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 Who let the Dogs out ? • Davidson.

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Adriel Stratford
Who let the Dogs out ? • Davidson. Rangspepa
Adriel Stratford

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MessageSujet: Who let the Dogs out ? • Davidson.   Who let the Dogs out ? • Davidson. Icon_minitimeSam 12 Mar - 10:44


Who let the Dogs out ? • Davidson. Banner02l
Who let the dogs out ?
Who ? Who ? Who ?


BABY I LIKE IT
THE WAY YOU MOVE ON THE FLOOR


    Salaud !
    ... Hein ?

Les cris résonnaient en écho dans ma tête, tandis qu'un enfoiré de mal de crâne me compressait la cervelle et, m'arrachait à regret, à mon rêve. Elle m'injuria à nouveau. Une fois puis deux, et j'émergeai, enfin.

Je peux affirmer que j'avais connu des réveils plus chaleureux. Se faire tirer du sommeil par des hurlements stridents, aux propos d'une monstrueuse vulgarité, n'était pas exactement ma définition d'un réveil en douceur. Même si la nudité de la harpie m'offrait un spectacle bandant. D'un air vague, je contemplai ses seins nus qui dansaient au rythme de son agitation endiablée. Hm... Sexy. Pourtant, je ne pus retenir un grincement des dents. Sa crise d'hystérie m'hérissa. Ses mensurations mises à part, elle n'avait rien pour elle, cette conne. Je passai la main sur mes yeux cernés, puis la glissai dans ma tignasse en bataille. De toute évidence, j'avais eu une nuit agitée. Une ébauche de sourire s'étira sur ma bouche. Il me fallut plusieurs longues secondes pour rassembler mes idées, réunir et classer les derniers évènements. Quelques secondes de trop. Je jetai un rapide coup d’œil vers mon réveil : 03 : 29. Fuck. La bouche pâteuse, j'avais encore un arrière goût de clope et d'alcool sur la langue. J'y décelai aussi comme un goût artificiel de gloss à la fraise ; reste d'un énième baiser fiévreux. Saveurs explosives de soirées réussies. Une insulte détonna à nouveau, et m'arracha à mes souvenirs brouillés. La voix un peu enrouée, je murmurais son prénom. « Mattéa, Mattéa » Puis je posai sur elle, mon hystérique, un regard de zombie crevé. Mais lorsque je manquai de me prendre un escarpin à talon aiguille en pleine poire, je fus aussitôt -étrangement- parfaitement réveillé.
J'ouvris des yeux ronds.

    Mattéa ? Mais qu'est-ce que... ?
    Tais-toi ! J't'en prie !
    M-Mais... attends !
    Tais-toi ! Je ne veux plus jamais t'entendre !
    Mattéa !

Mais putain. Que s'était-il passé ?! Hier, je la couvrais de baisers. Nos peaux portaient encore les marques rougies de nos heures d'amour. Son cul, son cœur et ses seins étaient miens. Je louchais sur sa jolie paire de fesses. Un panneau lumineux intitulé « A MOI » se placarda dans ma tête. J'aurais pu me la faire n'importe où. En levrette, par devant, ou par derrière. Derrière ses airs de sainte nitouche, c'était une vraie petite chienne. Pas du genre à simuler l'orgasme. Et là, tout partait en vrille. Elle avait ses règles ou quoi ? Qu'avais-je fait encore ? Je tentai de rassembler la totalité de ma mémoire érodée... J'étais presque certain de ne m'être tapé personne hier soir ; enfin, pas devant elle. Je fis la moue. J'étais harassé ; je sentais l'alcool, ce traître, me brûler les veines ; je suppose qu'à une telle dose, ce n'était plus du sang qui s'écoulait dans mes artères, mais carrément de l'éthanol. Et ce mal de crâne qui me compressait le cerveau... Une intolérable fatigue me rongeait les muscles, les os et l'esprit. Quelle merde... Une putain d'envie de pioncer. J'étais pas vraiment en état pour une scène de ménage... Mattie, chérie, tu choisis mal ton moment.

J'aurais été prêt à la laisser s'emporter comme une débile, m'enfoncer des boules-qui-est-ce-? à m'en crever les tympans et retourner sous ma couette, si je ne l'avais pas vue ranger ses fringues dans son sac de gestes désordonnés ; elle avait les yeux rougis, brillants. Mouillés de larmes de rage... de tristesse et de désillusions aussi. Pauvre petite... Je l'avais déçue ? Elle voulait se tirer ? Seulement, moi... J'en voulais encore. Désolé bébé, mais tu restes.

Mais je me levai d'un coup, retirai les habits qu'elle tentait en vain d'enfiler, et la pris de force dans mes bras.

    Putain, Mattie, mais qu'est-ce qui se passe ?

La claque qui suivit me retourna l'estomac. Pourtant, je m'obstinai. Il était hors de question qu'elle se casse. Putain. On ne quitte pas la chambre de Stratford avant qu'il ne vous y convie. Je la tenais par le poignet et refusai catégoriquement de la lâcher. Je serrai les dents ; retenant le flot d'injures qui me démangeait la langue. La douleur du coup se répandit jusqu'à ma mâchoire. Tu me le payeras, petite conne.

    Lâche-moi ! ADRIEL LÂCHE MOI !

Elle se débattit un moment ; m'assenant tous les coups dont elle était capable. Je parais chacune de ses attaques avec une indescriptible facilité. C'était tellement easy que je manquai d'éclater de rire. Nus comme des vers à courir et se frapper dans la jungle sauvage qu'était ma chambre, ça faisait un peu pub pour le tofu bio, produit 100% naturel, sans colorant ni conservateur. Style Adam et Eve dans le jardin d'Eden. Dans la bataille, j'eus même une pensée Mohsen... Ses traits colériques, ses gestes nerveux, ses grimaces hideuses remplacèrent le visage défoncé de Mattéa, une demi-seconde. Mon cœur cogna contre ma poitrine ; je revis son teint hâlé, ses cheveux platines, ses yeux trop bleus, ses airs de nonne frustrée. L'effluve de son parfum. Sa peau incendiaire. La saveur acidulée de ses lèvres... Je grinçai des dents. Penser à l'arabe m'exaspérait. Et, c'était de plus en plus fréquent. Putain d'merde. L'alcool rend con ! Et je revins à la réalité. Les mouvements de Mattie s'étaient faits de moins en moins violents, son regard moins assassin. Puis, elle abandonna la lutte ; elle déposa son front contre mon épaule, et éclata en sanglot.
Je la serrai contre moi ; et posai un baiser au creux de son cou.

    Salaud ! Sa...laud ! Je.. J'te déteste !
    Qu'est-ce qui y a Mattie ? demandai-je alors d'une voix douce.

Réponds-moi, chérie.
Mais oui, putain ! Qu'est-ce qui pouvait bien s'être passé dans ta tête pour que tu me pètes une durite à trois heures du mat passées ?!

    C-Comment as-u pu ? O...On était si b-bien ensemble !

J'allais lui demander ce que j'avais bien pu faire, et lui proposer une réconciliation en bonne et due forme au lit quand une voix rauque explosa.

    C'est pas bientôt fini, OUI ?! Y en a qui essaye de dormir !

J'ouvris des yeux ronds, et me tournai vers l'intrus, complètement interloqué. Je fixai l'inconnu.
Putain... MAIS QUI ETAIT LA DANS MA CHAMBRE, A PIONCER DANS MON LIT A TROIS HEURES DU MAT ?! ( sachant qui j'y avais été aussi y a quelques minutes encore ) ... MERDE. QUI EST CET ENCULE QUI A DORMI AVEC MOI ???
... je connaissais déjà la réponse. Et j'aurais donné tout l'argent du monde pour que ce fusse quelqu'un d'autre. Je fermai les yeux très fort, dans une ultime prière. Comme pour la faire disparaître. Je pouvais d'ors et déjà faire une croix sur Mattéa. Et merde !

Et comme pour en rajouter Mattie fit encore retentir sa sublime voix de contre alto. A vous en dresser les cheveux sur la tête. A vous faire adorer, en comparaison, la cinquième symphonie de Beethoven jouée avec les ongles sur un tableau.

    ADRIII. Je.. J-JE TE DETESTE. C-Comment t'as pu me tr-tromper avec elle ?! C'est ses gros seins c'est ça ? O...UI JE S-SAIS QUE-QUE C'EST CA. hurla-t-elle, en larmes.

Elle me repoussa brutalement, comme si je venais de lui avouer que j'avais le SIDA, et qu'on venait de baiser sans capote. Je me mordis la joue pour ne pas gueuler à mon tour. Je devais rêver. Oui, je devais rêver. C'était tellement WTF. Cette histoire partait en couille.
Je regardai Harley, qui nous fixait d'un oeil torve. L'air épuisé. Pourtant, lorsque ses yeux croisèrent la silhouette nue de Mattie, ses lèvres s'étirèrent en un sourire lubrique. je ravalai un juron. Quelle connasse !

    Salut poupée ! Moi, c'est Harley. dit alors la cubaine, tout sourire.

Mattéa la foudroya d'un regard larmoyant. Dans un élan désespéré, prêt à réparer les pots cassés de Harley, je m'approchai d'elle.

    Mattie, laisse-moi t'expliquer...
    TAIS-TOI ! LAISSE MOI.
    Mais Putain ! Laisse-moi parler ! Je te jure que je ne me suis JAMAIS tapé Harley ! Putain, pour une fois que je disais la vérité, pourquoi ne me croyait-elle pas ?
    C'est ça ! Arrête de te foutre d'moi ! Elle est à poil dans ton lit, et tu vas me faire croire que vous n'avez jamais couché ensemble ? ENFOIRE JE TE DETESTE !

Je levai les yeux au Ciel.
Puis je me tournai vers Harley, qui souriait jusqu'aux oreilles, hilare.

    T'as bien raison Mattie ! En plus, il en a une toute petite !

Je me mordis la langue tellement fort, que le goût ferreux du sang embourba ma bouche pâteuse. MAIS QUELLE SALOPE.

Va te faire enculer, Harley. Toi et moi, c'est terminé.

    Ne m'appelle pas Mattie, sale poufiasse ! explosa ma toute nue, au bord de la crise de nerf.

Je la contemplai, avec admiration, les yeux brillant. Bien envoyé Mattie ! T'es la plus forte.

    Tu préfères chérie alors ? répliqua Harley, avec un sourire en coin.

Mattéa fociféra quelques injures que je ne retranscrirai pas pour des raisons de décence ; elle enfila sa robe moulante ( la bandante, celle que j'aime tant ) et embarqua son sac. Je m'interposai entre elle et la porte.

    Je te jure qu'on a pas couché ensemble, Mattie. Putain mais t'vois pas qu'elle est lesbienne ? Elle te mate le cul depuis une heure !

J'essayais de poser la main sur sa taille, la blottir contre moi, plonger une autre main dans ses cheveux, la couvrir de baisers. Elle me repoussa à nouveau.

    Pousse-toi Adriel... J'ai sommeil, j'veux aller me coucher.

Nos regards se croisèrent. Je compris alors qu'elle ne changerai pas d'avis, cette nuit au mieux. AU pire c'était la dernière fois qu'elle franchissait cette porte. Vaincu, je baissais les yeux, m'écartais et la laissais partir.

    Je t'appelle demain ? lui demandais-je quand elle fut sur le pas de la porte.

Elle me regarda une dernière fois, puis disparut sans répondre.

Je fermai la porte, d'un geste muet. La gueule de bois brouillait toutes mes pensées. Je ne pensais plus. La fatigue me tuait. Sans compter le râteau cuisant que je venais d'encaisser. Nu, je m'assis sur le lit, près d'Harley. Il y eut un silence.

    Putain, quel petit cul ! lâcha-t-elle soudain. Je lui jetai un regard mauvais. Je jurai qu'elle venait de se lécher les babines.
    Ta gueule Harley.
    En plus, elle a remarqué que j'avais de beaux seins. Je suis sûre que je me la fais quand j'veux.
    ... Salope.

Elle éclata d'un rire léger.
Et moi je m'allongeais sans plus un mot. Je me sentais pas très bien. La lumière du plafond vacilla ; ma vision se troubla. Je me faisais bouffer par le bad trip, la gueule de bois, la fatigue et la rage.
Juste parce qu'elle avait eu la flemme d'aller se coucher dans sa chambre. Parce qu'elle aimait bien la mienne. Juste le jour où Mattéa veut me faire une surprise et débarquer au milieu de la nuit.
Harley, sale tepu.

Il y eut un silence. Le réveil indiquait 4:02.

    Bon... on sort ?
    Va crever.
    Aller quoi. J'sais que t'en meurs d'envie aussi.

Je ne répondis pas. J'avais les nerfs à cran. Une putain d'envie de l'étrangler avec son string.
Et elle sourit, Harley.

Son sourire de crapule exquise. Argh, ce sourire.

    Ibiza ?
    Ibiza.

Elle sait me prendre par les sentiments, la salope.

Baby i like it !
Come on and gimme some more.






Dernière édition par Adriel Stratford le Dim 16 Sep - 21:00, édité 8 fois
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Harley A. Jordan
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MessageSujet: Re: Who let the Dogs out ? • Davidson.   Who let the Dogs out ? • Davidson. Icon_minitimeDim 1 Mai - 15:59

Spoiler:

Who let the Dogs out ? • Davidson. 2121210

LADIES LOVE MY STYLE AT MY TABLE GETTIN' WILD
GET THEM BOTTLES POPPIN, WE GET THAT DRIP AND THAT DROP.


    Now give me two more bottles cuz you know it don’t stop.
    Drink it up, drink-drink it up.



J’écrase le mégot dans un vieux cendrier qui traine et pousse un profond soupir tout en m’étirant paresseusement avec la grâce et l’élégance d’un phacochère défoncé.


    Ah, ma poule, lâchai-je. Je suis tellement dégoutée, si tu savais. Ça va bientôt faire une semaine que je fais le deuil de Nate Dogg. Ce salaud de gangster est mort quoi. Ne cherche même pas à imaginer la haine que j’ai.


Je me leve lentement, les muscles encore douloureux, enfile un boxer zébré parce qu’il faut le préciser, soupire de nouveau.


    J’suis allée à ses obsèques en plus tu vois. Grace à Adriel, mon petit bébé. Toute la petite graine de racaille était là. Los Angeles en masse. La West coast entière était venue pleurer la mort de ce mec.


C’est beau ce que je dis n’est-ce pas ? Oui c’est beau. Ce serait con de ne pas continuer sur une si belle lancée littéraire. Je reprends.


    Mais comment j’ai trop l’seum, j’suis pire que dégoutée. Et tu sais pas quoi ? Je me retourne soudainement vers elle. La dernière fois y a un petit merdeux genre la même coupe que Justin Bierber déjà c’est la honte mais ce petit con il a critiqué ce son quoi ! Un pauvre petit puceau rouquin et euh. je sais même pas si c’était un mec en fait. Enfin bref j’ai halluciné quoi ! Mais qu’il aille se faire mettre, il a rien compris à la vie ce sale sale ! S’il avait une once d’intelligence il aurait compris rien qu’en voyant mon air inhabituellement grave que quelque chose n’allait pas. Mais vu que qu’il avait rien dans la tête et rien dans le pantalon, ben il s’est cru trop content en essayant de me bitcher. Enfin de bitcher Nate Dogg. Enfin t’as saisi.


Je tourne en rond, passionnée par le flot de paroles qui s’échappe de mes lèvres. C’est ça que j’aime chez la weed. Vous parlez en mode débit rapide comme la wifi du mcdo sans même vous en apercevoir et avant d’avoir eu le temps de reprendre votre respiration, vous en êtes déjà à votre troisième monologue. Parfois, Tristan et ses gros seins devraient être fière de moi.


    Alors je lui ai dit « sache que le fantôme de Nate Dogg t’emmerde car je suis le messie de sa volonté. » Pas mal hein ? Ça m’a fait penser à la réplique « bande de chacal vous allez crever comme des chacals ! » pour je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs, y avait pas vraiment de raisons.


Je renifle fièrement et me laisse retomber sur le lit, à côté de celle qui m’a très bien tenue compagnie cette nuit et à qui je souris.


    Bon. On s’y remet ?


Oui, ma culotte zébrée ne sert à rien. Je l’avoue. J’aimerais bien passer la fin de ma journée dans mon lit. Qu’on vienne m’apporter mon diner sur un plateau. La serveuse serait blonde, trop bien roulée, en petite tenue sexy et m’offrirait son corps comme une catin des bois, avide de sexe. Ensuite, je passerais mon temps à fumer de gros joints, spécialement roulés à mon intention, on me préparerait un cocktail de ouf ou un mojito tout en regardant un bon film, une bombasse à mon bras. Et quand j’en aurais marre, je sonnerais Perceval pour qu’il me raconte ses dernières prouesses et les dernières conneries d’Arjan. Tout ça, sans bouger de mon lit. Oui parce qu’il faut dire qu’aujourd’hui, qu’est-ce que je m’emmerde.

La journée avait été calme, sans accroc majeur. Un jour trop lisse. Peut-être qu’il me manquait quelque chose. Comme une sorte d’adrénaline, comme un orgasme. J’avais été calme toute la journée, trop calme comparée à d’habitude. Ce n’était pas normal, pour moi, ça ne signifiait qu’une seule et unique chose : la nuit n’allait être que débauche et excès. Comme si je m’étais réservée toute la journée pour vivre une putain de soirée électrique et orgasmique. J’attendais la jouissance tant promise avec une excitation non feinte, un sourire pervers peint sur mes lèvres. J’étais sûre de mon coup : quelque chose de grandiose allait se passer ce soir. Cependant, par mesure de précaution, ne mettons pas la charrue avant les bœufs – quelle expression de merde putain –, il valait mieux rester calme et impassible que s’exciter pour, qu’au final, la montagne accouche d’une souris. C’est vrai, c’est toujours ce qu’il se passe. Prenons l’exemple de la soirée prévue depuis des mois dont tout le monde parle. On s’attend tous à un truc de dingue, une fête riche en émotions, en alcools, en drogues, en rencontres – oui faut capter le sous-entend là – et j’en passe des pires. Sauf que voilà : une fois arrivé, vous vous dites « putain c’est quoi c’te soirée de merde ? » devant des tapettes de quatorze ans qui dansent la guigandélire, l’alcool qui a déjà été vidé par le groupe d’adolescentes boutonneuses qui veulent toutes devenir chanteuse ou actrice de filme porno avec leur rire en « hihihi » qui démontre évidemment leur attitude psychorigide, leur ceinture de chasteté bien serrée et leur connerie ; la fille la plus mignonne de la soirée s’est avéré être en couple et en plus de ça, complètement fidèle, vos potes se sont désistés allez savoir pourquoi et vous vous retrouvez avec un seul copain, une bière pas fraiche à la main, répétant inlassablement « qu’est-ce que je fous ici bordel ? » tout en cherchant une solution rapide et efficace pour rentrer chez vous avant que quelqu’un ne vomisse à vos pieds.
Vous comprenez donc que je préfère donc ne pas trop mouiller ma culotte pour rien, et advienne que pourra. Le hic, c’est que les heures défilaient assez rapidement et je ne vois toujours pas de miracle en vue.


* * *

    Salaud ! Sa...laud ! Je.. J'te déteste !
    Qu'est-ce qui y a Mattie ?


Il m’arrive d’être une vilaine fille.
C’est évident. On ne peut pas se comporter de manière gentille, bonne poire, marrante et généreuse toute la journée, toute la semaine, tout le mois et toute l’année – voire toute la vie. C’est impossible. Même Murmure doit parfois avoir quelques moments de connasse effarouchée. … Quoique. Elle c’est peut-être l’exception qui confirme la règle. Enfin, toujours est-il que je fais partie de ces filles qui doivent appliquer un quota de salope-attitude, sinon je le vis mal. Comme pendant l’acte d’amour avec une bombe platine DJ et que je n’ai pas droit à un putain d’orgasme. Je suis frustrée. Il manque quelque chose. ET ÇA ME MET DE MAUVAISE HUMEUR. Ainsi, il est préférable pour toute l’école de m’octroyer un moment de biatch à la Storm. Merci bien.

Donc comme vous l’avez peut-être remarqué, le miracle ne s’est pas produit. A minuit, aucun signe, aucune rumeur ou quoi que ce soit d’autre concernant une fête clandestine organisée par Matthew ou une explosion de l’école à cause de Camomille. Rien. Que dalle. Niet. Nada. Le vide intersidéral. Le même que dans la tête de Perceval. Par conséquent, j’étais assez de mauvais poil et en plus de ça, je comptais sur Charlotte pour faire le mur avec moi, histoire de respirer l’air pur d’Irlande sauf que la demoiselle était introuvable. C’est sur le bateau des spéciaux, alors que je cherchais Juno justement, que l’idée maléfique m’est venue. Qu’on s’explique. Adriel Stratford, amitié mise à part deux minutes, est ma victime préférée. Et il me le rend assez bien. Il faut dire que je prends un malin plaisir à détruire, piétiner, gâché, démolir ses plans culs. Ses petites copines qui ne durent que la nuit et qui s’envolent à coup de pied dans leur mignon petit cul, le matin venu. Alors moi, Harley Akasha Davidson, alias Davidson, je me suis permise, dans ma bonté et ma générosité, d’aider ses âmes assez perdues et aveugles pour se jeter dans les bras d’un blond comme Adriel, j’ai décidé, disais-je, de leur faire ouvrir les yeux. Je me débrouille assez bien, je compte pour l’instant, à mon actif, une douzaine de coups d’un soir brisés. Mattéa est le treizième. Dis bonjour à la caméra ma poule ! Certes, il apparait sans doute qu’aux yeux de certains mortels, je passe pour une bestah bien médiocre. … Mais je m’en fous en fait (admirez mon côté kikoo) Emmerder Adriel c’est un passe-temps tellement divertissant. C’est jouissif, distrayant à souhait, amusant au possible. Un luxe que peu osent adopter – sauf Bonnie, Clyde, des gens louches comme ça. Très bon pour la santé, votre fierté et votre égo n’en sortira que plus puissant ! Alors qu’attendez-vous ? (encore un slogan de pub mdr).

Quoi qu’il en soit, à l’heure actuelle, monsieur l’héritier n’était pas très content ce que, dans ma grande bonté d’âme, je pouvais comprendre. Et lorsque cette chère Mattéa quitta enfin la pièce, je me permis d’enfoncer le couteau dans la plaie encore ouverte du cœur doux et tendre d’Adriel Stratford.


    Putain, quel petit cul !
    Ta gueule Harley.
    En plus, elle a remarqué que j'avais de beaux seins. Je suis sûre que je me la fais quand j'veux.
    ... Salope.


Un petit rire secoua mes épaules. Je ne l’avais pas volé. Adriel paraissait fatigué, presque exténué. Comme s’il n’avait pas l’habitude, pauvre petit. Pourtant Mattéa l’avait assez bien réveillé et grâce à elle, j’avais le blondinet à moi toute seule pour tout le restant de la nuit. Un sourire mutin étira mes lèvres halées. Il bougonna un peu quand mes mains se baladèrent sur son torse, friponnes, pourtant, quelques petites minutes plus tard, nous avions déjà quitté le pays.


* * *

    Arrête de faire la gueule Adriel, regarde autour de toi, t’as que l’embarras du choix ! Noie donc ta fausse peine dans les cuisses d’une de ces putes mouillées du soir au matin. Tu sais ce qu’on dit en plus « Dieu a créé l’alcool pour que l’homme oublie sa femme. »


Les lumières du club sont aveuglantes, la musique fait éclater mes tympans et les corps qui se bousculent, se caressent et bougent autour de nous me rendent ivre de plaisir. Le sourire joueur qui habille mes lèvres ne me quitte pas, collée à Adriel, mes yeux virevoltent de droite à gauche, observant les gens, surtout les filles en vérité, celles qui sont seules, accompagnées, bien roulées, habillées ou non. Je devine facilement qu’Adriel se laisse prendre au même jeu. Les gens sont beaux, jeunes et s’entassent tous, mélangeant transpiration et plaisir, mon sourire s’étire de plus en plus, le rythme de la musique monte de plus en plus, nous deux, on s’enfonce de plus en plus.
On accepte un verre, puis un deuxième et la piste nous appelle. J’entraine un Adriel docile et son sourire lubrique me fait rire. On se faufile entres les corps collants et les mains baladeuses. Pour moi, l’épisode de Mattéa est déjà oublié mais le truc c’est que je ne pense pas au fait qu’Adriel ne l’a peut-être pas forcément oublié, lui. Et je fronce des sourcils quand je le vois sourire aux deux filles à côté de moi, aux deux bombasses avec leurs cheveux longs et leurs corps fiévreux de musique et de danse.


    N’y pense même pas connard. Elles sont pour moi !


Je connais ce sourire Stratford.
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Adriel Stratford
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MessageSujet: Re: Who let the Dogs out ? • Davidson.   Who let the Dogs out ? • Davidson. Icon_minitimeVen 7 Sep - 19:52

Spoiler:


When I walk in the spot, this is what I see
Everybody stops and they staring at me
I got passion in my pants and I ain't afraid to show it

J'oublie souvent pourquoi à chaque lendemain de soirées je me jure que je n'embarquerai plus jamais Harley dans mes virées. Et ce soir, comme chaque soir, ça me revient. Putain. Parce que quand cette tepu est là, je suis assuré de rentrer frustré. Quand elle affiche ce petit air-là, tout assuré et satisfait, je sais d'ors-et-déjà que ce soir j'ai gagné un allé sans retour pour l’abstinence. Yeaaah, merci. Déjà qu'elle vient de m'arracher à la torpeur de mes draps, à la poitrine nue de Marina, ou Mathilda, Ma-, Mat- et merde, je sais plus. BREF. Elle m'a déjà volé un plan cul bien chaud, et là, sans un remord elle me vole tous mes maigres espoirs d'orgasme, en souriant bêtement de toutes ses dents. Et ça se prétend mon amie, non mais dîtes-moi que je rêve. C'est quoi cette arnaque ? Elle est où la garantie Amie-pour-la-vie ? Remboursez REMBOURSEZ ! PAS CONTENT PAS CONTENT ! Reprenez-la, elle est cassée, j'en veux plus ! Et je rumine tout ça tandis que la musique tambourine, que les baffles me fracassent les tympans au rythme endiablé du DJ. La moue boudeuse, je me tourne vers la sale traîtresse qui me pend au bras. Quand enfin j'attrape ses yeux bruns, j'ai deux syllabes qui rebondissent sur mes lèvres, TE-PU TE-PU TE-PU. Pour toute réponse, elle me sort une espèce de charabia cubain dont je ne retiendrais que le "dans les cuisses d’une de ces putes mouillées du soir", ça, ça me parle. Puis elle me sourit. Et comme tout sourire d'Harley, celui-ci est plein de charme et de malice. Un petit rictus irrésistible. Je soupire, souriant presque malgré moi, tch, et accepte finalement le verre qu'on me tend, puis un deuxième. Je ne sais pas ce qu'ils contiennent, mais putain, ils se vident trop vite. Ugh. Ça tourne un peu. Je ferme les paupières, me passe une main sur le visage, aouch, les 4heures du matin et les shoots à la chaîne me frappent en plein dans la face. Ça ne m'empêche pas de saisir au vol les regards que quelques filles lancent à ma voisine. C'est comme si Harley avait un truc au fond des yeux, au creux du cœur, entre sa jolie paire de seins que je tripoterais bien, un aimant à nanas. Et ça, voyez, ça me fait bien chier. Je lui jette un regard de biais, et fronce les sourcils.

J'ai jamais vraiment capté pourquoi j'étais aussi attaché à elle. Sincèrement, je capte toujours pas. Pas que j'en avais vraiment envie. Elle n'a jamais rien fait pour, et je lui aurais décerné un bon million de fois le prix mondial de la garce professionnelle. J'ai jamais vraiment eu d'affection pour quiconque. En fait, jamais pour personne. Mais Harley, je sais pas, c'est Harley quoi. C'est sûrement son caractère de chiotte, c'est presque attachant à force. Je me retiens de l'étrangler 95% de la journée, et pendant les 5derniers pour-cents, je suis bouffé par une affreuse envie de sortir un scalpel du labo de sciences pour la découper en rondelles. Mais on s'aime bien au fond. Avec elle, c'est toujours des petits je t'aime ratés, des “connard” attendris et des “salope” énamourés.
Une amitié qui... Whaaah. J'ai les pensées qui explosent en vol. Parce que là sur le dancefloor, sous la musique trop forte qui tonne et nous assomme, je spotte deux filles carrément canons. Putain yes. Il y a comme une bourrasque, comme une décharge de stupre dans l'atmosphère. Soudain, j'ai un coup de chaud, un vrai, et ça vient pas que du verre que j'ai entre les mains. Je ne finirai peut être pas la nuit seul, finalement. À l'idée, je pourrais presque me sentir saliver. J'en crève d'envie.

On esquisse quelques pas vers la piste, se glisse entre les corps, on échange nos sueurs, nos souffles, nos cœurs. J'arrive pas à réprimer le sourire concupiscent qui s'étire sur ma bouche. Je peux presque entendre Harley ricaner à côté. Les deux filles sont là, juste là. Elles se tournent vers moi, il y a comme des promesses plein leurs prunelles. Je sens mes joues qui chauffent, ma nuque qui tremble, mon cœur qui s'agite. D'un coup de langue, je m'humecte les lèvres. La nuit sera encore longue, très longue.

La réalité dérape. Je ne vois plus que leurs corps brûlants, leurs soutient-gorges trop serrés, leurs décoltés pigeonnants et leurs jupes remontées, ne sens plus que la musique qui ricoche entre mes côtes. J'ai les doigts qui tremblotent presque de manque et d'envie. Je veux tout effleurer, tout toucher.

N’y pense même pas connard. Elles sont pour moi !

Harley Davidson, toujours là pour casser vos trips, H24/j7, à votre service !
Je roule des yeux, et sirote une gorgée.

Meuf, faut que t'arrêtes la weed, sérieux. T'as pas vu qu'elles me matent le cul depuis qu'on est là ?

Je me détourne à regret des deux beautés, et lui jette un petit regard amusé. Je dois avoir les yeux qui brillent un peu, avec toutes les lumières multicolores qui explosent tout autour, et donnent à la piste de drôles d'airs bleutés et orangés.

Tu me diras, tout le monde me mate le cul.

Je dis ça le plus naturellement du monde, parce que, hé, c'est vrai. J'ai parlé à voix basse, plus pour moi que pour elle. La tête de Davidson lorsque je lui jette un rapide coup d’œil m'arrache un demi-sourire. J'ai une modestie légendaire, c'est bien pour ça qu'on m'aime. Je me tourne encore une fois vers les filles, puis vers Harley, et à nouveau les filles, quand une idée géniale me vient. J'en rirais presque d'avance. Je me baisse vers la cubaine, et lui chuchote à l'oreille.

Hm, t'sais quoi, elles ne sont pas pour toi.

Je marque une petite pause, me lèche les lèvres, savourant chaque seconde de l'instant.

Désolée chérie, mais t'auras aucune fille ce soir, hm, que des mecs.

Je lui offre un rictus caustique, satisfait. Je lui offre un petit hochement de sourcils entendu, avant d'ingurgiter une énième gorgée de mon verre presque vide, comme pour conclure ma jolie petite combine. Oh oui, ma cocotte, tu m'as très bien compris.

Ça, c'est pour m'avoir volé Mattéa.

Oh tiens, son prénom m'est revenu d'un coup ! Tant mieux, ça donne un peu plus de crédibilité à ma petite vengeance.

Bienvenue chez les hétéros, salope.

Je m'esclaffe un peu, me penche et, sans prévenir, glisse une main sur sa hanche, claque un baiser sur ses lèvres fiévreuses.

T'as vu je suis tellement gentil que t'as même le droit de me mettre le grappin dessus cette nuit. Oh oui, tkt ma petite Harley, je t'aime aussi.


Girl, look at that body
I'm sexy and I know it

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