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 Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential

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Wexley A. Johnson
Wexley A. Johnson

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MessageSujet: Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential   Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential Icon_minitimeJeu 1 Avr - 23:02

« Pleased to meet you »

« Je ne céderai rien au chagrin »

Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential Evercool_n_1603_fin4

    • Surnom : Ron, Ronnie pour les crétins - et il y en a.
    • Age : 15 ans
    • Année : 5ème année
    • Année d'arrivée : Onze ans, presque douze.
    • Classe : SPE


« Et moi, et moi, et moi... »

« J'essuierai mes larmes sur ma manche »

Ronald est quelqu'un de bien.

Ouais, voilà, c'est tout simple, mais au fond, il l'est plus ou moins lui aussi. Même sa tête est simple, vraiment. Ronald est chatain, a les yeux marrons et des traits banals. A côté des cheveux rouges, roses, verts ou violets environnants, des origines ethniques métissées ou des types du mètre quatre-vingts les mains dans les poches, lui paraît bien quelconque.

Mais de toutes façons, on ne voit pas sa différence négative de taille quand il est assis dans son fauteuil.

Woop-d-doo la joie, pour Ron, ce n'est pas toujours agréable de sentir le regard gêné des gens quand ils lui parlent, alors qu'au fond, lui s'y est parfaitement habitué. Ça ne le dérange pas de plaisanter à ce sujet, d'ailleurs, même si à côté de ça les gens prennent des gants de peur de le toucher. Allez, ce n'est pas son genre de s'énerver contre quelqu'un – d'ailleurs il se dit qu'il aurait l'air bien impressionnant de son mètre moins vingt genre « J'vais te rouler sur les converses ! », ça le fait plutôt marrer.

Ronald parle un peu, sourit souvent en coin, à t'en faire demander si tu n'as pas quelque chose sur ton visage, et cultive l'air du type classieux qui laisse aux adolescentes en chaleur le loisir de s'imaginer maintes et maintes choses sur sa prétendue personnalité cachée. Et re-sourire en coin quand il passe devant les messes basses.

Puis quand il l'ouvre enfin, monsieur sait prendre la voix agréable, dire deux ou trois mots qui font mouches, sans trop se la jouer, parce que de toutes façons, il lui arrive surtout assez souvent d'être un peu à l'Ouest - c'est un de ses défauts. Monsieur est un tout petit peu utopiste et romantique sur les bords. Mais de toute façon il camoufle bien le tout derrière un cynisme calculé. Parfaitement. (Ça ne marche pas toujours, Ron c'est aussi le type que l'on embarque sans son avis dans les délires)

Mais Ron, dans son allégorie de la simplicité n'est de toutes façons pas trop dragueur, c'est plus le genre de personne à être ami avec les gens, parce que c'est moins emmerdant – surtout qu'une petite amie trouverait peut-être sa mignon dans les premiers jours, le coup du petit ami en fauteuil roulant, mais au bout d'un certain temps, bonjour la douleur dans la nuque.

Sinon, c'est quelqu'un de tactile dans tous ces gestes. Il y a comme une précision et une certaine délicatesse, à sa mesure – exception faite de la cuisine, qui malgré tous ces efforts finit toujours en échec nucléaire – et plutôt minutieux. Chaque objet est un peu précieux. Pas qu'il se la joue pauvre poète déchu et limite efféminé. Monsieur est aussi sportif et tout ce qu'il faut, mais voilà, il faut apprécier toute chose, et dans la même lignée, il faut faire attention à ce qui nous entoure.
Ses mains sont donc pour lui ce qu'il a de plus habiles, compensant ses jambes à moitié sans vie, et il les met à disposition de chacun. Ron est serviable, même s'il reste plutôt passif pour ne pas faire bonne poire, et se montre même parfois plutôt entêté, et insistant à cause d'une confiance en lui qu'il a du mal à placer quand il faut.

Parce qu'il a toujours confiance, oui.

Pourquoi la vie s'arrêterait là ?

« Don »

« Réchaufferai dans mes mains, ta main blanche»


    • Don : Résurrection.

    • En détail : Comme son nom l'indique, Ronald peut ramener les gens à la vie. Mais loin d'être un demi-Dieu, son don comporte beaucoup de limites.
    Par exemple, il ne marchera qu'une seule et unique fois. En touchant un être vivant et vivant seulement - que ce soit végétal ou animal - celui-ci revient à la vie peu importe la façon dont il est mort. Mais en le retouchant une seconde fois, il meurt de nouveau, sans aucune possibilité de le ramener cette fois-ci.
    De plus, s'il ramène à la vie, ce don ne donne bien sûr pas l'immortalité. Voyez ça comme des rails. Si vous vous êtes arrêtés avant votre terminus naturel, il vous remet sur vos rails (vous êtes morts à 25 ans au lieu de 78, vous vivrez jusqu'à 78). Pour les morts naturelles, cependant, la durée de vie recommence à zéro (mort à 50 ans ? Tu re-mourras dans 50 ans.)
    L'état de l'être réanimé dépend ensuite de sa nature.


    • Maitrise : (Jusqu'à quel point votre personnage contrôle-t-il son Don ?)Ce don était très dur à maîtriser, et qu'il s'activait sans réelle volonté, et il ne parvient qu'à le maitriser, à pousser le bouton off que cette année, il est donc possible qu'il y ait encore des dérapages qu'il ne contrôle pas, du moment qu'on vient à le toucher.

    • Lui & les SPE : Le groupe le plus intéressant, selon lui, mais il faut aussi dire que c'est le sien, et que dans la logique des choses, il les connait mieux que les autres. Ils sont tous bien différents, mais il y a une unité qu'il apprécie par le nombre plus réduit. C'est une petite famille assez délurée, qui lui fait le plus grand bien et le fait retrouver enfin son caractère depuis ces quatre dernières années.
    • Lui & les ELEM : Parfois il essaye d'amorcer quelques sujets de discussions, mais ces derniers n'ont pas l'air d'y tenir plus que ça. Ils se sent parfois un peu proches d'eux dans leurs dons, mais ça ne les rapproche pas pour autant.
    • Lui et les PHY : Eux. Ce sont vraiment des boules d'énergie. Peu importe son fauteuil ou sa gueule de con qu'il trainait en arrivant ici, on évacue tout ça, et on vient faire un basket sans réchigner. "Fauteuil ou pas tu perds de toutes façons."
    • Lui et les PSY : Ils sont nombreux, et c'est ce qui fait leur énorme diversité. Ce qui fait qu'il y en a certains qu'il apprécie réellement, et d'autres à qui il n'adressera qu'un vague bonjour à l'occasion.


« Tell me baby, what's your story... »

« Embrasserai encore l'espoir qui fait qu'on s'attache à un... soupir.»


"Ronald !"

A l'heure où nous situons ce début d'histoire, un jour de pluie comme il y en a tant d'autres là-bas, Ron n'était pas tout à fait en âge de se faire cette réflexion qui llui vint plus tard : Pourquoi un tel prénom, avec une mère chinoise venue habiter en Finlande pour se marier et optionnellement procréer l'enfant qu'il était, et un père scandinave il avait tout de même hérité d'un prénom qui n'avait rien à voir avec l'un ou l'autre ? Ronald n'était pas tout à fait asiatique ou scandinave, non. Alors tranchons avec un Immanuel, histoire de faire cadrer avec le décor. Sa mère voulait toujours cadrer avec ce nouveau décor.

"Ronald, qu'est ce que tu fais ?"

En même temps c'est un prénom qui lui plait. A dix ans on ne se plaint pas trop de ce genre de choses. Un jour, sa mère, qui l'avait couché et prit dans ses bras pour quelques moments de chaleur dans ce pays glacé, elle lui avait expliqué que Ronald étaient un prénom pour des gens assurés et sages, et que ça lui avait plu, et elle lui avait susurré de bien vouloir cependant s'ouvrir suffisamment aux autres quand il grandirait.
Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
Ce jour de pluie alors que le gamin revint trempé jusqu'aux os mais grelottant relativement peu, elle avait voulu le réprimander juste avant de voir la boule de poil grises dans ses deux mains.

"Qu'est-ce que être ?"

Parler finnois avec un accent chinois, cela relevait d'une mélodie plutôt particulière.
Quel enfant n'avait pas pris en pitié un chat un jour.

"Je l'ai trouvé. Il a froid."
"Toi aussi, tu es sorti sans manteau !"

L'air de culpabilité de Ron se chargeait bien de rappeler à Jun ce qu'elle savait très bien que de toutes façons, à savoir qu'elle n'avait jamais eu assez de caractère pour hausser la voix trop longtemps.Le chat de gouttière se blottit dans les mains du gosse. Elle posa une serviette sur ses cheveux trempés, le fit entrer avec sa trouvaille, et soupira dans sa langue maternelle :

"Mon fils... Je suis contente de voir qu'à défaut de ne pas avoir de tête tu as un coeur."

*
* *

Ronald regardait les paysages froids et la mer agitée défiler sous ce même rideau de pluie qui s'abat sur la vitre arrière de la voiture. Il faisait toujours ce temps-là ici bas, mais c'est une météo qui avait toujours apaisé le garçon, qui jettait à peine de temps à autre un regard à sa mère qui conduisait à l'avant, en se plaignant du débit d'eau qui s'écroulait.
Les essuies-glaces battaient inlassablement. La radio qui capte mal diffuse des quelconques informations auxquelles il ne fait même pas attention.
Puis sa mère regarda dans le rétroviseur avant de l'ajuster afin de mieux y contempler le reflet de son fils unique, et la seule chose que ce dernier put voir de sa place et de part sa taille, c'était l'image de son sourire léger de petite chinoise dans un cadre rectangulaire.
Est-ce que le sentiment de culpabilité qui naquit ce jour, suite à ce regard qu'elle lui a porté, peut être comparable à celui qu'il avait en se faisant réprimander ? Il n'y a pas de culpabilité telle que celle-ci quand on a onze ans. On n'a pas non plus le recul nécessaire pour comprendre, déceler ce qui est vrai ou non, ce qui est de notre faute et ce qui ne l'est pas, ce que l'on aurait pu faire, et ce qu'on aurait pas pu.
Ronald fut peut-être projeté trop tôt dans quelque chose de trop grand pour son mètre trente-trois, et avec la même violence et la même vitesse que celles que prit la voiture en dérapant sur le goudron inondé pour aller atterrir dans le fossé.
Il se souvient avoir eut mal, comme un douleur chaude et poignante et qui se contracte, se propage rapidement, pas si aiguë que celle qu'il avait d'habitude dans ses nombreuses cascades. Ses jambes étaient coincées, et il parvenait à peine à distinguer pourquoi, dans l'obscurité de la voiture renversée. Ses genoux semblaient s'encastrer l'un dans l'autre d'une façon horrible, éprouvante, qui lui arrache des sanglots affreux. Lorsqu'il essaya de bouger un bout de tôle qui l'enfonçait, l'effet en fut totalement inverse, et il ferma les yeux dans l'infime espoir de pouvoir oublier le supplice, mais à peine ses paupières s'ouvrirent-elles de nouveau que la main de sa mère transparut enfin devant lui, pendant depuis la place du conducteur.
Inanimée.
Le hurlement resta coincé dans sa gorge.
Et pourtant, sa peau pâle, entachée d'un répugnant hématome violacé, est à portée de ses doigts rouges d'avoir touché celle de ses jambes éraflées. Ainsi Ronald leva la main pour atteindre celle de sa mère, répétant son appel envers elle comme une supplique.
Pourquoi avait-il fallu qu'elle se retourne pour le regarder ?
Ca devait être de sa faute si un tel drame était arrivé.
Ron tendit désespérément le bras - qui lui faisait affreusement mal comme chacun de ses membres - pour atteindre son but qui restait toujours de marbre, et ses cris alertés qui ressemblent à des glapissements vains redoublent. Et tant bien que mal lorsqu'il y arriva, oh, à peine un effleurement avant que son bras de retombe lourdement, il n'arrivait même pas à penser que son geste était bien inutile.

Pourtant la main bougea.

C'était un sursaut. Léger d'abord, comme quelqu'un qui se réveille, qui émerge d'un coup.
Ce fut trop tard pour Ronald de l'atteindre une deuxième fois lorsque la main s'agita une nouvelle fois illusoirement, mais la voix de sa mère s'éleva de plus en plus distinctement par dessus son flot de sanglots ininterrompus.

"Mon chéri, maman est là. Tu m'entends ? Je suis là, je, je t'en prie, tout va bien allez mon cœur, on va venir nous chercher, je suis là !"

Lorsque les secours arrivèrent, très peu de temps de temps plus tard, les deux étaient encore en vie. Le fait que Jun ait survécu, bien que ses propres blessures n'étaient pas enviables pour qui que ce soit, fut en soi un miracle. Malgré son état critique, elle vit parfaitement.
On les sépara dans des chambres différentes le temps de quelques opérations nécessaires, tandis que son père inondait leur deux chambres de présents en tous genres. Et même si on interdisait formellement à la jeune femme, déjà faible dans sa constitution d'origine, de se lever et que Ronald paraissait trop faible pour pouvoir se lever pour l'instant, le fait était qu'il en fallait bien plus pour empêcher une mère d'aller voir sa progéniture.
Même si elle le savait vivant, et il en était pareil pour lui, ce ne fut que la confirmation visuelle qui les rassura tous les deux. Chacun était bien là. Le cauchemar de l'enfermement, ce supplice sombre, sous des échos de pluie contre la feraille, tout ça était bien passé.Pas
Allant à la rencontre de Ron, la brune pleura en répétant des chinoiserie sous les yeux de son mari. Le gamin se releva assis sur son lit pour qu'elle le prenne dans ses bras. Dès que ses bras eurent encerclés ses épaules, elle tomba. Son poids plume de petite asiatique suffit à le renverser, de nouveau allongé sur son linceul, un corps de nouveau froid le surplombant. Tournant la tête sur le côté il put voir ce visage qui, tombant de son épaule, avait toujours des yeux vides entrouverts desquels perlaient encore quelques dernières larmes de joies qui prirent une allure dramatique, derrière un voilage de cheveux sombres.
Ronald ne capta pas l'agitation due à la fin abrupte du miracle.
Pas plus quand on retira le cadavre qu'il supportait.
Pas plus quand son père le serra dans ses bras à son tour.
Ce fut comme s'il n'y avait rien pendant toute la semaine qui suivit, un grand vide noir sur fond sonore de gouttes s'écrasant de plus en plus lourdement sur la tôle pour s'amplifier encore, encore, occuper tout l'espace, combler le temps, encore, encore, et finalement être assourdissant.

Puis cesser abruptement.

"Je ne sens plus mes jambes."

*
* *

Le chat de gouttière qu'il avait recueilli s'appelait Pyry.
Et Pyry mourut d'une infection de l'oeil dans la même année. Il faisait beau pourtant, comme quoi la pluie n'était pas une règle fiable. Cette année devait être placée sous un mauvais astre.
Etalé au soleil, le corps chaud du chat était inanimé, et sa mort fut confirmé par le père de l'enfant qui s'en voulut de ne pas avoir été le premier à le retrouver, pour pouvoir tourner autrement la chose à son fils totalement retourné et écroulé depuis le décès de sa mère.

"... Je vais chercher une caisse, on fera un bel enterrement, d'accord ?"

Il fallait toujours relativiser la mort face aux enfants, et la mettre à leur niveau, mais la tâche de monsieur Brax n'était pas des plus aisées.

"Un bel enterrement ?"
"Oui, on... quelque chose comme ça."
"Pourquoi il serait beau. Pyry est mort."

L'homme caressa la tête de Ronald.

"Mais il ira au paradis des chats, tu verras."
"C'est faux, ce n'est pas beau, c'est mort, c'est tout."

La mort, c'était la mort. On ne pouvait pas la relativiser. La rendre plus "jolie", plus agréable à vivre, c'était renier l'importance qu'avait eu la vie, plus que de son chat, sa mère et n'importe qui d'autre.
Ron demanda à récupérer son chat, et son père hésita à apporter le petit corps jusqu'au fauteuil roulant du marmot mais finalement s'y résigna.
Et de nouveau.
Dès qu'il le toucha, ce fut la même sensation que lorsqu'il avait attrapé la main de sa mère quelques mois plus tôt, les jambes closes sous un étau. Une chaleur qui se répandait là, partait de sa poitrine pour s'influer là, dans ses épaules, puis se dilluer dans chacune de ses veines et vaisseaux pour atteindre les paumes de ses mains calleuses, et se répartir dans chacun de ses doigts, et influer un relan d'énergie à l'inanimé.
Et Pyry fut de nouveau.
Tout parut bien plus clair pour les deux, et Ronald ne put que pleurer sur l'appréhension de ce que son père appela entre deux jurons et autres exclamations un don, et qui n'avait fait que tuer sa mère plus tôt, comme une seconde fois. Il serra son chat, comprenant que la prochaine fois qu'il le lâcherait il ne pourrait plus le voir revenir. Il était condamné à donner sans pouvoir recevoir.
Il confia son chat au vétérinaire. Impossible qu'il vive encore ici, tout comme lui, d'ailleurs, qui déménagea dans les semaines les mois qui suivirent à Aisling.
Ce fut une école qu'il accepta facilement, n'ayant de toutes façons jamais été une espèce de rejeté de la société, et qui en fit de même. Simplement, peut-être le remarquèrent-ils, les possesseurs de dons devaient avoir un certain sens l'observation et de l'appréhension d'autrui, que Ron n'agissait simplement pas comme il aurait du le faire, à se trainer comme un fantôme d'un coin à l'autre.

"Hé Brax. Tu joues au basket ?"
"... J'ai pas de jambes."

Dire qu'en "temps normal" il aurait peut-être même essayé, lui qui aimait le sport. Il détestait cette état de flottement et de désespoir chronique qui le rongeait.

"T'as des bras, non ?"

Ronald releva la tête et l'autre adolescent finit :

"C'est bien aussi, les bras."

*
* *
Allongé contre le corps mince de Yuui, qui est pourtant une femme bien plus grande que lui, Ronald sent qu'il a comme quelque chose à protéger, ou quelque chose à faire naître au creux de cette enveloppe frêle. Il se demande s'il en est capable, lui qui n'est capable que d'oser se frotter au voile de la mort.
Ses mains descendent le long de ses hanches serrées et son visage se niche dans le creux de son cou où dansent sous son souffle quelques cheveux blonds, ou alors contre sa poitrine qui se soulève et se rabat délicieusement. Puis la jeune femme attrape ses paumes, et en caresse l'intérieur, en trace les ligne de son index, avant d'emmêler ses doigts aux siens, recommencer, fermer leurs deux poings en une prière silencieuse, et apporter ce nœud à ses lèvres.

"J'aime tes mains."

Pourtant elles sont banales, comme lui. Assez grandes, mais pourtant celles de Yuui, dans leur finesse et leur délicatesse semblent être démesurément longues et gracieuses. Les siennes semblent être brutes et taillées autrement, comme celle d'un artisan.
Bien qu'il sente qu'il est incapable de créer quoi que ce soit.

"Elles sont bien bêtes..."
"Elles sont superbes. Chaudes..."

Elle aime les caresses qu'elles peuvent lui offrir, comme si elle se sentait naître une autre enveloppe, qui l'embellit d'autant plus ; les mains de Ron ne font qu'honorer sa beauté pourtant, et lui ne cherche que vainement à la sublimer.

"Je ne peux rien en faire."
"Ne dis pas ça."

C'est au tour des mains de Yuui de venir de chaque côté de son visage et de le reposer presque maternellement contre ses seins. Puis peu à peu, le bruit des battements qui résonnent parfaitement en lui à travers son torse et sa peau si fine remplacent le vrombissement intenable de la pluie sur le métal et son impression de rouillé. Ce n'est qu'en entendant son coeur qu'il se sent vraiment vivre.

"Tes mains donnent une seconde chance."

Pour lui. Pour les autres. Elle lui permettent de dire de façon magnifié tout ce qu'il n'arrive pas - pour l'instant - à leur exprimer très bien. Mais il sait parfaitement que tout reviendra à la normale, un jour.
La vie continue. Ou recommence peut-être ici.


« Wadoo is banana.»

« C'est un peu une déclaration, que je te fais car il est temps ♥ Je crois. »


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    • Comment avez-vous connu le forum ? LOL.
    • Pourquoi vous êtes-vous inscrit ? Le mot HARCELEMENT n'est genre même PLUS ASSEZ.
    • Autre chose ? (Une suggestion d'amélioration, un mot de fin ?) On vire Clyde et on met une patate frite à la place. Une patate sans harcèlement moral. Ça devrait pouvoir se faire.


Dernière édition par Ronald I. Brax le Dim 2 Mai - 18:24, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential   Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential Icon_minitimeJeu 1 Avr - 23:38

Re-bienvenue!

J'harcèle personne, moi v__v
Bon bah je te propose pas de don. Voilà. Ou alors la résurrection ou peut-être le toucher sur-développé ? (que j'aime appeler doigté d'or, perso. Mais voilà.)
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MessageSujet: Re: Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential   Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential Icon_minitimeJeu 1 Avr - 23:43

... Patate frite, tu me donnes un truc greuh à choisir.
Je.
Hum.
Je me ferais des sacrés kiffe sur le toucher mais... Bon, allez, résurrection peut être fun. Angst. Mais fun. Et Pushing.
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MessageSujet: Re: Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential   Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential Icon_minitimeSam 3 Avr - 0:25

Je n'ai rien à ajouter de plus. A part que c'est beau dans sa simplicité et que ça me fait quelque chose.
Et que bienvenue.
Et que validé.
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MessageSujet: Re: Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential   Ronald Immanuel Brax - It's not confidential, I've got potential Icon_minitime

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