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 I wanna hold your hand • Silas.

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Daire R. NicLochlainn
I wanna hold your hand • Silas. Rangphy
Daire R. NicLochlainn

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It's a kind of magic.
Age du personnage : Quinze ans
Nationalité: Irlandaise
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I wanna hold your hand • Silas. Vide
MessageSujet: I wanna hold your hand • Silas.   I wanna hold your hand • Silas. Icon_minitimeMer 25 Jan - 10:19

I wanna hold your hand • Silas. 967964tumblrlnf35sued41ql0bxso1500

SILAS&DAIRE

31st DECEMBER.

SILAS, JE T'AIME.
Plus que Paul ?

Il y eut un court silence. Elle le dévisagea un moment, un peu hébétée, comme s'il venait de lui demander si Justin Bieber était le fils légitime de John Lennon. Elle dodelina de la tête, faisant valser ses longs cheveux, l'interrogeant du regard. Elle avait espéré que ça ne fusse qu'une blague effrontée, une plaisanterie dont elle n'avait pas saisi la subtilité, mais Silas avait l'air on ne peut plus sérieux. Sceptique, elle fronça les sourcils d'une adorable façon.

Bien sûr que non, enfin.

Elle avait répondu le plus naturellement du monde, le gratifiant d'un air condescendant. Puis elle poussa un profond soupir et adopta le ton patient qu'une mère revêtirait pour expliquer à son fils simplet pour la trois cent quatre-vingt-quinzième fois pourquoi il n'a pas le droit de resservir de gâteau au chocolat.

Paul, il est meilleur que tout le monde. Tu le sais très bien en plus ! lui souffla-t-elle à l'oreille, un soupçon de reproche dans la voix. Et, Paul c'est mon amoureux. Le seul. Mon mien. À moi. D'abord.

Elle détourna brusquement la tête, et croisa les bras sur sa poitrine d'un geste désapprobateur. Elle affichait une petite moue boudeuse, mécontente que Silas ait pu suggérer une seule seconde qu'elle puisse le préférer à Paul McCartney, qui était (ne l'oublions pas) son âme-sœur, la seule, l'unique. Non mais oh ! Et pourtant, l'instant d'après, galvanisée par les pétulances du bal, elle lui sautait à nouveau au cou, hilare, ayant déjà oublié qu'elle lui en voulait. Ah les enfants. Il semblait que les quelques étoiles du bonheur avait embrasé l'azur de ses iris. Tout brillait dans les prunelles de Daire : toutes ces jolies filles en robe du soir, ces jeunes hommes à cravates, tous ces sourires à foison, ces rires par centaines. Et Silas. Silas, toujours. Le contact de ses doigts sur sa peau la prit au dépourvu. Quand il posa sa main sur sa joue, elle sentit un frisson tout chaud dévaler son échine. Cette sensation inconnue, inattendue, et si agréable en même temps, la laissa pantoise. Elle cligna des paupières plusieurs fois, s'attendant à revivre à nouveau cette curieuse émotion. Mais rien ne vint. Peut être avait elle rêvé. Elle leva le menton vers son cavalier, le contempla quelques instants, le regard bouillonnant de questions muettes.

Il avait de belles mains, Silas. Elles étaient grandes, fortes, douces sur ses pommettes. Elle leva ses grands yeux bleus vers lui. Un rouge charmant empourpra sa jolie frimousse. Il avait de beaux yeux, Silas. Elle aurait bien aimé se noyer dedans.

T'es très jolie, gamine.

Elle retint son souffle, une seconde. Et derrière son grand front rosé, un, deux, trois coups de tambour : son cœur qui s'étouffe. Elle ne savait pas trop quoi faire, pas trop quoi dire. Elle glissa une mèche bonbon derrière son oreille, réajusta maladroitement son serre-tête. Un sourire mutin fleurit sur ses traits tendres, son visage luit sous sa frange. Elle voulut répondre quelque chose, n'importe quoi. Un petit mot lui échappa. Merci. Alors elle éclata d'un petit rire chaud, adorable, avant de se pencher un peu trop vite, et d'embrasser son sourire.

T'as de la chance que Paul ne soit pas là, ça fait de toi le plus beau de la soirée.

Sa voix n'était plus qu'un souffle humide sur sa joue, un chuchotement mouillé qui fleurait bon l'innocence acidulée de son haleine. Elle se détacha de lui d'un coup, et sans prévenir reporta son attention vagabonde sur les festivités. Elle resserra à peine son étreinte autour de son cou, ébouriffa du bout du pouce les quelques mèches de sa nuque. Et, au creux de sa poitrine, son cœur vacilla, bondit un peu trop fort. Elle ne comprenait pas. C'était tout nouveau : ces frissons qui courraient sous sa peau, ces battements affolés contre ses tempes. C'était trop et pas assez. Tout en même temps.

Pire encore : elle n'arrivait pas à décider si elle détestait, ou adorait ça.


THREE DAYS LATER

Elle courrait, les franges de sa jupe évasée battaient ses flancs au rythme un peu fou de sa course. Elle dévala des escaliers, survola des mètres de couloirs, traversa deux ou trois classes, écrasa quelques pieds, bouscula de malchanceux passants, souleva un tonnerre d'insultes, distribua une décharge de baisers, avant d'arriver, finalement, à la caverne. Cœur battant, elle poussa l'épaisse porte, et pénétra dans la salle au trésor.

Il n'était pas bien difficile de deviner ce qu'était venue chercher la gamine. Daire pouvait être tellement prévisible. À peine débarquée, elle se faufila entre les différents rayons de sa démarche sautillante, lutine, et atterrit enfin, à son pays des merveilles. Un sourire candide illumina son beau visage.

Sans le vouloir, elle dégringola d'une pile de vieux vinyles, s'effondra, s’érafla le genou, roula sur le papier cartonné des pochettes musicales éparpillées. Elle se redressa sur un coude, mit la main sur un 45tours. Sur le papier jauni, usé par les époques, Paul avait l'air plus beau et plus inatteignable que jamais. Un triste rictus se peignit sur sa bouche. Daire épousseta les quelques moutons de poussière, la brume grisâtre du temps, avant de glisser ses doigts sur le visage juvénile de son Jules. Elle effleura sa joue avec tendresse, comme Silas l'avait fait avec elle. Silas. Elle s'était mise à caresser des espoirs vains, lesquels étaient en discordance avec ses opinions originelles. Deux-trois secrets, des idées, des attentes soufflées à demi-mot dansaient derrière ses paupières closes. Le sourire d'un idiot avait bouleversé des années d'insouciance. C'était trop compliqué, tout ça. Elle se gratta la tête d'un petit geste bougon, lâcha un léger soupir. Des pas soudain, elle sursauta, leva les yeux et, dans sa poitrine, explosa le vacarme des fusillades.

Oh Silas. Ça va ?

Elle gisait là, perdue dans son bout de rêve, le genou sanguinolent, la lèvre tremblante, et le cœur écorché.

Elle se redressa avec empressement, et à coups de petits gestes désordonnés elle tenta de remettre de l'ordre dans ses vêtements froissés. Elle releva la tête, lui offrit un faible sourire, avant de resserrer le maigre carton entre ses bras frêles.

Qu'est-ce que tu fais là ? Un sourire entendu déchira sa jolie bouche. Laisse-moi deviner ... T'es tombé amoureux des Beatles toi aussi ? Et un rire gamin secoua ses épaules, avant de carillonner avec gaieté dans le lourd silence des objets endormis.


Tu sais Silas, elle blottit Paul contre son cœur, quand c'est dans le tien qu'elle voudrait se cacher.

WHEN I TOUCH YOU, I FEEL HAPPY INSIDE.
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I wanna hold your hand • Silas.

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