crie après. Du coup j'utilise le sifflet pour les rappeler à l'ordre tout en gardant ma voix pour les élèves qui aiment bien argumenter contre ce qu'est l'irrespect. Non mais vraiment, j'étais comme ça quand j'étais môme ?"
✎ Lui et les PSY : "-Hm, une classe calme. Avec eux pas de prise de tête, ils sont assez intelligents pour ne pas insister, mais le soucis est que certains abusent parfois un peu trop leur neurones rien que pour me voir afficher des têtes "wtf" quand ils me parlent d'un calcul totalement incompréhensif, du coup ils arrivent à gagner quelques secondes de tranquillité... Vils. Enfin, j'en retrouve certains dormir dans la bibliothèque ou d'autres endroits improbables et c'est qui qui doit les réveiller ? C'est bibi. Enfin, il y a des moutons noirs dans cette classe, ce qui rend soudain la réputation de cette classe moins tranquille qu'elle n'y parait."
✎ Lui et ses collègues : "-...Pas grand chose à dire. Je m'entends bien avec quelques uns mais certains aiment bien me mettre en rogne, d'autres aiment bien me parler de leur cours (comme ci j'en avais quelque chose à faire), d'autres de certains cas d'élèves, d'autres ont la gentillesse de me passer du doliprane, et d'autres passent leur temps à me donner des surnoms et à me faire chier. Enfin, c'est toujours très animé dans la salle des profs', c'est souvent là bas que je discute avec les autres... Même si je passe 80% de mon temps à grogner contre cette P@#^% DE MACHINE A CAFE... Plutôt que de faire plus connaissance avec les autres. Mais je pense qu'ils commencent à bien me connaître à force."

Jolie petite histoire.

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Pf, c'bien parce que vous l'avez demandé gentiment.

Painting flowers.

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When I wake up, the dream isn't done.
I wanna see your face and know I made it home.
If nothing is true, what more can I do ?
I am still painting flowers for you.

Je suis né à Los Angeles aux Etats Unis… Ouaip, jsuis américain. Mes parents étaient assez aisé sans pour autant être riche, mon père travaillait dans un garage et ma mère était infirmière dans un hôpital.
Mon père me ressemblait beaucoup, il avait un teint basané et j’ai pris beaucoup de ses traits physiques, pareil pour les cheveux même s’il les avait un peu plus long que les miens maintenant…
J’oublierai jamais les grands yeux bleus clair de ma mère, contrairement a mon père elle avait une vraie peau de porcelaine et appréciait très peu le soleil, sans compter ses longs cheveux noirs comme la nuit.
Combien de fois je m’endormais sereinement sous sa voix douce…? Elle chantait si bien les berceuses…
Mon père lui était quelqu’un de très simple, il arrivait à toujours garder un sourire sur les lèvres, assez optimiste oui, mais pas bonne poire. Ma mère elle, était certainement la meilleure mère qui doit exister au monde, j’en suis sûr oui. Elle était d’une gentillesse sans limite et m’encourageait toujours même quand j’avais de mauvaises notes à l’école, elle soignait mes blessures quand je revenais avec quelques bleus aux joues après m’être bagarré avec des gens de mon école…

Oui, bagarreur je l’étais beaucoup. Déjà par ma nature même de garçon, mais aussi car mon école était composé de bandes de petits chieurs qui n’avaient rien d’autre à faire que me jeter des morceaux de papiers en classe quand je tentais d’écouter la Maîtresse d’école primaire. Eux, ils n’aimaient pas mon côté trop sérieux, j’étais aussi quelqu’un d’assez timide, j’osais moins facilement que les autres à aller parler avec d’autres personnes, c’était seulement mon côté bagarreur qui me rattachait le plus à ces mâles qu’on disait viril, que les filles rêvaient pour qu’on puisse les libérer de leur tour sans sortie gardée par un Dragon. Pourtant je n’étais pas très fier de ça… Certes, je me sentais flatté quand des filles venaient parfois me complimenter, je crois que mon côté sensible leur plaisait (c’était peut être pour ça aussi que les autres garçons ne m’aimaient pas) et qu’en plus avec ma force je faisais un parfait prince pour elles. Je rougissais et bégayais timidement, je vous laisse imaginer combien de fois j’ai dû aller chez la directrice en compagnie de plusieurs de mes camarades avec des marques de bleues un peu partout au visage.

Mon père soupirait et me tapotait la tête, devant bien se douter que ce n’était pas vraiment de ma faute et ma mère me mettait des pansements sur chaque bleu dans un sourire attendri, j’aimais bien ces pansements… Ils étaient de différentes couleurs avec parfois des petits dessins, je trouvais ça joli.
Parfois avant de m’endormir je demandais à ma mère si j’avais vraiment l’allure d’un prince charmant, ce compliment me travaillait et me semblait trop beau pour m’être vraiment destiné… Ma mère a rit et m’a rassuré d’une caresse…Murmurant une de ses berceuses dont seule elle savait les paroles et je ne tardais pas à m’endormir, le sourire serein.

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Je crois que c’était l’un des moments les plus effrayant de ma vie.
La peur dans le regard, leurs pas de reculs, les filles pleuraient et les garçons s’enfuyaient de peur.
On dit que Boucle d’Or s’était fait amie avec trois ours, que Winnie l’ourson était l’un des héros préférés des enfants…
Mais je crois que mes gémissements remplis d’incompréhension et mes dents bien aiguisées ont beaucoup joué ce jour là.
Je ne sais pas comment cela était arrivé… Je crois que c’était lors d’une bagarre… Je m’étais un peu trop énervé et… Voila.
J’étais maintenant un ours brun, certes encore un ourson vu que je n’avais que douze ans mais cela avait suffit. Je n’avais rien d’une bêbête affectueuse et les enfants dans l’école étaient vite impressionnés et craintifs, surtout quand j’avais griffé sans faire attention le visage du garçon avec qui je me bagarrais…
Ce liquide rouge carmin coulant sur ses joues… Mes yeux s’étaient écarquillés… Son cri de douleur et ses larmes de peur…
Si j’étais un prince charmant, je crois qu’une méchante sorcière m’avait jeté un sort. Comme dans la « Belle et la Bête ». Mais ici, aucune princesse semblait vouloir s’approcher de moi, à leur yeux je n’avais rien d’une peluche, j’étais un monstre, un Monstre.
Je me souviens que j’avais courut quand les professeurs du collèges étaient venu, je m’étais enfuit lâchement car j’avais peur…Très peur de ce qu’on allait me faire…

Je me suis caché dans le parc pas loin, je me regardais avec incompréhension, je regardais avec haine et dégout cette fourrure qui cachait ma vraie peau, ces crocs qui effrayaient, ces griffes qui faisait pleurer.
Je me souviens avoir gémit pendant une bonne heure dans le parc, bien caché derrière quelques arbres, je crois qu’on croyait que je ne venais du zoo du coup personne osait s’approcher et penser que mes « Maîtres » allaient venir d’un moment à un autre et que tant que je n’avais pas de gestes agressifs il n’y avait pas à s’inquiéter…
Intérieurement, je fondais en larmes, j’avais affreusement peur, je ne comprenais rien, j’appelais maman, papa… Une quelconque fée qui aurait pitié de moi, ou bien une princesse pour me rassurer dans ses bras… Mais non…Personne n’est venu…
Jusqu’à que finalement mon père s’approche vers moi, je n’osais pas m’approcher de lui, je regardais avec honte mes griffes recouvertes de sang maintenant séché… Mais il n’y jeta même pas un regard quand il me porta dans ses bras, personne ne le retenant, tous devant pensé que c’était un dresseur appartenant à un cirque.
J’appris donc que mon père avait aussi un pouvoir magique… Pour la première fois, je le vis rougir avec gêne, ma mère était déjà au courant mais vu qu’elle était sans pouvoir il n’était pas sûr que ce phénomène étrange agisse aussi sur moi…
Quand je réussis à reprendre forme normale, je l’interrogeais du regard, rassuré par la présence de mon paternel mais aussi curieux par son propre pouvoir… Il m’avoua donc qu’il pouvait contrôler le sable et comme pour prouver ses dires il leva la main vers le « jardin zen » de maman, le sable blanc tournant dans ses mains, comme une danse… Je trouvais ça beau, je regardais cela avec des yeux brillant. Je me mis même à applaudir. Il riait avec gêne puis me tapota la tête… Me rassurant sur mon pouvoir, que c’était normal et que j’apprendrais à le contrôler… Pourtant ce qui m’inquiétait le plus c’était le regard qu’on allait avoir sur moi, comment mon entourage allait il réagir ?
Je baissa les yeux et mon père tapota mon épaule dans un sourire…

Il m’expliqua qu’il y avait une école où il était déjà aller lui même, elle était réservé pour les gens comme moi… Qu’on allait certainement recevoir une lettre de cette école pour confirmer que j’ai été « repéré », je ne comprenais pas trop mais le lendemain matin je reçut justement cette lettre. Une école qui se trouvait en Arizona, 575 kilomètre donc à tout cassé entre Los Angeles et la ville la plus proche Phoenix… Trop loin. Je dû me faire à l’idée que je pourrais seulement revoir papa et maman pendant les vacances.
Ce fut dur de les quitter, très dur. Mais ils m’ont accompagné jusqu’à cette école…Bon Dieu, jamais je n’avais vu d’établissement plus grand que celui-ci.
Ma vie d’enfant était enterré a partir du moment où je les vis me sourire et me saluer avant de s’éloigner d’un air un peu triste vers la voiture.
Je trouvais que j’avais pris mon indépendance trop tôt mais finalement je me disais que je m'y ferais.
… Mais mon coeur se figea net dans ma poitrine quand j'entra dans le Hall immense de Stallone. Ma « nouvelle » maison.

Mad World.

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Went to school and I was very nervous.
No one knew me, no one knew me.
Hello teacher, tell me what’s my lesson.
Look right through me, look right through me.

Je n'étais pas le seul à être nouveau ici. Cela ne m'empéchait pas pourtant d'être nerveux quand j'ai dû me présenter avant de m'asseoir sur une des chaises de la classe...
J'étais arrivé dans la classe Physique. D'après ce que je compris d'après quelques rumeurs et avis de mes camarades, ils étaient réputés pour être des gens joyeux, qui aime la fête, excité comme des puces...
Je souriais intérieurement, qu'est ce que j'avais vraiment de commun avec eux ? Ouais j'étais un enfant animé et bagarreur mais ils auraient très bien pu me mettre autre part...
L'un des professeurs alla d'ailleurs me voir à la fin de son cours, me proposant qu'il me serve de "guide", il était jeune, cela devait être le genre de personnes qui aime bien se lier aux élèves... J'avais accepté. Il a pu me montrer l'énorme école qu'était Stallone, il m'expliqua le concepte des classes, mes cours, le campus... C'était une vraie ville à elle toute seule, et encore le prof me fit pas tout visiter car la flemme quoi hin. En tout cas notre promenade se fit sous l'oeil attentif des centaines de petites caméras qui volaient dans le ciel. J'étais effrayé par cette présence peu commune de ces petites machines volantes, mais le professeur me rassura en disant que ce n'était pas comme ci qu'elles entraient dans les dortoirs, elles surveillaient juste les environs au cas où certains adolescents abuseraient de la liberté que leur offrait Stallone. Hm... Même si cela m'avait apaisé quelques minutes, cela restait des présences dont je me passerai bien... Je n'aimais pas être surveillé mais comme me l'avait prédit ce professeur, je finis par m'y habituer.

Au début un peu distant sur les relations amicales, je finis par me faire quelques copains et j'eus l'agréable surprise que dans toutes les classes certains n'étaient pas tous comme le prédisait ces stéréotypes, d'ailleurs parmis mes quelques amis il y avait une fille en ELEM qui souffrait de cette réputation qu'on donnait à sa classe... C'était triste. Les gens pensaient qu'elle était interessée ou je ne sais quoi... Enfin j'ai fini par la rassurer, lui disant que les gens qui s'arrêtaient à la réputation d'un groupe n'étaient pas fréquentable et que c'était des coincés. Elle riait. Ca m'apaisait. Son nom c'était Elsa.
Et aussi surprenant que cela pouvait paraître, j'avais aussi un bon ami en PSY, mon meilleur ami je dirais même. Il était intelligent mais affreusement maladroit, puis gueulard aussi. Je m'en souviens encore de ses chutes en voulant me rattraper en criant que je l'attende... C'était drôle. Je l'aimais bien Oscard.
En SPE, j'avais aussi un bon ami qui s'appellait Frank, bien marrant aussi, encore plus grosse gueule que moi et Oscard, et il aimait les ragots, j'ai jamais vu un type aussi curieux que lui... Plus tard il fera espion, ou une connerie comme ça.
Enfin j'en avais bien de d'autres amis mais c'est vrai que ceux là m'ont surtout marqué...
Je me souviendrai toujours de nos conneries qu'on a fait... On trainait souvent Elsa dans tout ça, la pauvre quand j'y repense. Oscard n'arrêtait pas de me critiquer, la tête toujours dans son livre, et si jamais il était pas content de ce que je disais, hop il coupait ma voix. Mais quand je dis "coupait" c'était vraiment "coupait", plus aucun son, rien, et va le supplier en faisant des gestes quand Monsieur peut contrôler le son... Et Frank qui lui se foutait bien de ma gueule jusqu'à qu'il puisse pas sortir un mot à son tour, nous deux alors on insultait dans un lourd silence Oscard qui, d'un petit sourire ravie, lisait un livre sur la science.

Un jour, vers mes 15 ans, Frank déboula dans ma chambre en donnant un coup de pied dans ma porte, je révisais d'un air ennuyeux un contrôle sur l'histoire quand il me secoua comme un prunier.

« -JEFF', ENFIN JTE RETROUVE ! » Dit il en criant comme ci je l'entendais pas assez.

« -Lâche moi... Qu'est ce qu'il y a ? » Je tenta de m'écarter mais il m'aggripait bien ce con...

« -J'ai besoin de toi. » Il me fixa d'un air étrangement sérieux, ses mains s'étant resserré sur ma chemise de lycéen.

« -Moi ? » J'haussa un sourcil, interloqué.

« -Non, je te secoue car jtrouve ça rigolo. »

« -T'es con... » Je réussis à me défaire de son étreinte, m'étirant légèrement.

« -Tu sais où est le Lunetteux ? Et Elsa ? »

« -C'est pour ça que tu es venu me voir...? Oscard doit trainer dans la bibliothèque, Elsa je sais pas... »

Il soupira et m'empoigna par la manche, déjà prêt à me trainer hors de ma chambre.

« -Qu'est ce que tu me veux ? »

« -J'ai besoin de vous parler, c'est ur-gent. »

« -Comment ça ? »

Aucune réponse...Je me laissa finalement trainer dans un lourd soupir qui retentit dans tout le couloir.

Si j'avais su je me serais plus débattu que cela.

On est finalement à quatre, réunis dans ma chambre, un coup de chance (oupas ?) que je la partageais déjà avec Frank et Oscard, on le voyait facilement à la vision de la pièce, des posters de pop star dignes de jeunes ados pré-pubères plaquaient un peu partout sur les murs, une bibliothèque remplit de livre trop étrange et recherché pour cela appartienne à un vrai SPE et PHY et quelques affaires trainant hors de leur placard, sans compter les choses étranges qu'on retrouvait sous nos lits...
D'un air décontracté, Frank s'était allongé sur mon lit -car c'était le plus grand qu'il disait, wtf ?-, Oscard regardait d'un air agacé ce dernier, ayant dû abandonner sa lecture d'un livre passionnant sur les mathématiques post scientifique , moi j'étais adossé contre le mur, Elsa assise sur une chaise, interrogeant chacun du regard.

« -Alors c'est quoi ce truc urgent ? »

« -Minute papillon. » Il eut un rire, maintenant malicieux alors qu'avant on aurait cru que l'Apocalypse allait venir.

« -Dépêche toi un peu on a pas toute la journée ! » Dit Oscard d'un air impatient alors qu'Elsa le regardait avec curiosité.

Frank se redressa en position assise, un grand sourire au lèvre...Puis but en blanc, il dit:

« -On va voler la Pierre du Soleil. »

Et merde.

Pourquoi je les ai suivit ? Non... Plutôt, pourquoi Frank a fait ce pari stupide ? Si l'heure de dodo n'était pas depuis longtemps passé il l'aurait tapé.
"Mais c'est trois fois rien" qu'il disait, "On prend juste une photo et on se casse." qu'il disait...
MAIS NOM D'UN CHIEN, CA RESTAIT QUAND MEME UN PEU DANGEREUX POUR NOTRE SCOLARITE ICI, NAN ?

Et voila que je grommelais alors que je rejoignais les autres vers le bâtiment où se déroulait les cours.
Elsa était hésitante mais avait été un peu forcé par Frank, rappelez moi de le taper, Oscard croisait les bras et bien que curieux il avait menacé le SPE que si cela se déroulait mal il prendra tout, ce dernier totalement décontracté.
Pourquoi nous ? Car Frank avait pas les couilles pour y aller seul ? Non, juste car on avait les dons pour et qu'on était assez con pour le suivre.
A croire qu'il avait prévu ça depuis longtemps... Ptête que c'était vrai, juste une question de temps...
Je lui jeta une œillade avant de m'avancer près d'eux, l'obscurité était omniprésente... Mais une étrange fumée demeurait dehors.
Je fixe Elsa, elle baisse les yeux. Je comprends mieux.
Il est vrai que si on se faisait chopper tout de suite ce serait pas marrant.
On accélère le pas, Elsa s'occupant "d'aveugler" les caméras avec son don... On se croirait presque dans une mission de James Bond. Y'avait même des lasers quand on était arrivé dans la salle...
Avec cette pierre là, tout au fond, qui nous narguait.
Oh...Voila que je frémissais aussi... Grmf. Ce truc me tentait aussi... J'avais pas envie de gagner ce pari... Mais c'était la curiosité. C'était la première fois que j'entrais ici et... Rah, ca me tentait bien en fait cette connerie.

La brume avait déjà remplit le lieu, Frank s'était occupé de désactivé les lasers en "drainant" leur énergie et Oscard s'occupa de rendre "muet" les alarmes. C'était pas si difficile que cela...
Je m'approcha de la pierre... Elle était de taille ronde, comme un disque, ayant d'étrange dessin dessus...Je voulu poser ma main dessus mais je remarqua les chaines... Bof. Sous ma forme d'ours j'aurai pas de soucis à la casser...
Dans un sourire satisfait, je pris ma forme d'ours, ma patte se glissant dans la chaîne, se resserrant peu à peu... Crac. Et voilà. ~
Frank eut un rire et attrapa la pierre en murmurant.

« -Et voila, c'était pas si dure ! »

Reculant l'objet de son socle... Personne ne s'attendait à ce que l'objet tombe à cause d'un champs de force qui obligeait la pierre a rester à sa place. Evidemment en le lâchant, le bruit retentit, une alarme s'enclencha.
Oscard avait sursauté, son don relâchant les autres alarmes qui laissèrent échapper un vacarme affreux trois fois plus fort que prévu.

Je crois qu'on a marqué l'école Stallone, aucun élève ou prof n'oubliera cette nuit là.

Par pitié pour nous on désactiva les alarmes mais on nous traina vers le directeur. Après maintes discutions, disputes, cris, protestations, on manqua d'être viré mais on eut droit à la place de nettoyer ENTIEREMENT l'école et le campus avec sans compter les autres tâches dont on aura droit chaque weekend end, histoire de nous faire "réfléchir" à nos actes. Et cela pendant six mois.

Je crois que c'est à ce moment précis qu'Oscard et moi on a voulu démolir Frank qui, pas fou, s'était enfuit quand on nous a relâché.

Putin de pari.

Beautiful disaster.

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And if I could hold on
Through the tears and the laughter
Would it be beautiful
Or just a beautiful disaster.

Je tremble.
Je fixe le restant de mégot au sol... Que j'avais pris soin de piétiner.
Elle me fixe, tremblante, je la sens sur le point de pleurer.
Mais cette fois je n'avais pas envie de la consoler, au contraire.
Je voulais la secouer, j'avais envie de crier.
Elle m'avait promis ! Elle m'avait promis !

ELLE M'AVAIT DIS QU'ELLE AVAIT ARRETER ALORS POURQUOI ME CACHER CECI.

Je recule, mes poings se serrent.

Ca fait combien de temps qu'on est ensemble maintenant ? Hein depuis combien de temps ?
Et cela faisait combien de temps que ce papier était caché ?
Ce papier au tampon de médecine, signe qu'elle devait faire une opération...
Et pourquoi ? Pour un cancer du poumon.

Je la fixe... Je l'attrape par le bol de son haut, elle détourne la tête, elle tremble, elle a peur, elle a envie de pleurer, elle veut se défendre mais...Mais c'est trop tard. Je la secoue légèrement et je crie.

Je lui demande, je lui supplie de me dire pourquoi elle m'avait pas dit qu'elle n'arrivait toujours pas à se passer de ce truc affreux ! Pourquoi avoir attendu que je trouve son paquet dans un manteau, elle l'avait sûrement oublié pour une fois car jusqu'ici je n'avais rien remarqué.

Finalement je la repose... Mais cette fois je pose ma tête contre son épaule, et je pleure, je pleure. Je murmure des jurons de mon cru, je maudit ces filles qui l'ont foutu dans ce pétrin, je m'énerve contre mon incompétence et mon impuissance pour ne pas m'être rendu compte de cela.

Dis moi Tania, pourquoi me fais tu ça ?

Et tu ne trouves rien d'autres à dire que de me murmurer dans une note triste:

« -Je suis désolé. »

Snif. C'est a moi de m'excuser d'être inutile.

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« -NOM D'UN CHIEN. »

Les infirmières ont sursautés et l'une d'elle veut s'approcher quand j'ai attrapé par le col un médecin, il me fixe d'un air impassible et je crie, je l'insulte de tous les noms.

POURQUOI MÊME LA MEDECINE EST INCAPABLE DE FAIRE QUELQUE CHOSE ? POURQUOI MÊME EUX ?

Je le jette au sol, je m'approche de lui alors qu'il se redresse dans une grimace, je me retiens de ne pas utiliser mon don. Jamais j'ai eu autant envie de frapper quelqu'un.

« -A quoi cela sert de vous énerver ? »

Il grimace de nouveau en portant une main a sa tête, je tremble sans répondre et je lève mon poing. Il me fixe de son regard perçant.

« -Cela ne soignera pas votre fiancée. »

Je cille et je me fige, je laisse mon bras retomber le long de mon corps, comme choqué, comme si un vase venait de m'éclater à la figure et que le bruit raisonnait dans ma tête. Comme un jet d'eau froide en pleine tête...

Oui, tout ce que je faisais ne server à rien, tout ce que j'ai fais jusqu'ici n'était que du vent dans le mur.
Même encore je m'enfonce, même encore je ne fais rien pour l'aider à remonter.
Je recule tandis que l'homme se redresse en soupirant, se dépoussiérant... J'incline la tête.

« -Pardon pour mon emportement... »

Je le murmure après un effort... Il me fixe et soupire.

« -J'ai l'habitude... »

Il cille soudain quand je me laisse tomber à genoux, je laisse échapper un gémissement et cache mon visage dans mes mains.
Je le supplie, je lui dis que je payerai la somme qu'il faut pour l'opération nécessaire, que je ferai n'importe quoi pour qu'elle soit soignée.
Oui je ferai n'importe quoi pour elle, tout, je vendrai même mon âme au Diable si c'est nécessaire.

« -Alors si... S'il vous plait. Sauvez là. Je vous en supplie. »

Je gémis de nouveau, les infirmières sont étonnés mais aucune n'ose s'approcher, devant craindre un sursaut de violence au fond de tout mon être.
Je me haïssais, je me haïssais. Pourquoi devait elle subir tout cela ? Elle ne l'avait pas mérité, aucunement...

Je sens un tapotement et je regarde avec espoir le médecin, il me sourit et murmure un "je ferai tout mon possible"... Je m'apaise et après une hésitation je m'éloigne, laissant l'être le plus précieux à mes yeux à ses soins.

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Je serre ses mains entre les siennes et la fixe... Je lui souris d'un air rassurant, elle rend mon sourire mais est très pâle...

« -Je...Jeff'... »

« -Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer... »

Sa respiration est difficile... Elle tousse plusieurs fois.

« -Je...J'ai quelque chose à te dire... »

« -Oui...? »

Je caresse sa chevelure, le regard rêveur... Elle restait si belle malgré tout.

« -Je... Je voulais m'excuser... Je... »

« -Tu n'as pas à t'excuser, c'est à moi de le faire. »

J'embrasse son front et m'amuse a frotter mon nez contre sa joue. Elle frissonne et a finalement un petit rire douloureux.

« -Je t'aime... »

Mes lèvres se posèrent doucement sur les siennes, savourant ce doux contact...

« -Moi aussi... De tout mon coeur. »

Elle s'apaise et elle ferme les yeux, je me redresse et sort, le médecin m'attendant.

« -...Je suis désolé aussi. »

Il est mal à l'aise lui aussi, les bras nerveusement croisé, détournant la tête. Je le fixe et hausse les épaules en disant d'un air fataliste.

« -C'est la vie. »

Je m'éloigne mais il me fixe d'un air suspicieux, devant douter de mes paroles.

Mais heureusement mon pas est assez rapide avant qu'il m'interpelle.
Tiens, il pleut justement, au moins une utilité dans ce pays de merde.

La pluie cachera mes larmes.

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« -Hey Jeff'...? »

« -Hm...? »

Je fixe songeusement les parents de Tania pleuraient sans préter attention aux paroles du curé qui remplissaient le silence et comblaient le vide entre deux sanglots.

« -Tu pleures pas ? »

« -... »

A la fin de l'enterrement, je m'éloigne, tournant le dos à la pierre tombale.

« -Ou tu vas...? »

« -J'ai un avion à prendre pour l'Irlande... »

« -SI TÔT ?! Tu pourrais rester un peu par respect pour Tania ! »

Cette fois j'ai craqué.
J'attrape par le col Oscard qui me fixe, un regard de rage face à lui.
Je tremble... Je le relâche finalement et je me détourne.

« -C'est pas le moment, je veux pas que Tania nous voit se disputer à sa mort. »

Je m'éloigne et je sens mes amis se crisper, mais Elsa semble les apaiser.

« -Oscard... Je crois que Jeff' a besoin d'être seul... »

Seul... Oui, car maintenant je le serais.

Et notre rêve de mariage ? Et elle qui délirait à l'idée d'avoir des enfants ? S'imaginait déjà dans une grande robe blanche et moi en costard en train de grommeler ? Et moi ? Sans toi qu'est ce que je deviens ? Qui vais je enlacer en réclamant de faire la grasse mâtinée ? Dans quelle chevelure je vais pouvoir cacher mon visage ? A qui je vais pouvoir murmurer des "Je t'aime" ? Qui me souriera en m'appellant "Nounours" ? Ce ne sera plus pareil. Plus jamais pareil...

Je m'adosse a une statut et lève la tête... J'observe une colombe volait...

Elle te ressemble Tania.

Rah putin de pluie.

Pourtant aucune goutte d'eau tombe du ciel mais elles ruissèlent sur mes joues...

Putin...

Putin...........

PUTIN !